mercredi 23 novembre 2016

Rupert pompier ?

Quelqu'un me demandait récemment quelle serait la « profession » de Rupert ou, si l'on préfère, quelle serait sa spécialité. Je ne savais trop quoi répondre, sauf que les bulldogs, en général, en plus d'être de merveilleux compagnons, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, sont d'excellents chiens de famille et peuvent très bien veiller sur des enfants, et même sur des bébés.

Ce qui me semble certain, c'est qu'il ne sera pas pompier. Jane me disait que, lors de l'incendie de sa maison, peu avant Noël, quelques mois après le départ d'Alexander, Alexander Bull s'était enfui, ayant eu peur du feu et de toute l'agitation causée par l'incendie ; il avait disparu toute la journée... (ce qu'il y avait de rassurant, dans ce cas, c'est que le domaine était immense et que le plus proche voisin était loin : tôt où tard, Alexander Bull reviendrait, se rapprocherait tout au moins des écuries où il comptait de nombreux amis).


Il y avait ce matin, près de chez moi, un incendie important. J'aurais pu prendre moi-même des fenêtres de mon salon ces photos du journal La Presse, mais je ne voulais pas ouvrir les fenêtres tellement la fumée était dense.


 Photos : Patrick Sanfaçon, La Presse

Je n'ai pas voulu aller voir de plus près, sachant que toute cette agitation rendrait Rupert nerveux et, surtout, je ne voulais pas qu'il respire cette fumée. Mais, quelques heures plus tard, Rupert voulait sortir ; je lui ai proposé d'aller au coin de la rue où un grand nombre de curieux, journalistes, pompiers, policiers, etc., jouaient leur rôle respectif.

Rupert a bien consenti à me suivre, mais il était quelque peu craintif... Aussitôt que nous sommes arrivés au coin de la rue, où tout ce monde s'agitait, j'ai vu un policier se diriger vers nous. J'ai d'abord cru qu'il venait me dire que je ne devais pas rester là avec mon chien puis, voyant son expression, j'ai deviné ce qu'il voulait. Il a demandé la permission de prendre quelques photos de Rupert. Celui-ci s'y prêtre parfois de bonne grâce, mais il n'est pas vraiment cabotin : il ne prend pas la pose. Que le photographe se débrouille comme il peut ! Avant qu'il soit aperçu par les nombreuses caméras de télévision, Rupert a insisté pour revenir vers la maison.

Les incendies qui ne le menacent pas directement semblent le laisser froid. Et ces rassemblements de personnes ne l'intéressent pas davantage. Il a préféré retrouver des carrés de neige encore blanche où il pourrait jouer. 

P. S. : Après avoir rédigé et publié ce billet, je me suis souvenu d'un autre billet que j'avais rédigé au sujet d'un incendie dans mon immeuble, en août 2007, intitulé Tout feu tout flamme. Rupert n'était même pas encore un rêve, et Alexander Bull avait pourtant deux ans déjà.

7 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

Je suis sûre que Rupert serait adorable dans un hôpital, avec des enfants, pour leur changer les idées :)

Alcib a dit…

Dr CaSo, tu as parfaitement raison ! Rupert adore les enfants, même les bébés. Quand il en voit sur le trottoir, sur leurs pieds ou dans une poussette, il veut toujours aller les voir.
En général, les enfants, même très jeunes, s'entendent bien avec Rupert. Il est très doux avec eux.
Il est cependant encore jeune et assez impétueux ; son énergie peut rendre nerveuses certaines... nerveuses. Il lui faudrait peut-être un peu d'éducation pour travailler en zoothérapie.
Je devrais peut-être entrer en contact avec des personnes ou des organismes qui font de la zoothérapie. Il aimerait cela ; il se sentirait utile et... ses heures de bénévolat me laisseraient peut-être un peu de temps libre, ce qui serait bénéfique pour nous deux.

Dr. CaSo a dit…

Tu devrais te renseigner, oui :) Je pense que tu resterais avec lui lors de ses visites, mais ça devrait être une expérience extrêmement gratifiante pour tous les deux! J'ai pensé à faire ça avec Calinette (ici, il faut être "certifiée" pour avoir le droit de faire ça mais je crois que c'est assez facile). Les animaux sont aussi envoyés dans les écoles, pour aider les enfants trop stressés, dans les maisons de retraite, les universités, et même dans certaines compagnies qui valorisent leurs employés et peuvent les rendre plus efficaces et moins stressés grâce aux animaux.

Alcib a dit…

J'ai trouvé un peu de renseignement, mais je vais poursuivre mes recherches.
Pour l'instant, il y a deux possibilités :
1) Je pourrais suivre une formation afin d'obtenir la certification permettant d'offrir des services de zoothérapie. Je n'ai pas envie de devenir zoothérapeute ; j'ai autre chose à faire.
2) J'ai trouvé un centre de zoothérapie qui offre, notamment, des services de « famille d'accueil » pour leurs chiens ; cette solution ne me convient pas car j'ai déjà mon chien. Cependant, j'ai cru comprendre (je vais écrire cette semaine - les communications doivent se faire par écrit, disent-ils) qu'ils acceptent des chiens autres que les leurs, mais le chien doit être disponible de 8 heures du matin jusqu'à 18 heures. En somme, je leur confierais mon chien et j'aurais le « privilège » de le voir le soir, après sa journée de travail. Je ne suis pas certain que j'aie envie de cela pour Rupert.

Je voudrais bien que Rupert soit occupé quelques heures par semaine, voire quelques heures par jour, ce qui me permettrait de travailler un peu chez moi sans être sans cesse interrompu. Mais je ne suis pas sûr de vouloir que Rupert soit absent, confié à d'autres, toute la journée et tous les jours de la semaine.

Je vais me renseigner un peu mieux et voir aussi s'il n'y aurait pas d'autres formules possibles.

Dr. CaSo a dit…

Tiens, j'ai retrouvé le site de cette association que j'avais utilisée l'année dernière pour un événement à l'université, peut-être que ça pourra te mettre sur la bonne piste http://www.caawls.org/

Alcib a dit…

Merci, Dr CaSo : Cela ressemble un peu à ce que j'ai trouvé à Montréal... Je regarderai cela plus attentivement demain matin.

Alcib a dit…

Je dois préciser que je ne cherche pas du tout une occupation : il n'est donc pas question que je devienne bénévole moi-même. Je cherche au contraire à trouver à Rupert une occupation intéressante et utile afin qu'il soit plus satisfait de ses journées et que je puisse moi-même avoir un peu plus de temps pour faire ce que j'ai à faire. Et puis, le fait d'être séparés durant quelques heures ne pourra que nous faire du bien à tous deux.
Je veux bien accompagner Rupert à quelques reprises, pour le rassurer lors de ses premières sorties, jusqu'à ce qu'il accepte de partir sans moi, mais je ne mettrai pas à faire moi-même des visites dans les hôpitaux, les écoles, les résidences pour personnes âgées, etc.
Je n'accepterai pas non plus de confier Rupert durant quelques heures chaque jour si je ne suis pas certain qu'il aimera cela et qu'il sera très bien traité.