L'hymaje vien dissi
mercredi 18 août 2010
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Que vous arriviez ici par hasard ou parce qu'on vous en a indiqué le lien, soyez le bienvenu. Vous n'y trouverez cependant rien de croustillant, de spectaculaire ou quoi que ce soit qui ait un lien avec la mode ou même l'actualité criante...
9 commentaires:
Ah lala.....
Ce n'est pas pour rassurer personne que je dirai qu'ici ce n'est guère mieux :(
Béo : Je crois que mon commentaire se limitera au titre de cet « article » : Sans commentaire ! »
Je suis si souvent en colère quand j'entends les animateurs de radio et de télévision. Que les gens dans la vie courante fassent des erreurs et s'expriment mal, c'est moins grave (même si pour moi cela relève de la médiocrité bien entretenue). Mais que les animateurs de radio et de télévision, scandaleusement bien rémunérés, ignorent les règles les plus élémentaires de la grammaire, c'est impardonnable. Sans se transformer en professeurs, ces gens-là devraient donner l'exemple mais chez eux aussi la médiocrité domine... et, comme pour la peste, ils n'en mourront pas tous, mais tous en sont atteints !
Il y a toutefois des exceptions : Charles Tisseyre, pour n'en nommer qu'un seul, est absolument remarquable.
Quelle désolation en effet. J'en ai assez d'entendre les journalistes dire et écrire des anglicismes à répétition. On n'a plus le sentiment d'urgence nationale qu'on avait. À qui la faute? Un peu tout le monde.
Je suis quand même surpris, Beo, que l'Helvétie soit contaminée aussi ?!?
Je m'ennuie du Frère Untel. À quand les «Insolences» nouvelle génération?
Alcib! Je suis entièrement d'accord avec toi en ce qui concerne Charles Tisseyre; il a de qui tenir quand même. J'ajouterais aussi Boukar Diouf, ce québécois multiculturel tissé serré.
Lux : Il y a longtemps (quelques années), que je me retiens pour ne pas écrire un billet sur cette « médiocrité ambiante » dont parle Denys Arcand, et qui ne concerne pas que la langue. Je crois que mon médecin serait d'accord avec moi : l'écrire serait très mauvais pour ma tension artérielle ;o)
J'ai commencé, il y a plusieurs mois, un article sur la médiocrité... puis je l'ai mis de côté car il serait trop long.
Je crois que la contamination n'est pas exactement la même au Québec qu'en Europe, si l'on ne pense qu'à la langue. Les jeunes Québécois ne font pas les mêmes fautes, me semble-t-il, que les jeunes Français, par exemple.
Tu as raison au sujet de Boukar Diouf : c'est toujours un charme de l'entendre parler, d'autant plus qu'il ne se prend pas au sérieux. Il a, je trouve, une façon absolument charmante d'amuser tout en nous donnant de si pertinentes leçons, notamment sur la langue. Voilà en effet quelqu'un que l'on ne peux pas taxer de médiocrité.
Heureusement il y en a quelques autres, dont Simon Durivage chez les journalistes.
Il y a en ce moment une publicité télévisée qui m'énerve ! Je crois que c'est pour faire la promotion des aliments du Québec. On y dit (à peu près) : « À tous les jours, nous faisons des efforts... » ; « Tous les jours... » ce serait bien suffisant ; il n'est pas nécessaire d'y mettre un « À » devant. Et celle-là, rares sont les journalistes et présentateurs de nouvelles qui ne la font pas.
Pour la contamination: je parlais essentiellement de l'écrit.
Pour la communication audiovisuelle: c'est clair que la qualité est supérieure en Suisse. C'est d'ailleurs c'est ce qui m'enlève tout mon plaisir parfois d'écouter RDI ou LCN. Je tique sur certains tics.... du style: le journaliste qui réponds invariablement EXACTEMENT à toutes les questions du chef de pupitre!
Mais j'ajouterai quand même que chaque pays a ses tics... par contre ici: pas grand chose qui blesse mon oreille :)
Béo : En écrivant mon commentaire, je pensais aux distinctions entre la langue parlée et la langue écrite, mais je m'aperçois que je me suis attardé surtout à la langue parlée.
Je déplore aussi le manque de vocabulaire des journalistes, animateurs, etc. Ceux qui répètent les « EXACTEMENT » font sans doute un effort ; on leur a sûrement dit qu'il fallait cesser de dire « DÉFINITIVEMENT » et, comme des enfants pris en faute et punis, ils essaient d'éviter la punition...
Quand je parle de médiocrité, je pense aussi à toutes les personnalités, comédiens et autres qui, ayant reçu une bonne éducation et faisant partie des personnes dites cultivées, s'interdisent d'utiliser un vocabulaire précis ou soigné pour éviter de sortir du rang, d'être considérés par la « masse » comme des prétentieux. Le principe du « consensus » s'applique là aussi : on ne veut pas se faire remarquer (autrement que par des singeries, dans certains cas ; mais les singeries font rire ceux qui n'aiment pas la rigueur). C'est le nivellement par le bas.
La médiocrité ne concerne pas seulement la langue : elle contamine à peu près tous les aspects de la vie au Québec, sauf la vie professionnelle et la créativité chez les vrais...
Quant à la langue écrite, elle n'est en général pas très riche au Québec, mais sur Internet, par exemple, on trouve moins, il me semble, d'écriture au son que sur les forums européens.
La grammaire et la syntaxe souffrent au Québec, mais pas de la même manière que sur les sites européens...
Quant au vocabulaire, j'aime beaucoup cette réponse d'Hervé Sériex à qui l'on demandait son avis sur la langue au Québec : z On ne pense qu'avec les mots que l'on a. »
En lisant le mince hebdomadaire gratuit de Lausanne il y a quelques minutes.... j'ai tiqué sur un mot.
C'est un exemple typique des fautes courantes dans les petits journaux où certains journalistes n'ont pas le réflexe de réfléchir longtemps avant d'imprimer.
Extrait de la phrase: pour montrer qu'ils sont capables de râtisser large en s'ajoignant le soutien de deux personnalités.... blablabla.
Ajoignant du verbe ajoindre bien évidemment, hihihihi!
Du coup le correcteur automatique d'ici m'a fait voir la faute qu'il y a aussi sur ratissage, ah lala!
Béo : Une faute dans un article de journal qui a été rédigé et imprimé en vitesse, ça me dérange moins que les fautes répétées jour après jour par les mêmes personnes, à la radio et à la télévision ; dans ce cas elles ne peuvent parler de « coquille », de faute de frappe.
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