Mon cher Rupert, il y a aujourd’hui, ce 8 décembre 2025, exactement un an que tu es reparti, de façon subite et imprévisible. Trois jours plus tard, il y aurait eu exactement neuf ans que tu étais arrivé chez moi. Je t’avais désiré, cherché et attendu pendant quelques années : je ne voulais pas un chien, je voulais seulement un bulldog anglais. Il m’aura fallu du temps pour te trouver. Puis, un jour, les étoiles se sont alignées pour ta venue : je crois que quelqu’un qui n’était plus sur terre et qui nous voulait du bien a choisi de t’envoyer auprès de moi, à moins que tu aies décidé toi-même de te réincarner et de venir m’accompagner pour transformer et enrichir ma vie et la rendre plus agréable.
Tu me manques énormément, mon cher Rupert. Mes lectures et mes recherches sur la vie après la mort m’ont beaucoup aidé à comprendre et à accepter que le temps de ta mission sur terre était terminé et que le temps était venu pour toi d’abandonner ton écorce terrestre, de retourner auprès de ceux qui nous aiment et qui, sans qu’on puisse les voir, veillent sur nous, et pour retrouver ta légèreté, ta liberté de choisir d’accepter ou non une autre mission auprès de quelqu’un qui mériterait ta présence.
Je te remercie infiniment, mon cher Rupert, de m’avoir accompagné durant ces neuf années, d’avoir constamment enrichi ma vie de multiples façons et, malgré ton absence physique, de continuer de m’inspirer tous les jours. Je ne serai jamais assez reconnaissant de tout l’amour partagé, de toutes ces belles rencontres que tu auras suscitées autour de nous, de toutes ces riches amitiés que tu auras favorisées et nourries.
Il faudrait un livre pour vraiment parler de toi et faire voir à quel point un chien peut enrichir une vie. Je crois que les chiens ont une âme, qu’ils sont intelligents et sensibles et qu’ils savent donner à ceux qui sont attentifs le soutien affectueux et loyal qu’il leur faut. Rupert, tu as été, merveilleusement, ce compagnon fidèle, attentif dont j’avais besoin. Ce fut un privilège de t’avoir à mes côtés durant ces neuf années. Pour le reste de mes jours, tu vivras en moi, je te serai reconnaissant, Rupert, et je t’aimerai comme l’une des dimensions les plus nobles de moi-même.

