Dans ma circonscription électorale, on a toujours dit qu'un cochon serait élu, à condition d'être rouge (Libéral)...
« Vous avez raison: lundi, un raton laveur se serait présenté pour le NPD, il aurait été élu... » Cette phrase du chroniqueur de La Presse, Pierre Foglia, exprime bien ce qui s'est passé au Québec lundi, lors des élections fédérales.
Même si Foglia ajoute immédiatement : « C'est pas une raison pour dire que c'est tous des ratons laveurs », il n'en reste pas moins que le Nouveau Parti Démocratique (NPD) a fait élire lundi 58 ou 59 députés (il y aura au moins un dépouillement judiciaire) dont la très grande majorité avait simplement l'intention de servir de « poteaux » au NPD, sans aucun espoir d'être élus.
L'une de ces personnes, qui a passé tout le temps de la campagne électorale à Las Vegas, sans rien connaître de la circonscription qu'elle devrait représenter, sans jamais y mettre les pieds, est introuvable encore aujourd'hui. De plus, des personnes dont le nom apparaît sur le bulletin de candidature de ce fantôme affirment n'avoir jamais signé ce bulletin. Son élection pourrait être annulée.
Dans un autre article de La Presse, Patrick Lagacé raconte comment une personne voulant travailler comme bénévole s'est retrouvée candidate et... députée.
Il est normal que le NPD, qui n'avait aucune organisation au Québec, doive recruter ses candidats là où il peut les trouver, sans trop se préoccuper de leur expérience, de leurs références, de leur sérieux. Ce qui est moins compréhensible, c'est que les Québécois aient voté pour des candidats qu'ils n'ont jamais vus, dont ils n'ont jamais entendu parler. Des Québécois auraient voté pour des ratons laveurs ; ils sont nombreux à avoir voté pour des fantômes, du moment qu'ils étaient orange. Un fantôme orange reste un fantôme.
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