mardi 5 avril 2011

Son anniversaire de naissance

Depuis que je tiens ce blogue, j'ai souvent souligné l'anniversaire de personnes qui, d'une façon ou d'une autre, ont compté pour moi : Alexandre le Grand, Héphaistion, Franz Pforr, et tant d'autres.

Si je ne devais désormais me souvenir que d'un seul anniversaire de naissance, ce serait celui d'un garçon merveilleux, tout à fait exceptionnel, tout aussi important pour moi qu'Héphaistion pour Alexandre, que Patrocle pour Achille, qu'Antinoüs pour Hadrien, .. un garçon anglais qui a bouleversé ma vie et lui a donné tout son sens.


Pas besoin d'un anniversaire pour penser à Alexander. Au réveil, ma première pensée est pour lui ; avant de sombrer dans le sommeil, c'est lui encore qui occupe mes pensées ; entre les deux, il est là, présent dans tout ce que je pense, tout ce que je dis, tout ce que je fais. En plaisantant, Alexander disait que c'était du thé qui circulait dans les veines des Anglais. De la même manière, je peux affirmer que c'est Alexander qui circule dans mes voies respiratoires et dans mes veines...

En ce 5 avril, je veux remercier le Ciel de nous avoir envoyé sur Terre ce Petit Prince merveilleux et de m'avoir permis de me trouver sur sa route. Je pense à ceux et celles qui l'ont connu bien avant moi et qui restent inconsolables : Charles, leur grand-mère, Jane, Abigail, son cousin préféré, des amis, ... et en particulier à ceux et celles qui se souviennent de l'arrivée de ce petit ange, un 5 avril, il y a déjà... 29 ans.

4 commentaires:

dieudeschats a dit…

Sombrer dans le soleil, est-ce un lapsus ou non ? En tous cas l'image est inspirante et poétique : j'aime à imaginer qu'un jour, au lieu de sombrer dans le sommeil, nous sombrons dans le soleil... C'est souvent le sort des étoiles, et celle d'Alexander n'y a pas fait exception, malheureusement bien trop tôt.

Alcib a dit…

Dieudeschats : Merci de me signaler le lapsus (que je viens de corriger) ; il me semblait avoir relu mon texte et je n'ai rien remarqué.
À l'heure où je me couche parfois, je pourrais écrire avec raison que je vais sombrer dans le soleil... Je pourrais aussi écrire que je vais sombrer dans le réveil.
Bref, un psychanalyste qui me lirait dirait peut-être que j'ai plutôt tendance à sombrer qu'à émerger, qu'à rayonner.

Au sujet des étoiles qui sombrent trop tôt, je repense parfois avec douleur à un commentaire que j'avais écrit ici en réponse à l'un de ceux d'Alexander. Je demandais à Alexander s'il croyait, comme le disait l'écrivain Mary Renault au sujet d'Alexandre le Grand que les grands destins ont souvent une brève existence.
J'aimerais bien pouvoir revenir en arrière pour pouvoir effacer ce commentaire et faire en sorte qu'Alexander n'en prenne pas connaissance.

dieudeschats a dit…

A mon tour de remarquer un lapsus, je voulais dire "c'est souvent le sort des planètes" (d'être attirée par et de sombrer dans leur étoile), ainsi que tu as dû le deviner.

Je ne pense pas avoir lu ce commentaire de ta part donc je ne sais pas ce que tu regrettes au juste, mais je pense comprendre ce sentiment. Qui n'a jamais souhaité revenir en arrière ? Cependant il serait délétère de se focaliser par trop sur des regrets auxquels on ne peut rien changer...

Alcib a dit…

Dieudeschats : À la première lecture, j'avais hésité un peu sur ces mots mais j'en avais compris le sens.

Le commentaire auquel j'ai fait allusion, j'ai dû l'écrire en avril ou mai 2008, à moins que je confonde deux citations différentes.
Je devrai chercher mais ce matin je suis en retard pour un rendez-vous...

Ce que je voulais dire, je crois que tu l'as compris. C'est que c'était maladroit de ma part de faire ce commentaire à Alexander car il avait peut-être l'intuition que son destin serait trop bref.
Avec le recul, sachant qu'Alexander est parti un an plus tard, environ, je m'en veux un peu d'avoir fait ce commentaire...