mercredi 23 avril 2014

Saint-Georges - Fête de l'Angleterre



The Soldier

If I should die, think only this of me:
That there's some corner of a foreign field
That is for ever England. There shall be
In that rich earth a richer dust conceal'd;
A dust whom England bore, shaped, made aware,
Gave, once, her flowers to love, her ways to roam,
A body of England's, breathing English air.
Wash'd by the rivers, blest by suns of home.

And think, this heart, all evil shed away,
A pulse in the eternal mind, no less
Gives somewhere back the thoughts by England given;
Her sights and sounds; dreams happy as her day;
And laughter, learnt of friends; and gentleness,
In hearts at peace, under an English heaven.

Rupert Brooke a écrit ce poème à Noël 1914, quelques mois avant sa mort.

Il y a 99 ans ce 23 avril 2014, mourait, à l'âge de 27 ans, le même âge qu'Alexander, d'un empoisonnement à la suite d'une piqûre de moustique, circonstances différentes de celle du départ d'Alexander, mais avec tout de même une certaine similitude, le poète Rupert Brooke, enterré sur l'île de Skyros, en Grèce. 

Je me souviens très bien que lorsque pour la première fois nous avons parlé de sa venue à Montréal, Alexander m'avait fait promettre une chose : que si jamais, au cours de son séjour à Montréal, il lui arrivait quelque chose qui ne soit pas voulu, je devais le faire rapatrier dans son pays, sa patrie, sur le sol de sa naissance, de sa famille. Il était, disait-il, très attaché à l'Angleterre, son pays, celui de ses ancêtres, au point, ajoutait-il, d'apporter toujours avec lui, lorsqu'il quittait l'Angleterre, une poignée de la terre de son pays.

Et je ne me souviens plus exactement de l'enchaînement de nos idées lors de cette conversation, mais je me souviens très bien que, ce soir-là, il m'avait parlé de Rupert Brooke, qu'il aimait beaucoup, et tout particulièrement de ce poème, The Soldier.

 

Ce 23 avril, fête de saint Georges, c'est donc aussi la fête du fils du duc et de la duchesse de Cambridge, le prince George Alexander Louis.

Saint Georges, patron de l'Angleterre


 Saint Georges et le dragon, par  Briton Rivière

23 avril, fête de saint Georges, de l'Angleterre, et du prince George Alexander Louis.

mardi 22 avril 2014

Alexander, Alexander, Alexandre. Alistair, ...

Je souhaite à tous les Alexander, Alexandre, Alistair, ... et à tous ceux qui sont associés à ce prénom, dans quelque langue que ce soit, une très bonne Saint-Alexandre. 

 
Et puis, à mon très cher ami Alexander bull, un très bon anniversaire. Je n'ai pas reçu cette fois d'invitation à la fête, mais je suis persuadé qu'il y aura un délicieux gâteau et bien d'autres choses à manger, et de nombreux cadeaux, qu'Alexander bull s'empressera de partager comme il le fait toujours avec son Gus, l'ami, bulldog aussi, qu'il a ramené de Barcelone il y a maintenant quatre ans.

lundi 21 avril 2014

L'amour conditionnel


L'amour inconditionnel, il semble que ce ne soit pas donné à tout le monde de l'éprouver, de le vivre, de le partager. Bien sûr, si je compare à Alexander, la barre est haute, pratiquement impossible à dépasser, même à atteindre.

Je me sens sacrilège d'associer le nom d'Alexander à ce qui suit mais, quand je vois ce genre de choses, je ne peux pas m'empêcher de penser à lui (et en fait, il n'y a vraiment pas grand-chose dans la vie qui, dans mon esprit, ne soit, d'une manière ou d'une autre, associée à Alexander). C'est que, je crois, je vois toute la vie, celle à laquelle j'ai accès de manière concrète ou abstraite, avec le regard d'Alexander en même temps qu'avec le mien. Peut-être qu'au fond, ils ne sont pas distincts l'un de l'autre.


Il y a quelques jours, un petit sondage du journal La Presse, le journal de la bourgeoisie, de la droite (même si bon nombre de leurs lecteurs refusent de se faire identifier à la droite ; ils peuvent le nier autant qu'ils le voudront, la réalité n'en sera pas changée), un petit sondage, donc, demandait aux lecteurs de La Presse, s'ils seraient prêts « à dépenser plusieurs milliers de dollars pour soigner [leur] animal de compagnie ». J'ai eu un choc en regardant les réponses : 83 % des 11 205 répondants (l'image affiche 5846 répondants, mais au final, leur nombre était beaucoup plus élevé, mais le pourcentage le même) disent « NON » ! 

On a beau se dire qu'il s'agit des réponses de lecteurs de droite, les mêmes qui viennent d'élire au Québec le Parti libéral, le plus corrompu que le Québec ait connu depuis bon nombre de décennies, dont la plupart des députés sont ceux dont tout le Québec voulait absolument se débarrasser il y a moins de deux ans, en raison de la corruption, des scandales, des enquêtes policières sur les membres du gouvernement, pour collusion, favoritisme, fraudes et autres choses aussi aimables.

Mais les réponses à ce sondage font lever le coeur. Comment peut-on adopter un animal, prétendre l'aimer et, au moindre ennui de santé, préférer le faire euthanasier (ou pire : le laisser souffrir) plutôt que de lui offrir les soins appropriés. Je ne dis pas que je n'aurais jamais recours à l'euthanasie dans le cas où il n'y aurait vraiment plus d'autre solution. Alexander, comme il l'avait promis à son siamois Harry, était là pour donner lui-même - il était médecin - l'injection fatale quand il est devenu clair que le pauvre Harry avait atteint la limite de sa vie supportable. J'en ai encore les larmes au yeux, la gorge serrée, en pensant qu'au moment où il posait ce geste d'amour ultime, d'amour certes mais absolument déchirant, envers son chat, son compagnon des treize années précédentes, Alexander ne pouvait pas ne pas penser qu'il le rejoindrait peut-être dans peu de temps. Le crabe maudit ne fait pas de discrimination et, trop souvent, il est sans pitié, d'une volonté implacable... Dans une situation comme celle d'Alexander avec son ami Harry, il est certain que je ferais comme lui ; j'essaierais d'assurer le mieux-être de l'animal, la meilleure qualité de vie, tant que cela serait possible. Mais je n'aurais ni les aptitudes ni le courage qu'a eu Alexander envers son ami ; s'il le fallait, je demanderais au vétérinaire de le faire.
Mais je suis choqué du manque de sensibilité de ces lecteurs pour qui « les vraies affaires » (entendons ici les affaires d'« argin », de confort et de biens matériels), passent bien avant, même en théorie, quand la situation ne se présente pas vraiment, bien avant la vie de leur compagnon animal. Choqué, mais au fond, pas surpris. « Plus je vois les hommes et plus j'aime mon chien. »
Ce chien, cet ami qui n'est pas encore là, fait de plus en plus sa place chez moi, concrètement car j'essaie de lui aménager de l'espace où il sera heureux ; quant à sa place dans mon coeur, elle est acquise depuis bien longtemps et elle y restera toujours, même si les circonstances devaient faire que cet ami ne s'installe jamais chez moi. Chaque jour, je consulte les naissances chez les éleveurs de bulldogs ; je leur écris, j'accumule de grandes quantités de renseignements bien concrets, en plus de lire tous les livres que je peux trouver sur les chiens en général, et sur les bulldogs en particulier. J'ai même commencé à lui acheter des jouets.

jeudi 10 avril 2014

EGO devant Dieu et devant les hommes

En relisant ce soir les commentaires échangés avec Lux, à la suite d’un article précédent, il y a deux mois et demi, je n’ai pu m’empêcher de faire le lien avec un roman que je suis en train de lire, un roman qui dormait sur mes étagères depuis quelques décennies et que je n'avais encore jamais ouvert. Il s'agit d'un roman de Robert Sabatier, « Les années secrètes de la vie d'un homme ». Son personnage principal s'appelle EGO (Emmanuel Gaspard Oth)...


Les premières lignes, les premières pages, me laissaient croire que jamais je ne parviendrais à trouver un intérêt quelconque à ce roman qui raconte l'histoire d'un Français qui, pendant ou après la guerre, je ne sais plus, quitte la France, et se retrouve au Japon dont il ne connaît ni la langue, ni la culture, ni quoi que ce soit.

Robert Sabatier à Montmartre, son « village » natal

Je trouvais fastidieuses ces longues descriptions détaillées, comme observées au microscope et rédigées comme si le sort de la science en dépendait... Puis j'ai voulu faire l'effort d'aller plus loin, de faire preuve d'une plus grande ouverture et, bien que je ne me reconnaisse pas beaucoup d'affinité avec cet aventurier, je suis content de m'être avancé vers lui car, dans sa différence, il me ressemble tout de même un peu, puisqu'il est humain.

Les Allumettes suédoises

Je lis très lentement, d'autant plus lentement que, à l'exception des réactions humaines, je ne reconnais dans ces pages pratiquement rien que je connaisse, qui fasse partie de ma culture, de mes champs d'intérêt. Je n'en suis à peu près qu'à la moitié, et je dois dire que je savoure ces pages qui me font découvrir un art de vivre, des rites, une sagesse, qui ne se déroulent pas dans le renoncement total, dans la nudité et la simplicité tels qu'on veut nous faire croire qu'ils sont essentiels à l'acquisition de la sagesse, au bonheur qui se situe bien au delà de toute sensualité, mais dont les sens ne sont pas absents. La sensualité, la volupté, le plaisir de tous les sens ne sont qu'amplifiés par le degré non pas d'abnégation, de renoncement, mais plutôt de dépassement de tous les sens.
 

Ce tableau de Nicolas Poussin, Et in Arcadia ego
se trouve à Chatsworth House, Derbyshire, Angleterre

Bref, voilà bien un livre que j'avais depuis longtemps renoncé à lire, bien qu'il soit le cadeau d'un ami aujourd'hui disparu. Et la leçon que j'en tire s'apparente à une croyance qu'avait Alexander que dans tout livre, quel qu'il soit, il y a toujours quelque chose de bon ; mais je dois dire que dans celui-ci, il semble que dans chacune des 554 pages il y ait au moins deux ou trois bonnes raisons de continuer à le lire. Il est très rare que je recommande à quelqu'un de lire tel ou tel livre ; nos choix de lectures sont éminemment personnels. Et nos motivations ne sont pas les mêmes. Quelqu'un pourrait très bien passer tout à fait à côté du sens profond d'un livre qui me semble essentiel. Les livres sont comme les renards ou, si vous préférez, comme les amis ; ils exigent qu'on les apprivoise avant de s'ouvrir vraiment à nous.


Et ce n'est pas Alexander qui dirait le contraire ! Lui qui savait, mieux que tous, apprivoiser les êtres, humains et autres et... surtout les autres.

mardi 8 avril 2014

Merci, Madame Marois !

Je ne comprends pas ce peuple qui aime s'autotsunamiser si régulièrement ! 

Je ne comprends pas ces Québécois qui ont décidé, hier, d'infliger au Québec un recul d'au moins quatre décennies.

Je peux comprendre que l'on ait envie d'envoyer des messages à un gouvernement minoritaire qui a prétendu obtenir un mandat de gouvernement majoritaire. Mais je ne comprends pas la démesure du camouflet, la force et le volume du crachat en plein visage.


Je ne comprends pas que l'on congédie à la première occasion ce gouvernement voué aux plus grands, aux plus nobles intérêts des Québécois, pour ramener au pouvoir une équipe de vieux politiciens (dans le sens le plus péjoratif du terme) associé depuis des décennies à la collusion, à la corruption, une équipe dont on a tant voulu se défaire il y a dix-huit mois à peine, une équipe d'hommes et de femmes voués à l'enrichissement personnel des amis du pouvoir, une équipe sous enquête pour des pratiques frauduleuses au cours des dernières décennies, une équipe capable de nommer à la tête des tribunaux de justice des candidats aux postes de juges, clairement identifiés à l'aide d'autocollants jaunes, en fonction du montant de leurs contributions au financement de ce Parti libéral, une équipe dont plusieurs anciens ministres qui le redeviendront risquent de se retrouver bientôt, au terme de longues enquêtes en cours, accusés de fraude et de corruption.

Je ne comprends pas mes concitoyens de choisir l'équipe de ceux qui les exploitent et qui les volent plutôt que l'équipe de ceux qui avaient entrepris de faire la lutte à la collusion, à la corruption, avec des mesures efficaces pour assurer la transparence et l'intégrité dans la gestion des finances publiques.

Je ne comprends pas cette immense majorité de Québécois qui, durant de trop longues années, exigeaient que les pratiques frauduleuses soient dénoncées, que les responsables de ces magouilles propres à une certaine équipe, puisse reporter au pouvoir cette même équipe, avant même de savoir quelles seront les accusations criminelles précises dont feront l'objet un certain nombre de ces élus, avant même de savoir quels seront les jugements et les éventuelles condamnations... Je ne comprends pas que pour une majorité de Québécois les fraudeurs et criminels d'hier, avant même d'avoir payé pour leurs crimes, soient dignes aujourd'hui qu'on leur confie la gestion des affaires de la nation.

Je ne comprends pas cette hargne persistante envers une femme qui a donné sa vie à la politique, qui a dirigé le plus grand nombre de ministères et des plus importants au Québec (Services sociaux, Santé, Éducation, Conseil du trésor, etc.), et qui n'a cessé de croire au Québec, aux Québécoises et Québécois, à l'autodétermination de ce peuple sans doute plus masochiste que libre de ses choix. Madame Marois ne méritait certes pas ce dénigrement systématique, misogyne, mesquin, volontairement cruel et peu flatteur pour ceux qui s'en donnaient à cœur joie. On aurait parlé des animaux comme on traitait Mme Marois, et la Société protectrice des animaux serait rapidement intervenue.

Mme Marois, qui a sans jamais aucune défaillance cru à la nation québécoise, au peuple québécois, au pays québécois, ne méritait certes pas la brutalité sans ménagement, le congédiement sauvage dont elle est l'objet à titre de première ministre et à titre de député, par ceux qui, le sourire carnassier aux lèvres, vont maintenant, plutôt que de s'accorder la liberté, l'autodétermination, l'affirmation légitime, digne et fière, pouvoir s'occuper tranquillement de la décoration de leur cellule...


Je suis profondément blessé par ce choix sans âme des Québécois, par l'ingratitude envers cette femme, ce gouvernement, qui avaient pour le Québec une vision noble et généreuse, par ce congédiement digne de ces chefs d'entreprise qui ne s'occupent que de « vraies affaires » et, à la moindre occasion, mettent à la porte sans préavis leurs meilleurs, leurs plus loyaux collaborateurs. Je suis blessé d'appartenir à ce peuple qui remercie ses plus ardents défenseurs comme ils congédieraient leur concierge pour se faire maintenant les concierges de ceux qui veulent leur bien et qui sauront se l'approprier.

Mais plus encore que pour moi-même et pour mes rêves d'avenir dans un pays à construire, je suis profondément blessé et j'ai honte du traitement accordé à Mme Marois qui s'est généreusement et sans réserve vouée au plein épanouissement dans toutes ses dimensions, jusqu'au bout de chacune de ses moindres ramifications, de cet étrange pays qui n'ose pas le devenir, que l'on appelle le Québec.

Le nouveau premier ministre élu l'a clairement annoncé, et ce n'était pas cette fois une « maladresse » due à l'improvisation circonstancielle : il fera du Québec une « province » comme les autres dans ce Canada qui, jour après jour, année après année, siècle après siècle, renie et bafoue ma langue, mes valeurs, ma culture, ce Canada auquel jamais je ne pourrai m'identifier.

Merci, Madame Marois, de vous être si totalement investie de la plus noble façon dans la vie politique, dans la défense des intérêts québécois, de la langue et la culture de ce peuple francophone noyé dans une mer anglophone. Merci de nous avoir permis un temps, certes trop court, de croire que le Québec marchait vers son autodétermination, vers sa souveraineté, sa pleine réalisation et son plein épanouissement. Merci de nous avoir permis de croire à l’affirmation concrète de notre nation, de ses valeurs les plus hautes, de ses idéaux les plus nobles, de ses aspirations les plus légitimes et les plus libératrices, dans toute la richesse du terme. Merci de nous avoir permis de croire encore un moment que nous étions « quelque chose comme un grand Peuple ».

lundi 7 avril 2014

L'âme d'une nation



« La langue, c'est l'ADN d'un peuple », disait Gilles Vigneault.
J'ajouterais que sa culture est l'âme d'une nation.

Si l'on en croit la rumeur, un fort pourcentage de Québécois en âge de voter s'apprêtent à troquer leur langue et leur culture contre de très vagues promesses de « vraies affaires ». Au terme d’une campagne électorale où les propositions de certains – ou plutôt : de certain, pour ne pas le nommer – se résument en phrases creuses, en vagues promesses de richesses – sans préciser à qui l’on destine ces richesses –, en tentatives de manipulation et de peur, les Québécois n’auraient-ils le choix que de renoncer à leur langue, à leur culture, à leurs valeurs communes, à leur identité collective, pour avoir accès aux « vraies affaires » ? Le gouvernement sortant n’est-il pas à la fois capable, s’il était réélu, de favoriser le développement économique tout en assurant la défense de tout ce qui fait la spécificité du Québec (non pas le caractère « distinct », qui ne peut que se comparer aux autres, mais la spécificité, son identité, sa culture, son âme) ?

Combien vaut un plat de lentilles ? Combien vaut l’âme des Québécois, que certains s’apprêtent à troquer ? Quel serait, au bout du compte, le prix réel des « vraies affaires » que l’on agite devant leurs yeux comme des hochets devant ceux d’un bébé ?

Au terme de cette campagne, les Québécois doivent choisir lequel des partis politiques formera leur prochain gouvernement ; seules deux options réalistes se présentent : d’une part, un parti d’affairistes sans intérêt pour la langue, pour la culture, pour l’identité québécoise, un parti dont le nom du chef rime avec brouillard et cauchemar, et, d’autre part, un parti pour qui « les vraies affaires » ne sont pas un idéal, pas une religion, mais un moyen d’assurer, dans le quotidien et dans l’avenir, la vitalité de notre langue, de notre culture, de notre identité.

Devant le choix à faire, des questions se posent : Y aura-t-il demain un avenir pour la langue et la culture, pour l’ADN et l’âme Québécoise ? ou accorderons-nous un mandat en blanc pour remettre, sur un plateau d’argent (les seules « vraies affaires » ?) le sort du Québec entre les mains d’Ottawa, que leur chef en soit le lobbyiste de l’industrie du pétrole ou le fils de celui qui a berné, menotté et soumis les Québécois par un contrat que nous n’avons pas signé ?

Ne nous laissons pas induire à la tentation. Les enveloppes brunes et les « post-it » ne sont pas très loin. La bouche parlant de l’abondance du cœur, ceux qui n’ont à la bouche que de « vraies affaires » démontrent par là la pauvreté et la superficialité de leur engagement.

Combien vaut un plat de lentilles ?
Combien vaut l’âme québécoise ?
« À quoi sert au Québec de gagner l’univers de vraies affaires s’il vient à perdre son âme ? »


Brouillard, cauchemar, Philippe Couillard
Le parti des «affaires », pas souvent claires
L'ami de la tyrannie d'Arabie saoudite
L'éventuel signataire, sans consultation du peuple,
de la constitution canadienne rejetée par les Québécois

Vraiment !
Québécois, réveillez-vous !


L'heure est grave !

Le choix est on ne peut plus clair

L'expérience : Pauline Marois,
Première ministre du Québec

La jeunesse : Léo Bureau-Blouin,
plus jeune député du Québec


L'expérience et la jeunesse au service des Québécois

samedi 5 avril 2014

Triste anniversaire d'un événement joyeux

Il y a trente-deux ans, au petit matin du 5 avril, dans la jolie chambre d'une maternité anglaise, une mère venait de mettre au monde un petit garçon, un petit ange merveilleux, déjà si visiblement voué à un destin exceptionnel. La mère, bien sûr, le père, un garçon de deux ans déjà si heureux d'accueillir son petit frère, une grand-mère ravie, la meilleure amie de la mère étaient, tous là pour souhaiter la bienvenue à cet petit ange qui allait devenir un nouveau Petit Prince. Durant vingt-sept ans, il aura émerveillé la vie des privilégiés qui l'entouraient.


Aujourd'hui, je sais que je ne suis pas le seul à souligner cet anniversaire, à ne pas pouvoir oublier ce qui nous manque pour nous concentrer sur les joies partagées. En ce qui me concerne, aussi longtemps que je vivrai, Alexander, ce Petit Prince anglais, sera ma plus grande source d'inspiration et, malgré son absence, ma principale raison de vivre.


Je pense à son Petit Prince qui dort maintenant seul dans le berceau de son enfance, je pense à son jumeau, le grand marronnier rose avec qui Alexander allait partager son chocolat de l'après-midi, en lui racontant plein de choses afin qu'il ne s'ennuie jamais, à qui il prêtait son cache-nez lorsqu'il faisait trop froid... Je pense aussi à un grand bulldog qui, maintenant dans une superbe campagne anglaise, entouré de chevaux et de tant d'autres amis, j'en suis sûr, au fond de son coeur et de sa mémoire, doit attendre le retour de son meilleur ami... 

Je suis de tout mon coeur avec les parents et amis qui souligneront aujourd'hui ce nouvel anniversaire de naissance. Et mes pensées et mes prières sont tout particulièrement tournées vers Charles, le frère aîné inconsolable qui, plus que jamais, est orphelin.

jeudi 3 avril 2014

Notre amie la Lune

Photo : NASA

Vous ne vous en souvenez peut-être pas, mais notre amie la Lune serait née 95 millions d'années après le début du Système solaire. Alors que celui-ci se serait formé il y a 4,56 milliards d'années (ça donne un peu le vertige, non ?).

La Lune serait née d'une collision de la Terre, encore bébé, avec une autre planète ressemblant à Mars. La Lune serait en fait un agrégat des débris de la collision. Maintenant qu'il y est, je demanderai à Alexander d'étudier cette hypothèse ; mais au fond, ce qui l'intéresse, lui, c'est sa douce lumière, son rôle de témoin de la nuit, de complice des amoureux, d'inspiration des poètes...


Pour les indécrottables scientifiques, elle n'a pas fini de dévoiler ses secrets. Une équipe de planétologues français, allemands et états-uniens de l'Observatoire de la Côte d'Azur, à Nice, ont tenté de dater plus précisément l'âge de la Lune en se basant sur des simulations et en étudiant la composition chimique du manteau de la Terre. On viendra dire, après cela, que les manteaux ne servent à rien !

mercredi 2 avril 2014

Si Dieu le veut

Il semblerait, selon des adeptes fortement « motivés » de certaines religions, que Dieu Lui-même, qu'il se nomme Dieu, Yahvé, Mahomet, ou comme on voudra, exige, sous peine de mort ou de damnation éternelle, que l'on porte certaines pièces de vêtement, et même de couleurs déterminées... Et il paraît que, ainsi accoutrées, ces personnes si motivées, peuvent très bien représenter un État laïque dans les services qu'il offre à ses citoyens, que ceux-ci soient agnostiques, athées, ou croyants même de l'une ou l'autre des multiples sectes ou religions...

Il me semble que si Dieu avait jugé essentiel que l'on portât un couvre-chef, un foulard, une burka, un poignard, ou quoi que ce soit d'autre, Il n'est pas si bête ; il y aurait pensé il y a très longtemps : il nous aurait tous créés avec un bonnet permanent sur la tête (même agrémenté de cheveux qui dépassent, comme ces poupées déjà coiffées que certains enfants adorent,), avec un foulard à la place des cheveux ; il aurait créé les femmes sans visage et sans aucun attribut féminin, au lieu de les obliger à acheter, même en solde, des mètres et des mètres de tissus les plus morbides qui soient.

Il me semble que Dieu, quel que soit Son nom, est plus intelligent que cela.