mardi 26 novembre 2019

Honneur bien mérité

Photo de l'ambassade de France à Ottawa

Le jeune cinéaste québécois Xavier Dolan a été décoré dimanche de l'Officier de l’Ordre des arts et des lettres de la République française.

La cérémonie s'est déroulée dimanche dernier à l'ambassade de France à Ottawa, en présence d'un cercle intime d'invités d'Xavier Dolan.

« Par la force de ses films, la puissance de sa mise en scène et les sujets qu’il aborde, M. Dolan contribue au succès du cinéma francophone contemporain dans le monde », indique le communiqué de la diplomatie française.

Si, à 30 ans, il n'avait pas déjà accompli tout ce qu'il a fait - et avec quel succès ! -, on pourrait dire de lui que ce jeune homme ira loin. On ne peut que lui souhaiter une très longue et prodigieuse carrière Mais on ne ne peut s'empêcher de se demander jusqu'où « il ira plus loin ».

Toutes mes plus sincères félicitations, Xavier Dolan.

2 commentaires:

Willy GALAN a dit…

Joie de vous retrouver, mon ami. Avec l'espoir que tout se déroule au mieux chaque jour et en toute heure! Quel silence assourdissant! Je suis heureux ce jour d'être passé, un peu inquiet et de vous retrouver sur ses quelques lignes... J'avoue que je ne suis pas un grand Fan de ce jeune metteur en scène comédien, mais je reconnais infiniment d'habilité dans sa caméra et une grande maîtrise du jeu de ses comédiens. Simplement je suis saturé, entre autres, de l'inévitable regard et omniprésence culturelle de l'homosexualité actuellement dans ce milieu: j'avoue même que je m'en fous complètement. je déplore que notre société soit actuellement à travers sa mission culturelle sur interpellée par cet état que je vis naturellement, spontanément et... discrètement. Dieu que ce garçon me lasse avec ses interviews, confidences, analyses, introspections, sublimations de son état, le tout enveloppé d'une certaine vulgarité de tons, de mots, de regards et d'intentions qui, c'est exact, représente bien la au mieux le rayonnement francophone de "ma" culture! Bah, j'en suis mort de rire! Bref tout celà m'ennuie! J'ai décidé d'en sourire et de passer outre ce petit jeune homme certes brillant qui j(espère saura passer outre la direction prise par ses désirs pour traverser son temps avec un regard d'homme. Il en a le talent: j'attends de lui sa force.
Voili voilà, juste en passant un petit clin d'oeil billet d'humeur... Je vous embrasse Alcid. Le meilleur dans votre coeur et sous vos paupières! Très cordiakement.

Alcib a dit…

Bonsoir Willy. Merci d'être passé et de me le laisser savoir par ce commentaire. Merci aussi de votre fidélité, malgré la mienne défaillante par rapport à ce blogue. Je n'oublie pas vraiment le blogue ; j'y pense tous les jours, mais je suis tellement tiraillé à gauche et à droite par toutes sortes de responsabilités que j'ai du mal à trouver un peu de disponibilité d'esprit pour décider d'un sujet qui pourrait intéresser des lecteurs de ce blogue.
Je vous demande pardon de publier si tard votre message, qui attendait depuis plus d'une semaine déjà.
En ce moment (depuis plus d'un mois), je navigue entre deux appartements - heureusement pas très loin l'un de l'autre. Je vis surtout, avec Rupert, dans le nouvel appartement, au vingt-cinquième étage d'un grand immeuble, avec vue magnifique sur le centre-ville, le mont Royal, etc. Je n'ai apporté là que le minimum, dont mon ordinateur...
Mais, chaque jour, je vais travailler dans l'autre appartement ; je profite de l'absence de Rupert pour éliminer un grand nombre de papiers, d'objets de toutes sortes... C'est difficile de faire des réaménagements lorsque Rupert est là car, dès qu'il rentre, il va faire une sieste et, alors, je n'ose plus rien bouger d ans l'appartement. Rupert n'est pas encore revenu à cet appartement depuis qu'il vit au vingt-cinquième étage. La plupart du temps j'apporte mon ordinateur à l'ancien appartement car c'est surtout là que « je travaille », et de plus en plus souvent, je laisse là l'ordinateur, ce qui fait que, le soir, je n'ai pas accès à l'ordinateur et, par conséquent, à Internet non plus. Disons qu'ici, je suis presque en vacances dans un environnement qui, à l'exception de l'appartement, m'est pourtant très familier. C'est surtout l'espace dégagé, la lumière, la vue, ... qui me donnent ce sentiment de vacances, de quiétude.
Je n'ai apporté ici, par exemple, que les livres que je veux lire ou relire pendant que je suis ici.
En 2020, Rupert et moi devrions retrouver notre appartement habituel. J'espère qu'il ne sera pas trop déçu de retrouver l'environnement qu'il connaît depuis quatre ans. Dans ce nouvel appartement, il a pris de nouvelles habitudes, notamment lors de ses sorties. Mais je crois qu'il lui manque toute l'attention qu'il recevait dans notre immeuble, dans la rue, dans le quartier, alors qu'ici, il y a beaucoup de monde, dont un grand nombre dit de lui qu'il est un chien magnifique, mais il n'obtient pas les mêmes témoignages démonstratifs d'affection, et personne ici ne joue avec lui (sauf moi, bien entendu). Il a cependant plus d'espace pour bouger, pour jouer dans l'appartement, et il s'est approprié pour dormir ou pour méditer le très confortable canapé de cuir.
Quant à Xavier Dolan, j'ai beaucoup d'admiration pour son talent, pour son travail, mais aussi pour la qualité de son expression verbale ; à chaque entrevue que j'ai entendue de lui, j'ai été séduit par la richesse et par la beauté de sa langue parlée (ce qui n'est pas si fréquent au Québec, après tout car, s'il y a un grand nombre de personnes qui savent très bien s'exprimer clairement, intelligemment, avec beaucoup d'aisance, d'élégance et de richesse, je suis souvent déçu par l'inesthétique de leur prononciation, de leur diction... Mais, pour un Français, je peux comprendre ce qu'Xavier Dolan peut avoir d'agaçant.
Voilà un long commentaire, mais je ne voyais pas l'intérêt d'en faire un nouveau billet.
Merci encore de votre fidélité, de votre amitié. Portez-vous le mieux possible.