dimanche 12 mai 2019

Souvenirs légers du dimanche soir

J'avais l'intention, dimanche dernier, de répondre à l'invitation de Dr CaSo à jouer le jeu des p'tits souvenirs du dimanche soir, mais le temps m'a manqué. Avant la publication de la nouvelle édition, ce soir, je vais tenter de répondre rapidement aux questions de la semaine dernière.

Qu’est-ce que vous auriez dû faire cette semaine que vous n’avez pas fait ?

Énormément de choses. J'en ai fait d'autres, mais il y avait plusieurs choses que j'aurais dû faire et que j'ai reporté de jour en jour, jusqu'à... la semaine prochaine. Pêle-mêle, sans ordre de priorité, en voici quelques-unes : 1) le compte rendu d'une réunion que j'ai moi-même convoquée ; 2) une répartition des tâches confiées à certains de mes collègues ; 3) le calendrier d'exécution de certaines tâches partagées entre seize collègues ; 4) l'étude de trois soumissions (devis) - documents techniques de plus de deux cents pages - pour des dépenses d'environ 200 000 $ (plus de 132 500 euros) pour des travaux que je devrai confier à des professionnels ; 5) la rédaction d'un guide de gestion ; 6) le désencombrement de mon appartement à la suite de rénovations importantes (c'est comme un déménagement sans bouger) ; 7) je ne parle même pas du projet le plus important que j'aie voulu entreprendre, qui est en cours, mais dont je reporte sans cesse la suite, par manque de concentration...

Quels étaient vos cours préférés et détestés à l’université (ou à l’école) ?

Je crois que les cours de français, de langues et cultures étrangères, de linguistique, de rédaction, de communication, ainsi que les cours d'histoire de l'art, ont toujours eu ma préférence. À l'université, j'ai beaucoup aimé les cours de journalisme, de communication orale et de communication écrite... À l'école secondaire, je n'aimais pas trop la chimie, la géographie... Puis, à l'université, mon pire cauchemar était un cours sur la théorie de l'information, avec un contenu beaucoup trop important pour un seul cours, des données techniques qui ne m'intéressaient nullement ; au cas où cela vous intéresserait, je vous invite à vous familiariser avec la théorie de l'information de Shannon.

Quel est le pire truc que vous avez dû manger ou boire par politesse, un jour ?

Je ne me souviens de rien en particulier. J'ai toujours été assez curieux de goûter si on me dit que c'est bon. Huîtres, calmars, pieuvre, oursins et autres fruits de mer, escargots, tripes, rognons, etc. J'aime goûter lorsque j'ai confiance en la personne qui les prépare. Je disais toujours, au sujet d'un ami qui cuisinait merveilleusement bien, que s'il m'avait servi des queues de rat farcies, je les aurais mangées. Maintenant, il y a des choses que je ne voudrais pas manger, plutôt par principe : des petits lapins, par exemple ; je mange de moins en moins de viande, de toute façon. Il y a peut-être certains plats que je ne voudrais pas goûter dans certains pays, je ne sais pas lesquels, mais en général, ce serait de toute façon des pays que je ne chercherais pas à visiter.

Quel a été l’un des plus chouettes voyages de votre vie ?

Je crois avoir déjà répondu à cette question dans un billet précédent ; je n'ai pas fait d'autre voyage depuis novembre 2018.

Est-ce que vous avez déjà eu un jardin (même petit, sur un balcon par exemple) ? Qu’y avez-vous fait pousser ? Qu’est-ce qui a bien marché ou a été un désastre total ?

Pas vraiment. Sauf quand j'étais adolescent, à la campagne. J'ai toujours des plantes vertes dans l'appartement, que je néglige souvent, mais qui survivent ; quelqu'un m'a même dit que j'avais le pouce vert : j'imagine qu'il s'agit de quelqu'un qui a du mal avec les plantes... ou de quelqu'un qui ne savait pas quoi dire pour me faire un compliment.
Cette histoire de jardin me fait repenser à une anecdote au sujet d'Alexander enfant. Il devait avoir cinq ou six ans et, voyant les adultes faire leur jardin potager, il avait demandé des graines de carottes, de laitues, etc., pour faire son propre jardin.  Quand tout fut planté, il installa sur des petits bâtons enfoncés dans la terre quelques petites étiquettes disant : « For animals only ». Quand on lui fit remarquer qu'il y avait une faute sur ses étiquettes, il répondit que les lapins, les escargots, et autres usagers de son jardin ne s'arrêteraient pas à cette faute car ils seront trop heureux de pouvoir manger de la laitue, des carottes, etc., qu'ils n'ont pas le droit de manger dans le jardin des grandes personnes

Quelle est la dernière photo que vous avez prise ?


Sans tricher, je dois dire que la photo ci-dessus est la dernière que j'aie prise, il y a quelques jours, pour un voisin qui voulait repeindre son appartement. Désolé pour l'esthétique !

4 commentaires:

Dr. CaSo a dit…

J'adore l'histoire du jardin pour les animaux :) Tous les jardins devraient avoir une section comme ça! Et ta liste de choses pas faites ressemblent tellement à la mienne... pffff....

Alcib a dit…

Oui, il devrait y avoir plus de petits Alexander pour ne pas seulement penser aux animaux mais pour agir en leur faveur, de diverses façons.
Il avait créé, par exemple, une association pour la défense des animaux maltraités dans les bandes dessinées et les dessins animés... À Noël, il distribuait des jouets aux animaux sans famille dans les animaleries de Londres, et bien d'autres choses encore...

patquébec a dit…

haha, oui, c'est tellement mignon l'histoire du jardin!

Alcib a dit…

N'est-ce pas ?
C'est toute cette magie de l'enfance qu'Alexander a toujours conservée, jusqu'à la fin, qui, entre autres, me manque tellement depuis son départ.
Quand j'écoutais (que je lisais) Alexander, j'entendais toujours la voix de cet enfant en lui, toujours prêt à s'émerveiller et, hélas, toujours prêt à être blessé par la bêtise des « grandes personnes » autour de lui.
Et ce qu'il y avait aussi de merveilleux, c'est que la meilleure amie de sa mère, qui avait un peu pris la relève de sa mère puis était devenue sa meilleure amie, me racontait des souvenirs, des anecdotes, des événements de l'enfance d'Alexander avec la même précision et le même émerveillement que si tout cela datait de la veille...