mercredi 24 novembre 2021

Il y a 30 ans... Freddie Mercury

 
Il y a trente ans, le 24 novembre 1991, mourait Freddie Mercury. Qui, si je ne le fais pas, soulignera ce trentième anniversaire ? Je n'ai rien vu dans les médias montréalais, québécois, au sujet de ce triste événement. En me levant, ce matin, c'est pourtant la première pensée que j'ai eue. Alexander, qui n'avait que neuf ans au moment de la disparition de celui qu'il appelait « Monsieur », et qui conservait précieusement un rosier que lui avait offert Freddie Mercury, m'en aurait voulu si je n'avais rien écrit ici aujourd'hui.

6 commentaires:

Unknown a dit…

La très intellectuelle chaîne tv franco-allemande Arte n’a pas oublié Freddie Mercury et diffuse en replay depuis des mois documentaire et concert. pour commémorer le trentième anniversaire de son décès.
Comme il y a des années Schubert ou Bach, il y a une année Freddie Mercury.
Faut-il être intellectuel pour apprécier son talent?

Alcib a dit…

Cher commentateur inconnu (l'emploi du masculin inclut le féminin).
Merci de ce commentaire qui, d'abord me surprend parce que j'ai été silencieux sur ce blogue depuis presque deux ans, et qui me ravit, d'une part parce qu'il est agréable de savoir que quelqu'un nous lit et, d'autre part, parce que le commentaire est informatif, intéressant.

Je me doutais bien qu'en Europe, on ne passerait pas sous silence cet anniversaire de la mort de Freddie Mercury. C'est pour cela que j'ai précisé que je n'avais « rien vu dans les médias montréalais, québécois ». En fait, j'ai vu ce matin, lendemain de l'anniversaire, une nouvelle concernant Freddie Mercury, disant que les fans « européens » du chanteur avait abondamment célébrer le trentième anniversaire de sa mort.

Je n'ai malheureusement pas accès à la chaîne Arte, et je suis heureux de savoir qu'on n'a pas oublié le chanteur.

Je ne sais pas s'il faut être intellectuel pour apprécier le talent de Freddie Mercury. Je me souviens de mes années de jeunesse où toute une faune dansait sur sa musique et sur ses chansons. Et un très grand nombre de ces jeunes, du moins quand ils sortaient dans les boîtes, les discothèques, semblaient célébrer davantage la culture du corps que la métaphysique d'Aristote, de Kant, ou de qui que ce soit d'autre.
Mais le fait d'être intellectuel n'empêche sûrement pas d'apprécier la bonne musique, peu importe son genre. Hier soir, au cours d'une conversation téléphonique avec un ami, professeur de musique et plutôt intellectuel, préférant la musique classique à toute autre, j'ai mentionné l'anniversaire de la mort de Freddie Mercury et, à ma grande surprise, il savait très bien qui il était. Il a même fait allusion à ses duos avec Monserrat Caballe.

Merci encore de ce commentaire.

Anonyme a dit…

Moi je vous lis toujours. Et je vous attends toujours au détour d'une date pour quelques mots d'échange. Je serai peut être le dernier, mais je serai. Amitiés à vous, Cher Alcibe. Je joins bien evidemment ma nouvelle adresse mail: willygalan33@gmail.com
D'ici, excellente soirée!

Alcib a dit…

Cher Willy, je me doutais bien que ce « commentateur inconnu » ne pouvait être que vous, mais je ne voulais pas l'affirmer trop directement, au cas où...

Merci de votre fidélité.
Il m'arrive de penser que j'aimerais alimenter ce blogue avec une certaine régularité, mais je n'ai pas encore trouvé le moyen de le faire.
Ces dernières années, ces derniers mois surtout, ont été riches en bouleversements et en émotions, mais pas du genre que l'on a envie de raconter.
J'essaie de retrouver un peu d'énergie, de liberté, de sérénité.

J'ai au moins retrouvé le moyen de me connecter à ce blogue pour pouvoir modérer les commentaires ; c'est un pas dans la bonne direction, je pense.

Poeri a dit…

Cher Alcibiade,
Depuis Athènes quelques mots. Je persiste, avec moins de régularité certes, dans le plaisir de te lire. Les choses changent et la vie est souvent riche en surprises. Désormais sache que les Diadoques sont mes compagnons de travail.
Je t'envoie toute mon amitié, φιλε μου !

Poeri

Alcib a dit…

Poeri, Ο πιο αγαπημένος μου φίλος !
Quelle magnifique surprise que ce message que je n'attendais vraiment pas même si, au fond de moi, je le souhaitais, si bien que depuis quelques semaines, je me demandais si j'allais oser t'écrire après ces quelques années de silence. Et puis j'ai perdu mon téléphone, avec tout ce qu'il contenait, surtout le carnet d'adresses ; j'ai été un peu découragé par cela, comme chaque fois que la technologie m'a fait perdre quelque chose d'important, que ce soit des textes sur lesquels j'avais passé beaucoup de temps, des messages, des commentaires, des adresses...
Athènes, donc ? Puisque j'y suis très souvent en pensée, on pourrait s'y donner rendez-vous à la terrasse d'un des cafés de la Πλάκα (Plaka) et se raconter ce que l'on devient depuis... trois ans peut-être.
Tu as beaucoup de mérite de passer encore par ici voir si, par hasard, il y aurait de la lumière, car je ne passe pas souvent par ici moi-même. Il m'arrive de penser que je devrais y écrire de temps à autre mais, à l'exception de mes trois sorties quotidiennes avec Rupert, qui prennent beaucoup de mon temps et qui sont pratiquement toujours les mêmes, sans surprises, il me semble n'avoir plus rien à dire... Et c'est encore plus vrai avec cette pandémie qui anéantit à peu près tous les rêves d'avenir.
Les choses changent, en effet, en bien ou en mal, et nous transforment en passant. Souhaitons que ce soit toujours pour le mieux.
J'ose espérer qu'avec les Diadoques tu puisses exercer tes principaux talents, donner le meilleur de toi-même et obtenir les plus grandes satisfactions.
J'ai fat une recherche dans mes courriels des dernières années : puis-je encore t'écrire à l'adresse de ton Mousquetaire ?
Sinon, je suis toujours à la même adresse : mercurejm @ yahoo . com.