samedi 14 février 2015

Je t'aime !

Combien de fois Alexander et moi avons pu nous dire, de toutes les façons et surtout de la manière la plus simple, ces mots à la fois terribles et merveilleux lorsqu'ils sont sincères, bien sentis, qui peuvent aussi bien déstabiliser que donner à l'être qui les reçoit la plus formidable reconnaissance et la plus solide assurance, ces deux mots si simples à écrire et parfois si difficiles à prononcer tout haut : « Je t'aime ! » Il serait intéressant de parcourir toutes nos conversations, toute notre correspondance, de compter le nombre de fois où nous avons pu nous les dire, nous les écrire, ces mots : « Je t'aime ! » Il ne faudrait pourtant pas oublier de tenir compte du nombre de fois où, chacun de notre côté, avons pu les dire, en silence ou à voix haute, en pensant à l'autre. Combien de fois, dans une journée, ai-je pu, en faisant la cuisine, les courses, ou quoi que ce soit, adresser mentalement à Alexander ces mots qui disaient à quel point ma vie est associée à la sienne ; et je sais qu'il en était de même de son côté. Si je n'ai pas souvent l'oreille assez fine pour les entendre encore aujourd'hui, au-delà du temps et de l'espace, je ne cesse de mon côté de les prononcer à son intention. Et pour être cohérent et conséquent, mes pensées et mes actions en sont à chaque instant le prolongement : « Alexander, je t'aime ! Sois en paix et sois heureux ! »

  
On a tendance à croire que la Saint-Valentin n'est que la fête des amoureux. Les plus cyniques disent plutôt qu'elle est la fête des fleuristes, des chocolatiers et des restaurateurs. Mais en fait, la Saint-Valentin est la fête de l'Amour. Aussi, je veux profiter de cette occasion de dire « Je t'aime ! » à tous ceux et celles qui comptent pour moi, tous ceux et celles qui, de près ou de loin, font battre mon coeur et jubiler mes neurones. Je pense à ma famille et à mes amis d'ici, mais aussi à ceux d'outre-mer. Je pense à notre petite famille, à Alexander et à moi, même à ceux et celles dont je n'ai plus de nouvelles et dont je ne sais pas s'ils sont encore sur terre. Je pense à ceux qui, pour une raison ou pour une autre qui m'attriste et que je respecte pourtant, qu'ils soient au Royaume-Uni, en France ou ailleurs, ne me donnent plus signe de vie. Je pense bien entendu à mon amie Jane, à Abigail, à Alexander le Gallois, à mon ami Charles de France, et à plusieurs autres. Je veux aussi saisir cette occasion de dire à mes deux ou trois lecteurs fidèles ainsi qu'à ceux de passage à quel point votre présence, même silencieuse, m'est chère. Et je vous dis merci d'être là.

Je vous souhaite à tous, particulièrement en cette journée de la Saint-Valentin, de recevoir, sous une forme ou sous une autre, de nombreux témoignages d'affection, tout comme je vous invite à rester présents et sensibles aux êtres qui, de près ou de loin, vous sont chers.

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