... ou ne pas prendre ses désirs pour la réalité
Non, non, ne vous réjouissez pas trop tôt : je n'ai pas encore rencontré un nouvel amour (même si mon coeur bat souvent plus vite à l'évocation d'un certain être). Je veux simplement vous faire entendre une chanson qui n'est pas tout à fait dans le style que l'on entend aujourd'hui (et je dis cela sans nostalgie particulière puisque j'écoute aussi bien de la chanson contemporaine que des chanson plus anciennes et si l'on pouvait trouver des enregistrements de musique de l'Antiquité grecque, par exemple, je serais sans doute un fidèle auditeur).
Le 2 octobre dernier, dans mon billet « Fleur bleue », j'évoquais une certaine bohème que me rappelait une chanson de Renaud que je venais de découvrir. Dans les commentaires à la suite de ce billet, Simeric suggérait Fréhel comme chanteuse évoquant le Paris d'avant-guerre (la Deuxième Guerre mondiale). Je connaissais l'existence de Fréhel, qu'il m'arrive d'écouter. Dans mes souvenirs indirects (je n'ai pas connu personnellement cette époque mais quand j'étais à Paris, on m'en parlait souvent), Fréhel est en bonne compagnie : Misstinguet (qui l'a précédée), Josephine Baker, Édith Piaf, Lucienne Boyer, Marie Dubas, Patachou, pour ne nommer que quelques femmes.
Fréhel est née en 1891 et décédée en 1951. Si on veut en savoir plus à son sujet, on aura plaisir à parcourir ce site que je viens de découvrir.
En fait, je suis content de pouvoir enfin mettre de la musique dans ce blogue, grâce à Danaé qui m'a fourni l'adresse de Radioblogclub. Merci Danaée.
Voici Fréhel :
Et pour les nostalgiques du vieux Montmartre (que je n'ai pas connu, rassurez-vous) :
samedi 14 octobre 2006
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8 commentaires:
j'aime beaucoup ( peut être plus que Piaf (plus d'esprit) - mais je la croyais de cinquante ans ou presque plus vieille
Bonjour Brigetoun très matinale. J’ai à peine eu le temps de mettre en ligne ce billet que déjà vous l’avez commenté ;o) Mais ma réponse a été beaucoup plus longue à s’afficher ; j’ai recommencé ce commentaire au moins dix fois et à chaque fois Blogger me répond que mon blogue n’existe pas et du coup, il fait disparaître le commentaire : toujours aussi farceur, ce Blogger !
J’aime beaucoup Fréhel aussi. Je viens d’écouter quelques airs de Damia ; c’est beaucoup plus sombre.
Chouette! Contente que ça fonctionne si bien. Merci pour ces airs du vieux Paris...
Oui, Danaé, ça fonctionne bien : un vrai jeu d'enfant. Merci encore. Cependant, je ne trouve pas certaines chansons que je voulais mettre en ligne, comme « le gringalet », de Renaud ;o(
Merci pour cette virée dans le vieux Montmartre!
Hep! Au fait, des enregistrements de musique antique, ça existe! Bon, évidemment, il y a une part de recréation dans ces réinterprétations, mais aussi un vrai travail d'archéologue:
musique de la Grèce antique, Atrium Musicae de MAdrid, Gregorio Paniagua
Je ne connaissais pas du tout... je ne suis vraiment pas cultivée sur mon propre pays !! :o)
Merci, cher Pitou, de me rappeler l'existence de ce disque : je l'ai en effet dans ma discothèque depuis plusieurs années, mais comme je ne fais presque plus jouer mes disques qu'à partir de mon ordinateur, j'avais oublié celui-ci que je n'avais pas enregistré...
J'en ai réécouté des extraits sur le site de la Fnac.
On y présente un autre enregistrement de musique de la Grèce ancienne qui serait nettement supérieur à celui de l'Atrium Musicae de Madrid mais, malheureusement, on n'en présente pas d'extrait : http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1123934&OrderInSession=1&Mn=1&SID=fef87cf1-b071-6e3d-88b5-5c4b703f97de&TTL=121120062151&Origin=FnacAff&Ra=-29&To=0&Nu=1&UID=001c322b6-e81e-cb11-5a72-78857e306acd&Fr=3
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