Vous me pardonnerez ce titre anglais : il me trotte dans la tête depuis plusieurs jours comme une ritournelle et je n'arrive pas à m'en défaire. Il me rappelle un vieux film des années 70, que j’ai vu à la télévision, moi, dans les années 80, car il était diffusé à la télévision chaque année durant le temps de Noël.
« The Homecoming » se déroule en Virginie en 1933, durant la grande dépression économique et raconte l’histoire d’une famille nombreuse, les Waltons, vivant sur une ferme dans les montagnes. La veille de Noël, toute la famille attend le retour de John Walton, le père qui, pour faire vivre sa famille, a dû trouver du travail à la ville à environ cinquante milles de chez lui et qui doit rentrer cà la maison pour célébrer Noël avec les siens. En attendant le retour du père, on apprend à connaître les membres de la famille, le caractère et la personnalité de chacun, les valeurs, les habitudes, les traditions familiales, etc. Ce film a donné naissance, dans les années 80, à une série d’émissions, « The Waltons ». Il avait toutefois été précédé en 1963 d'un autre film, que je ne me souviens pas d'avoir vu, « Spencer's Mountain ».
À une certaine époque de ma vie, je regardais religieusement, la nuit, la rediffusion de ces émissions. Chaque épisode était raconté par John Boy Walton, le plus âgé des garçons, qui devait avoir quinze ou seize ans, qui tenait son journal tous les soirs en secret de tous, de ses parents, en particulier. Il rêve d'entreprendre des études universitaires, de devenir écrivain, mais il ne croit pas que sa famille aura les moyens de lui faire réaliser son rêve. Aussi est-il surpris de voir son père lui offrir en cadeau de Noël du papier à écrire... John Boy était un adolescent modèle, étonnamment sage pour son âge. Il était un exemple pour ses frères et sœurs, mais aussi pour les jeunes téléspectateurs. Chaque année, à Noël, je repense à ce film et à cette série télévisée qui m’a tellement fait rêver…
« The Homecoming » se déroule en Virginie en 1933, durant la grande dépression économique et raconte l’histoire d’une famille nombreuse, les Waltons, vivant sur une ferme dans les montagnes. La veille de Noël, toute la famille attend le retour de John Walton, le père qui, pour faire vivre sa famille, a dû trouver du travail à la ville à environ cinquante milles de chez lui et qui doit rentrer cà la maison pour célébrer Noël avec les siens. En attendant le retour du père, on apprend à connaître les membres de la famille, le caractère et la personnalité de chacun, les valeurs, les habitudes, les traditions familiales, etc. Ce film a donné naissance, dans les années 80, à une série d’émissions, « The Waltons ». Il avait toutefois été précédé en 1963 d'un autre film, que je ne me souviens pas d'avoir vu, « Spencer's Mountain ».
À une certaine époque de ma vie, je regardais religieusement, la nuit, la rediffusion de ces émissions. Chaque épisode était raconté par John Boy Walton, le plus âgé des garçons, qui devait avoir quinze ou seize ans, qui tenait son journal tous les soirs en secret de tous, de ses parents, en particulier. Il rêve d'entreprendre des études universitaires, de devenir écrivain, mais il ne croit pas que sa famille aura les moyens de lui faire réaliser son rêve. Aussi est-il surpris de voir son père lui offrir en cadeau de Noël du papier à écrire... John Boy était un adolescent modèle, étonnamment sage pour son âge. Il était un exemple pour ses frères et sœurs, mais aussi pour les jeunes téléspectateurs. Chaque année, à Noël, je repense à ce film et à cette série télévisée qui m’a tellement fait rêver…
Le monde a bien changé depuis l'époque évoquée par John Boy Walton, même si l'on a l'impression, à lire les journaux ou à écouter les bulletins de nouvelles, qu'il y a un lien entre la situation économique des années 30 et la crise financière actuelle. Ce n'est toutefois pas ce que j'avais en tête en commençant ce billet.
Lundi dernier, je vous le disais dans ce billet, mon amour partait en voiture avec armes et bagages (les inséparables chien et chat, ses boîtes de gâteaux confectionnés pour l'occasion, vêtements, articles de toilette, lecture et tous les objets dont on ne peut se passer durant plus de quelques heures), pour aller passer Noël chez sa grand-mère, à la campagne.
Après un long trajet en voiture, quelque peu ralenti par les conditions hivernales, mon amour est enfin arrivé chez sa grand-mère qui l’attendait.
Pour faire oublier le froid et la fatigue du voyage, sa grand-mère a préparé du thé, des muffins, de la marmelade, qu’ils ont pris ensemble devant le feu qui brûlait dans la grande cheminée de la cuisine, cette cheminée que nous avions déjà évoquée, où je voudrais que l’on puisse s’asseoir un soir d’automne, lui et moi, avec sa grand-mère afin qu’elle nous parle de lui, qu’elle nous raconte des souvenirs, parmi les plus heureux de l’enfance du petit garçon.
En cette fin d’après-midi d’hiver, la nuit déjà tombée, ils ont parlé un peu de tout, du trajet en voiture, du temps, du programme des prochains jours, des invités qui viendront, très nombreux, pour le réveillon et les jours suivants. Mon amour, qui n’aime pas trop ressembler à un pingouin, aura obtenu déjà que la tenue vestimentaire ne soit pas trop rigoureuse. Pour l’occasion, le chien aura tout de même son nœud papillon noir (il est toujours très fier de porter cet ornement vestimentaire dont la couleur varie selon les occasions).
Puis il est monté à sa chambre pour y ranger ses affaires. Un gros bouquet de fleurs avait été posé sur une table. Des guirlandes d’hortensias séchés, confectionnées par les soins de la grand-mère, pendaient du haut de la corniche de la grande armoire, de la cheminée et devant la fenêtre et une couronne était accrochée à la porte. Sur un meuble, un grand compotier de clémentines et des chocolats. Il pourra déposer sur un coin du manteau de la cheminée la jolie sculpture du petit Côme en biscuit de porcelaine qui a fait le voyage avec lui.
Dans un coin de la chambre, le cheval de bois qu’il a si souvent chevauché la nuit, pour le consoler, disait-il, de ne pas être un vrai cheval. Ensemble, ils ont gagné tant de batailles et j’espère qu’ils en gagneront encore d’autres, bien réelles. Les chevaux ont bonne mémoire ; celui-ci ne fait pas exception. Et pour évoquer les belles années qu’ils ont partagées, il a conservé au cou le joli ruban écossais que le petit garçon y avait noué.
Mon amour retrouvera son grand lit à baldaquin. Le chien et le chat auront aussi chacun leur lit, joliment décoré de coussins confortables ; le chat aura droit à une bouillotte enveloppée dans un beau tissu à carreaux.
À la fin de la soirée, quand chacun regagnera sa chambre, mon amour trouvera son lit déjà réchauffé ; il n’aura qu’à s’y glisser avec un livre avec, à portée de main, des chocolats, des fruits, une boisson chaude. Le chien qui a longuement couru dans le parc en arrivant, fou de joie de retrouver les bonnes odeurs de la campagne, ne tardera pas à ronfler et le chat n’aura pas longtemps quitté sa bouillotte.
Quant à mon amour, avant de se plonger un peu dans un livre (il en a toujours plusieurs près de son lit), il m’écrira pour me raconter son arrivée, sa soirée, pour me décrire le décor et l’ambiance de sa chambre afin que je puisse mieux penser à lui dans son univers d'enfant et, même à distance, partager ses rêves.
Lundi dernier, je vous le disais dans ce billet, mon amour partait en voiture avec armes et bagages (les inséparables chien et chat, ses boîtes de gâteaux confectionnés pour l'occasion, vêtements, articles de toilette, lecture et tous les objets dont on ne peut se passer durant plus de quelques heures), pour aller passer Noël chez sa grand-mère, à la campagne.
Après un long trajet en voiture, quelque peu ralenti par les conditions hivernales, mon amour est enfin arrivé chez sa grand-mère qui l’attendait.
Pour faire oublier le froid et la fatigue du voyage, sa grand-mère a préparé du thé, des muffins, de la marmelade, qu’ils ont pris ensemble devant le feu qui brûlait dans la grande cheminée de la cuisine, cette cheminée que nous avions déjà évoquée, où je voudrais que l’on puisse s’asseoir un soir d’automne, lui et moi, avec sa grand-mère afin qu’elle nous parle de lui, qu’elle nous raconte des souvenirs, parmi les plus heureux de l’enfance du petit garçon.
En cette fin d’après-midi d’hiver, la nuit déjà tombée, ils ont parlé un peu de tout, du trajet en voiture, du temps, du programme des prochains jours, des invités qui viendront, très nombreux, pour le réveillon et les jours suivants. Mon amour, qui n’aime pas trop ressembler à un pingouin, aura obtenu déjà que la tenue vestimentaire ne soit pas trop rigoureuse. Pour l’occasion, le chien aura tout de même son nœud papillon noir (il est toujours très fier de porter cet ornement vestimentaire dont la couleur varie selon les occasions).
Puis il est monté à sa chambre pour y ranger ses affaires. Un gros bouquet de fleurs avait été posé sur une table. Des guirlandes d’hortensias séchés, confectionnées par les soins de la grand-mère, pendaient du haut de la corniche de la grande armoire, de la cheminée et devant la fenêtre et une couronne était accrochée à la porte. Sur un meuble, un grand compotier de clémentines et des chocolats. Il pourra déposer sur un coin du manteau de la cheminée la jolie sculpture du petit Côme en biscuit de porcelaine qui a fait le voyage avec lui.
Dans un coin de la chambre, le cheval de bois qu’il a si souvent chevauché la nuit, pour le consoler, disait-il, de ne pas être un vrai cheval. Ensemble, ils ont gagné tant de batailles et j’espère qu’ils en gagneront encore d’autres, bien réelles. Les chevaux ont bonne mémoire ; celui-ci ne fait pas exception. Et pour évoquer les belles années qu’ils ont partagées, il a conservé au cou le joli ruban écossais que le petit garçon y avait noué.
Mon amour retrouvera son grand lit à baldaquin. Le chien et le chat auront aussi chacun leur lit, joliment décoré de coussins confortables ; le chat aura droit à une bouillotte enveloppée dans un beau tissu à carreaux.
À la fin de la soirée, quand chacun regagnera sa chambre, mon amour trouvera son lit déjà réchauffé ; il n’aura qu’à s’y glisser avec un livre avec, à portée de main, des chocolats, des fruits, une boisson chaude. Le chien qui a longuement couru dans le parc en arrivant, fou de joie de retrouver les bonnes odeurs de la campagne, ne tardera pas à ronfler et le chat n’aura pas longtemps quitté sa bouillotte.
Quant à mon amour, avant de se plonger un peu dans un livre (il en a toujours plusieurs près de son lit), il m’écrira pour me raconter son arrivée, sa soirée, pour me décrire le décor et l’ambiance de sa chambre afin que je puisse mieux penser à lui dans son univers d'enfant et, même à distance, partager ses rêves.
6 commentaires:
Cette magnifique photo m'aidera à patienter!
Bon réveillon et bon cipâte ;)
Béo : Merci. Il faudra patienter jusqu'à demain, le 25, car je dois partir dans quelques minutes et le cipâte n'attend pas ;o)
Joyeux réveillon à toi, à ton chéri et à Loukoum,.
Voilà; je viens de lire ce magnifique billet et je t'avoue que moi aussi j'aimerais me retrouver chez cette bonne mère grand ;)
Béo : Merci. J'espère aussi y venir bientôt avec ce jeune homme que j'aime. J'ai été hésitant pendant toute la rédaction de ce texte, à utiliser le terme « grand-mère » car dans mon esprit elle n'a de « grand-mère » que l'amour immense qu'elle porte à ses petits-enfants. Bien qu'elle soit sa « grand-mère », cette femme merveilleuse a conservé, comme son petit-fils, son âme d'enfant.
Is it such a shame to write a tittle in english that you have to beg your pardon?
Alexander : Je suis heureux de te retrouver ici. Il y avait longtemps, il me semble.
Non, Alexander, il n'est pas du tout honteux de donner un titre anglais à un article, loin de là.
Pourquoi ai-je demandé pardon ? Je ne sais pas au juste. Sans doute, en partie, parce que le blogue est écrit en français et, sauf erreur, je crois que les titres ont toujours été en français (mais je n'ai pas vérifié).
En partie, il s'agissait sans doute d'une formule de politesse qui ne m'empêchait nullement de conserver mon titre en anglais ; je suis désolé si ma formule de politesse (qui n'avait peut-être pas lieu d'être) a pu t'offenser, toi. Enfin, je crois qu'il y avait un peu d'ironie dans la formule car il y avait une intention peu cachée d'annoncer que le contenu de l'article mettrait en évidence des traditions plus (more) anglaises que françaises...
Mais, tout compte fait, il était idiot de ma part de d'écrire ces mots qui, dans mon esprit, étaient davantage une formule, qu'une pensée réfléchie.
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