Le
du
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Que vous arriviez ici par hasard ou parce qu'on vous en a indiqué le lien, soyez le bienvenu. Vous n'y trouverez cependant rien de croustillant, de spectaculaire ou quoi que ce soit qui ait un lien avec la mode ou même l'actualité criante...
15 commentaires:
Pas celui de ton blogue je l'espère ?
RAnnieB : C'est précisément à celui-là que je pensais.
La lecture de ton blogue me manquerait énormément.
Seule l'idée que tu t'occupes à d'autres projets qui te motivent plus et te rendent plus heureux me consolerait.
RAnnieB : Merci, c'est très gentil.
J'ai effectivement d'autres projets en tête, dont l'un est plus important que les autres... Je ne peux m'en occuper cependant car il y a toujours des bâtons dans les roues.
Ce ne sont donc pas d'autres occupations qui m'empêchent de tenir le blogue. Je crois que je n'ai tout simplement plus rien à dire... à moins que ce ne soit l'envie de dire quoi que ce soit qui fasse défaut.
Si le temps est venu de la mort du cygne, il n'y aura même pas de chant. Il s'évanouira en silence...
Soigner la blessure laissée suite au décès d'Alexander consomme et continuera de consommer, pour quelques temps encore, la majeure partie de ton énergie.
Sans cette énergie vitale, il est difficile de s'intéresser à quoi que ce soit. Si un sujet ne nous intéresse pas, il est difficile de concevoir qu'il puisse intéresser les autres.
Elle reviendra ton énergie, sois-en certain. Cela prendra le temps que ça prendra. Même si on le veut désespérément on ne peut presser ce processus de guérison (been there done that ;) ). Il nous faut donc être patient avec nous-même. En bout de ligne...c'est tout ce que nous pouvons faire.
RAnnie : Merci. Je constate une fois de plus que tu comprends si bien ce qui se passe.
Il ne suffit pas d'être passée par là (« been there don that ») ; tu as su observer, comprendre et tirer des leçcns d'une épreuve difficile.
Je peux tout de même concevoir que des sujets peuvent intéresser les autres même s'ils ne m'intéressent pas (les sujets ou les autres).
Il faudrait peut-être aussi que « les autres » comprennent un peu mais, à l'exception des très proches, ce serait beaucoup demander.
RAnnieB : Tes dernières lignes me font penser à ces mots d'Edmond Rostand que j'ai plusieurs fois cités : « C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière »
Et si le chant du cygne était prématuré ? Et si le cygne n'avait besoin que de prendre un peu de recul, un peu de repos ? En tous les cas, c'est ce qui se produit avec mon propre journal que j'alimente parfois sans pour autant mettre les entrées en ligne. Je sais qu'un jour, peut-être même très prochainement, je reviendrai. La période hors ligne n'est pas due à quoi que ce soit de grave ou de dramatique dans ma vie qui m'aurait incitée à un moment de silence, non, c'est tout juste une période durant laquelle je suis devenue plutôt lectrice. Bon, pour en revenir à toi, je pense que tu te priverais d'un bel instrument que tu maîtrises bien, qui te sert bien et qui te permet de t'exprimer. Par le biais duquel tu rejoins, d'ailleurs, les yeux sympathiques et compréhensifs de tes lecteurs qui, eux, voient que tu évolues, même si toi tu ne le réalises pas encore. Alors, prends de petites vacances de ton blog si cela peut te faire du bien, mais il me semble que tu ne devrais pas encore penser à fermer la porte à clé...
Sylvia : Je vous remercie de ce commentaire qui me touche beaucoup.
Vous avez très certainement raison ; je ne dois pas prendre de décision hâtive, surtout en ce qui concerne l'existence future de ce blogue.
Mon intention n'était pas de le fermer, mais je sens depuis un moment que j'ai du mal à l'alimenter. La source me semble tarie. Je n'aurais envie de parler que d'Alexander, au fond ; il y a tellement et tellement encore à dire son sujet, mais je ne veux pas non plus dévoiler trop ouvertement sa vie privée. Il y a encore tellement de merveilleux dont je n'ai pas encore parlé, mais je ne suis pas sûr de vouloir le faire ici... On ne connaît pas les intentions de tous les lecteurs ; je ne voudrais pas qu'un lecteur de hasard (vous savez, ceux qui sont tellement malheureux qu'ils ne peuvent croire qu'il existe des êtres bons et qui, lorsqu'ils en rencontrent, ne peuvent s'empêcher d'essayer de s'en moquer) ait envie d'essayer d'éteindre les étoiles...
Je crois que si Alexander, plutôt secret généralement, s'est si bien révélé à moi, c'est qu'il a senti qu'il pouvait compter sur mon amour et sur ma discrétion. Il pourrait m'arriver que je pèche par indiscrétion, mais sûrement pas par manque d'amour.
Contrairement à votre journal, et au blogue de certaines personnes que je connais, ce blogue ne reflète pas vraiment mon quotidien. Je ne m'en sers pas pour suivre mon évolution morale, intellectuelle ou autre.
Je suis heureux d'apprendre que si vous n'avez rien mis en ligne depuis longtemps, vous continuez de le rédiger
Alexander voulait que je continue d'alimenter le blogue car il continuerait de le lire par-dessus mon épaule, directement de son étoile.
Quand j'ai annoncé que je pourrais interrompre la rédaction du blogue, la meilleure amie d'Alexander m'a dit qu'elle serait très triste que je ferme la porte de ce lieu où Alexander a pu faire ma connaissance ; il en était si heureux et moi aussi, évidemment. Dans mon esprit, Alexander aurait pu continuer de me lire ailleurs, autrement, mais je crois en effet que j'aurais trop l'impression de refermer le couvercle sur ce coffre qui ne contient pas tout de notre histoire d'amour, loin de là, mais qui a rendu possible cette rencontre extraordinaire.
Prendre des « vacances » du blogue ? Je ne sais pas... En ce moment, j'aurais plutôt envie d'être ailleurs que dans ce monde de grandes personnes qui m'entourent et qui se prennent terriblement au sérieux, assez pour emm... les autres en jouant de leur parcelle de pouvoir pour écraser ceux qui ont du mal à jouer leur jeu...
J'espère, Sylvia, que vous mettrez en ligne un jour la suite de votre journal..
Je suis toujours heureux de venir partager ces quelques lignes, même si je ne te connais qu'à travers ce blogue. D'ailleurs le partage est souvent à sens unique, j'offre peu en retour. J'aime passer par ici et ressentir les valeurs et l'amour qui y sont disséminés un peu partout. Pourvu que ce blogue continue d'être ce que tu veux qu'il soit. Et si le silence devait arriver, je songerais à cette phrase (toutes proportions gardées): Le silence qui suit du mozart est encore du mozart ;)
PatQuébec : Merci. Tu es vraiment très gentil. Ton commentaire me touche beaucoup.
Tu es un lecteur fidèle depuis sûrement trois ans, au moins.
J'ai un peu d'avance sur toi : je suis allé en Belgique deux fois et tu n'es pas encore venu au Québec :o) Il faudra que tu viennes, quand tu le pourras. Il y a de belles jeunes filles ici aussi, tu sais. Et il doit bien y en avoir deux ou trois qui aiment Mozart ;o)
Je ne l'ai pas encore écrit sur mon blogue (sur lequel tu m'en fais aussi la remarque), mais je suis déjà venu au Québec ;) Je devrais conter tout ça un jour...
PatQuébec : Tu l'as écrit : il faudrait que tu racontes cela un jour.
Je crois me souvenir maintenant, en te lisant, que tu es venu brièvement au Québec ces dernières années.
Tu vois bien que tu as encore des choses à dire... Il manque peut-être un peu de motivation.
oui, j'aime beaucoup de choses et pour l'instant d'autres projets/sujets/envies me tiennent encore plus à coeur. Ce n'est qu'une question de temps, mais j'ai peur que mes souvenirs s'estompent trop. Je pense faire un tri de mes photos prochainement, ça ne manquera pas d'augmenter ma motivation ! Et à ce propos, j'aime vraiment beaucoup la photo qui illustre le haut de ton blog. Très apaisant, mi sombre, mi lumineux, à la fois plein de vie et qui fait ressentir le calme. La photo m'inspire :)
PatQuébec : Je comprends. Il n'est pas toujours facile de négliger certains intérêts parce qu'il faut bien choisir ce que l'on peut faire dans le temps dont nous disposons. Choisir, c'est exclure....
Les photos ravivent en effet des souvenirs qui pourraient s'estomper.
J'aime beaucoup cette photo du nord de l'Angleterre qu'habite la grand-mère d'Alexander. C'est une belle photo trouvée sur Internet.
Je l'avais mise là quand j'ai dû refaire la présentation du blogue qui avait disparu ; c'était un test, pour voir comment on pouvait insérer une photo dans l'en-tête. Puis je ne l'ai pas (encore) enlevée.
La photo est l'une des choses que j'aimerais apprendre à maîtriser, mais comme nous le disions, on ne peut pas tout faire...
J'aime aussi le calme et la beauté de cette image... qui me rappelle qu'il y a deux ans, à cette date, Alexander se préparait à s'y rendre pour passer Noël avec sa grand-mère et ses nombreux invités. Un matin calme, il avait pris une voiture et, avec son inséparable ami Alexander Bull, avait longuement roulé dans cette campagne anglaise couverte de neige.
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