Il y a deux ans déjà, Harry, que tu faisais comprendre à Alexander qu'il était temps de partir. Tu savais que ton ami tiendrait la promesse qu'il t'avait faite d'être avec toi quand ce jour arriverait et qu'il aurait le courage d'accomplir lui-même ce geste d'amour ultime.
Depuis le 4 janvier 2009, ton corps repose dans ce parc où une femme merveilleuse t'avait recueilli treize ans plus tôt pour te confier à Alexander.
Tes amis ne t'oublient pas, Harry. Repose en paix.
Depuis le 4 janvier 2009, ton corps repose dans ce parc où une femme merveilleuse t'avait recueilli treize ans plus tôt pour te confier à Alexander.
Tes amis ne t'oublient pas, Harry. Repose en paix.
7 commentaires:
Je suis arrivée via le blog de Béo sur la triste note de Coco, j'ai suivi le lien vers celle d'Harry qui m'a encore plus émue, et voici qu'en parvenant à la page d'accueil je vois qu'il n'est pas oublié... ♥
Dieudeschats : Merci de ce commentaire. Je les lis habituellement sur le blogue de Béo ou de Dr. CaSo, amies des chats aussi.
Quant à moi, je serais plutôt chien que chat, mais Alexander parlait si merveilleusement de son ami Harry, ils avaient tous les deux une si belle complicité que je suis aussi devenu amoureux de ce chat...
J'ai connu Harry un peu tard : il avait déjà treize ans et il était atteint d'un cancer... J'ai connu Alexander aussi un peu tard (je ne le savais pas : il n'avait que 26 ans), mais j'ai eu un peu le temps de partager leur amour...
Alexander aimait tous les animaux. Il appelait « Coco chéri » la petite perruche de 13 ans aussi... En partant, il a laissé d'innombrables amis à deux ou à quatre pattes (ou jambes dans le cas des chevaux), à poil ou à plumes, sans compter les humains.
Oui, nous fréquentons en parallèle des blogs amis et je ne sais pourquoi, jusqu'à présent, je n'avais jamais visité vos pages. Ce que j'y découvre me bouleverse et m'a fait parcourir d'une traite de nombreux mois d'archives.
J'ai souri, j'ai pleuré, j'ai rêvé... Je regrette de ne pas avoir connu ce petit prince parti trop tôt rejoindre sa planète...
Dieuxdeschats : Je ne vous en ferai surtout pas le reproche. Au contraire, je suis ravi que votre curiosité vous ait conduit jusqu'ici. Soyez la bienvenue. Merci.
J'avais l'habitude, chaque matin en me levant, de parcourir de nombreux blogues : j'avais une longue liste dans la colonne de droite de mon propre blogue ; j'avais une autre liste, beaucoup plus longue, dans un fichier Excel, et puis je parcourais les blogues recommandés par ceux0ci et celles-la...
Puis j'ai commencé à manquer de temps, et ensuite d'intérêt pour des sujets qui me semblaient parfois frivoles ou léger quand je voulais plus que tout faire en sorte que notre Petit Prince remette à plus tard, beaucoup plus tard, son départ...
Je sais qu'il existe de nombreux blogues très intéressants mais je n'arrive pas, pour l'instant, à en lire régulièrement plus d'une dizaine par jour.
Nous ne pourrons jamais trouver le temps de lire tous les écrits publiés, qu'ils soient beaux, intéressants, émouvants, légers, énervants ou quelconques. La vie est une succession de choix et de hasards, et je remercie ce dernier pour m'avoir attirée ici.
Je suis très touchée par votre histoire à tous les deux, il est à la fois prodigieux que vous ayez pu vous connaître et insupportable que cela ait dû être si bref. J'en suis restée pleine de mélancolie toute la journée... et ça m'a également posé question : et que fais-tu, toi, de ta chance ? Je la gaspille trop souvent comme si l'éternité était devant moi...
Dieudeschats : C'est vrai que la vie est une succession de choix. Je gaspille encore trop de mon temps, mais la rencontre d'Alexander est venue mettre de l'ordre dans mes priorités. Je ne fais pas toujours ce que je devrais faire mais je sais beaucoup plus souvent ce que je veux faire.
Je ne sais pas toujours s'il faut appeler « hasards », « coïncidences » ou « synchronicités » les événements qui permettent à des personnes, à des destins, de se croiser.
Merci de ces mots très aimables.
Dieudeschats : Je poursuis car j'ai accidentellement envoyé mon commentaire avant d'avoir terminé.
Effectivement, c'est pour moi un immense privilège qu'Alexander m'ait choisi pour que nous puissions faire un bout de chemin ensemble, beaucoup trop court, certes, mais vraiment ensemble.
C'est d'abord une chance immense qu'il soit tombé sur mon blogue un soir d'avril 2008. Tout devait nous séparer : une langue, une culture, la politique, un milieu, une situation, l'âge, etc. Mais Alexander a immédiatement senti que nous étions fait pour nous rencontrer et, effectivement, nous avions tellement d'intérêts communs...
Notre histoire est merveilleuse, pour nous tout au moins, car elle nous a permis d'atteindre au meilleur de nous-même.
Mais l'histoire d'Alexander, indépendamment de moi,est une histoire merveilleuse, poétique, et tragique à la fois. Son histoire personnelle et familiale est absolument intéressante en soi ; je suis d'autant plus touché qu'il m'ait choisi pour en partager de grands pans avec moi.
Évidemment, son départ précipité est tragique. C'est pour moi une immense perte dont je ne me remets pas. Mais c'est aussi une perte pour ceux qui le côtoyaient, dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle ; il apportait tellement de beauté, de poésie, dans l'univers de ceux qu'il choisissait ou qui venaient à lui.
Et c'est selon moi une immense perte pour les malades, les accidentés, les personnes âgées et pour tous les animaux ; c'est une perte pour la Vie elle-même.
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