vendredi 7 novembre 2008

Aimer...


« ... Il ne se demandait pas "pourquoi" il l'aimait,
ni "
comment". Il l'aimait... »
Michel del Castillo, Tanguy

5 commentaires:

Beo a dit…

Quelle belle illustration! Tout comme ton horloge dont la trotteuse est en forme de coeur ;)

Anonyme a dit…

Merci si tant pour me parler de "Tanguy"..c'est un livre tres boulversant. Plein de mot si terrible et des autre si plein d'amour. Je le tres aimer. Il me apporter beaucoup de chose et me aprit aussi beaucoup.
Le monde terifiant du guerre qui a permeter pour laiser se epanouir un amitie si beau entre Tanguy et Gunther, dans ce enfer du camp de concentration, qui a permeter aussi a un religieux pour ouvert son coeur pour aider ce enfant tres meurtri. Et des autres merveileux moment que person qui le liser pouver le oublier alors.
Je croive "Tanguy"il pouver etre le petit frere de tout le gens qui soufrer du guerre ce moment partout sur le planet. Jesper c'est encore des Gunther et des Pere Pardo pour les aimer et les soutener.
Merci Alcib.

Alcib a dit…

Béo : Merci ! Tu auras compris que cette image et l'horloge sont en effet liées dans mon esprit, même si elles ne sont pas venues à moi en même temps.
J'ai mis l'horloge une nuit où je m'étais réveillé et en cherchant un renseignement pour écrire un éventuel article, je suis tombé sur cette horloge : elle me semblait indispensable, pour exprimer l'importance de mettre son coeur et son amour dans chaque seconde qui passe...
Je trouve aussi cette image très belle, très évocatrice. On peut l'interpréter de diverses façons et si quelqu'un veut exprimer sa façon de l'interpréter j'en serai ravi.
Elle me semblait appropriée pour illustrer ce matin cette citation de « Tanguy », roman de Michel del Castillo...

Beo a dit…

Je crois que j'ai aussi compris ce que la chanson de Vigneault, chantée par Rufus sur mon billet t'évoque..

Mais je peut me tromper aussi.

Je viens de regarder un film tout à fait magique!

Nuits blanches à Seatlle avec Meg Ryan et Tom Hanks. Une histoire comme on aimeraient tous en vivre!!!

Alcib a dit…

Alexander : Je suis vraiment heureux que tu aies aimé « Tanguy ». J'ai l'impression de choisir mes lectures avec des critères tellement subjectifs, personnels, que je ne sais pas toujours si je devrais les recommander à mes amis, à ceux que j'aime.
Si on me demande des listes, je suis toujours un peu embêté car alors il faut que je fasse un choix intellectuel, à froid. Or, je crois que c'est dans la conversation, lorsque je sens une sympathie pour un sujet, que je peux le mieux parler des livres que j'aime.
Tu as entièrement raison : s'il n'y avait pas aussi, dans « Tanguy », de très beaux moments de complicité, d'amitié, d'amour, même s'ils sont toujours trop brefs, ce roman serait insupportable. C'est aussi l'espoir qui court tout le long de ce récit. Et l'on sait que cet espoir a eu des suites heureuses car ce petit garçon abandonné, trahi, maltraité, crevant de faim et de froid en plus de subir les atrocités de ses maîtres, est devenu l'écrivain qui, depuis 55 ans, nous donne de si beaux livres.
Oui, j'espère que ton voeu sera exaucé : qu'ailleurs dans le monde, là où souffrent des enfants, on trouvera des Gunther et des Pères Pardo pour leur permettre de croire qu'un jour la lumière et la paix viendront.
Sans souffrir nous même des atrocités de la guerre, je crois que nous pouvons aussi reconnaître Tanguy comme un petit frère en espérant qu'il saura nous ouvrir les yeux.
Il y a partout, autour de nous et en nous, des êtres qui souffrent et qui attendent un peu d'attention et de réconfort. Sans nous transformer tous en Petits frères des pauvres ou en Médecins sans frontières, un peu d'attention ne pourra que nous rendre plus humains.
Et cette attention à nos semblables n'est pas tellement différente de celle que nous pouvons accorder aux bêtes, aux plantes, à la nature, à la Terre, à la Vie...