Je ne sais pas exactement pourquoi, l'annonce du décès de cette charmante petite bête m'attriste. Hier encore, je ne la connaissais pourtant pas et voilà qu'aujourd'hui sa disparition me fait de la peine, comme s'il s'agissait d'un animal ami de la famille. Mais, au fond, n'appartenons-nous pas tous à la même famille, celle des êtres vivants, qui comprend bien sûr tous ceux qui nous ont quittés.
Heidi, trois ans et demi, était l'une des vedettes du zoo de Leipzig, en Allemagne. Son strabisme lui avait attiré la sympathie de beaucoup de monde. Elle s'était fait connaître davantage en jouant les oracles lors de la cérémonie des Oscars, aux États-Unis. Sa page Fécebouque compte trois fois plus d'amis que celle d'Angela Merkel. « Heidi l'opossum qui louche a fermé les yeux pour toujours » ce mercredi 28 septembre 2011, disait le communiqué du zoo de Leipzig. Heidi souffrait depuis quelques semaines de différents problèmes de santé et, pour ne pas prolonger indûment ses souffrances, le zoo a mis fin à ses jours.
Cette nouvelle m'a ému et je sais qu'Alexander aurait aussi été triste de l'apprendre. J'ai immédiatement pensé en parler ici ; puis je me suis dit que ce n'était peut-être pas nécessaire car le principal lecteur de ce blogue, du haut de son étoile, peut très bien lire dans mon cœur et dans mes pensées. Je me préparais à aller dormir ; j'allais éteindre le téléviseur quand j'ai vu des images de Londres. Curieux, j'ai voulu voir la suite ; quelques minutes plus tard, l'action du film se transportait à Leipzig. Cette coïncidence, Londres et Leipzig dans les premières images d'un film, alors que je pensais à Alexander et à Heidi, ne me semblait pas gratuite. Alexander a sans doute voulu me dire qu'il était là avec Harry pour accueillir Heidi parmi les étoiles.
7 commentaires:
J'apprends son existence en même temps que sa mort. J'aime bien sa bouille un peu folle. Knut, Heidi... Les zoo allemands perdent décidément leurs vedettes.
J'ai l'impression que j'aurais aimé vivre près d'elle.
J'espère qu'il n'y a pas de complot terroriste visant l'extinction des vedettes du zoo de Leipzig.
J'ai appris son existance lors des Oscars, elle avait vraiment une bonne bouille :) Je suis sûre qu'elle est au paradis des opossums en train de faire la java avec ses nouvelles copines :)
Comme je ne regarde jamais les Oscars, je n'avais pas eu l'occasion de faire sa connaissance.
J'espère que les cloisons ne sont pas trop étanches entre le paradis des opossums. celui des chats, des oiseaux, de tous les autres animaux, à poil, à plumes ou à écailles, à deux ou quatre pattes, ou pas du tout...
L'essentiel, c'est qu'elle soit heureuse.
Un commentaire pour deux messages, Alcib:
1. Je suis ravi, content et soulagé que tu prennes soin de ta santé. Inutile de me répondre ! je suis content, voilà. :-)
2. On a souvent une tendresse pour les petits animaux, à qui on prête volontiers les qualités idéalisées des tout petits enfants. Ceci étant, cette Heidi était adorable ! Dommage, une vie si courte… ( La vie est toujours trop courte. )
NINA : Ce n'est pas nécessaire de renvoyer en « commentaire » votre circulaire sur l'injustice que vous inflige l'administration de votre pays. Nous l'avons tous lu, depuis quelques années que votre message circule sur tous les écrans, et ailleurs aussi sans doute. Ce n'est pas nécessaire car votre petit président ne lit pas ce blogue et que je refuse que cet espace devienne un déversoir pour votre fiel. Il n'est pas nécessaire non plus de répondre à ce commentaire : je ne lirai pas votre réponse et je ne la publierai certainement pas. Ayez tout de même un peu de respect pour l'espace des autres... Si votre « commentaire » avait au moins un lien quelconque avec les sujets abordés sur ce blogue... Cela dit, je vous souhaite bonne chance et... adieu.
RPL : Merci du commentaire et merci d'être content :o)
Je trouve que certaines petites bêtes attirent plus que d'autres la sympathie. Le strabisme de Heidi ajoute à son charme, je trouve.
Toutefois, je ne crois pas que l'on pourrait en dire autant d'une grosse bête qui fait de la politique et qui louche.
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