lundi 7 avril 2014

L'âme d'une nation



« La langue, c'est l'ADN d'un peuple », disait Gilles Vigneault.
J'ajouterais que sa culture est l'âme d'une nation.

Si l'on en croit la rumeur, un fort pourcentage de Québécois en âge de voter s'apprêtent à troquer leur langue et leur culture contre de très vagues promesses de « vraies affaires ». Au terme d’une campagne électorale où les propositions de certains – ou plutôt : de certain, pour ne pas le nommer – se résument en phrases creuses, en vagues promesses de richesses – sans préciser à qui l’on destine ces richesses –, en tentatives de manipulation et de peur, les Québécois n’auraient-ils le choix que de renoncer à leur langue, à leur culture, à leurs valeurs communes, à leur identité collective, pour avoir accès aux « vraies affaires » ? Le gouvernement sortant n’est-il pas à la fois capable, s’il était réélu, de favoriser le développement économique tout en assurant la défense de tout ce qui fait la spécificité du Québec (non pas le caractère « distinct », qui ne peut que se comparer aux autres, mais la spécificité, son identité, sa culture, son âme) ?

Combien vaut un plat de lentilles ? Combien vaut l’âme des Québécois, que certains s’apprêtent à troquer ? Quel serait, au bout du compte, le prix réel des « vraies affaires » que l’on agite devant leurs yeux comme des hochets devant ceux d’un bébé ?

Au terme de cette campagne, les Québécois doivent choisir lequel des partis politiques formera leur prochain gouvernement ; seules deux options réalistes se présentent : d’une part, un parti d’affairistes sans intérêt pour la langue, pour la culture, pour l’identité québécoise, un parti dont le nom du chef rime avec brouillard et cauchemar, et, d’autre part, un parti pour qui « les vraies affaires » ne sont pas un idéal, pas une religion, mais un moyen d’assurer, dans le quotidien et dans l’avenir, la vitalité de notre langue, de notre culture, de notre identité.

Devant le choix à faire, des questions se posent : Y aura-t-il demain un avenir pour la langue et la culture, pour l’ADN et l’âme Québécoise ? ou accorderons-nous un mandat en blanc pour remettre, sur un plateau d’argent (les seules « vraies affaires » ?) le sort du Québec entre les mains d’Ottawa, que leur chef en soit le lobbyiste de l’industrie du pétrole ou le fils de celui qui a berné, menotté et soumis les Québécois par un contrat que nous n’avons pas signé ?

Ne nous laissons pas induire à la tentation. Les enveloppes brunes et les « post-it » ne sont pas très loin. La bouche parlant de l’abondance du cœur, ceux qui n’ont à la bouche que de « vraies affaires » démontrent par là la pauvreté et la superficialité de leur engagement.

Combien vaut un plat de lentilles ?
Combien vaut l’âme québécoise ?
« À quoi sert au Québec de gagner l’univers de vraies affaires s’il vient à perdre son âme ? »


Brouillard, cauchemar, Philippe Couillard
Le parti des «affaires », pas souvent claires
L'ami de la tyrannie d'Arabie saoudite
L'éventuel signataire, sans consultation du peuple,
de la constitution canadienne rejetée par les Québécois

Vraiment !
Québécois, réveillez-vous !


L'heure est grave !

Le choix est on ne peut plus clair

L'expérience : Pauline Marois,
Première ministre du Québec

La jeunesse : Léo Bureau-Blouin,
plus jeune député du Québec


L'expérience et la jeunesse au service des Québécois

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