Si, par leur nature même,
le passé attriste et
le futur inquiète,
il ne reste de
sérénité possible
que dans le présent.
le passé attriste et
le futur inquiète,
il ne reste de
sérénité possible
que dans le présent.
dimanche 15 août 2010
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16 commentaires:
Alcib,
Tu n'as pas idée combien ce commentaire me rejoint en ce moment.
Le présent est en effet le grand négligé de cette ère dans laquelle nous vivons.
RAnnieB : Ce message, je l'adresse d'abord à moi-même et, pour essayer de l'oublier moins souvent, je l'ai écrit en gros caractères...
Tu sais toujours trouver la chose juste à me dire au bon moment :) Bon courage à toi!
Dr. CaSo : On pourrait croire que le hasard fait bien les choses. Je crois plutôt que les vérités simples sont toujours opportunes, à chaque instant.
Une vérité pleine de sagesse que je tente d'appliquer quotidiennement.
Pas facile quand on côtoie des gens qui se préoccupe de la météo à trois jours d'avance au lieu de profiter de celle du jour :(
Béo : Effectivement, ce n'est pas toujours facile.
Habituellement, quand j'y pense, je ne consulte pratiquement la météo que lorsque je suis sur le point de sortir.
Étrangement, je suis assez déchiré entre le rappel de tous ces moments si intenses partagés avec Alexander, lui qui, sans oublier le passé, savait tellement bien vivre et s'émerveiller du moment présent, et l'effort de, justement, vivre le moment présent.
J'essaie de trouver ma façon de vivre le présent en tenant compte de la présence d'Alexander.
Je serais pourtant prêt à donner une grande partie de mon futur pour pouvoir changer une partie du passé afin que le présent soit plus riche de sa présence, de sa capacité d'émerveillement...
Je comprends et tout ça fait partie de la première année d'absence.
Profiter du temps présent n'exige en rien de renier le passé. En principe ce passé fait partie de notre présent aussi :)
Béo : Merci de dire si bien ce que je voulais dire : le présent est aussi fait de ce passé si proche...
Tu sais Alcib, si tu as rejoint si profondément Alexander par tes témoignages exprimés sur ton blogue, c'est parce qu'il se reconnaissait en toi. Une bonne partie de ta personnalité devait déjà exister en lui.
Et si tu as été rejoint toi aussi, c'est qu'il existait déjà en toi. Ainsi, chaque fois que tu ressens et exprimes les sentiments profonds qui émergent en toi, alors ... tu permets en même temps à Alexander de se manifester par toi.
Lux : Merci : c'est très beau ce que tu écris et je crois que c'est très vrai.
C'est Alexander qui est venu vers moi parce qu'il avait su percevoir ce que j'étais à travers les articles et les commentaires de ce blogue, et que ce qu'il percevait de moi à travers ces mots et ce choix d'images lui plaisait, lui ressemblait d'une certaine façon. J'admire sa perspicacité. Il a vu que nous étions à la fois semblables et complémentaires.
Au moment où il est arrivé, j'étais loin de ce qu'il a perçu en moi, j'étais loin de moi-même. Il m'a permis de retrouver sans doute ce qu'il y avait de meilleur en moi et de le partager avec lui.
Il fallait quelqu'un comme Alexander pour me permettre de retrouver le merveilleux et pour redonner à ma vie tout son sens.
Et je crois que je lui permettais de remplir vraiment sa mission jusque dans les moindres détails, de donner en tout le meilleur de lui-même, totalement, comme seul un amour extraordinaire permet de le faire.
Notre amour n'enlevait rien aux autres. Au contraire, il décuplait l'énergie et les ressources qu'il pouvait mettre au service des autres.
L'autre jour, j'ai montré une photo d'Alexander à une femme que je ne connaissais pas mais qui a accompagné tant de personnes dans des moments parfois très difficiles, très douloureux. Sa réaction a été si spontanée en voyant la photo : « Ah mon Dieu ! Mais c'est un ange, si pur ! Il n'est pas étonnant que sa vie ait été si courte car il fait partie des êtres exceptionnels qui vivent si intensément et en accord avec ce qu'ils sentent vrai, que leur vie terrestre se consument rapidement. » Je crois qu'elle a raison.
Je crois que, sans l'empêcher d'être lui-même, je venais apporter la dimension plus « humaine », plus terrestre... qui lui aurait permis de diminuer un peu l'intensité sans l'éloigner du merveilleux... Mais je suis arrivé « tard » dans sa vie...
Comme tu le dis, je crois qu'Alexander continue, en partie, de se manifester par moi car je sis en partie ce qu'il m'a permis de devenir : davantage moi-même en me rapprochant d'Alexander...
Ça se sent dans l'évolution de tes écrits depuis un an: plus simples, plus sentis, plus intenses et on en profite aussi.
Maintenant, ton blogue nous sert autant à nous qu'à toi; merci de continuer.
Lux : Merci à toi, fidèle et très attentif lecteur. Je crois que cela aide aussi de pouvoir compter sur l'intelligence et la sensibilité de ses lecteurs ;o)
Tu as un très bon sens de l'observation :)
Lux : Rienquawouère-on-wében ! ;o)
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