mardi 5 avril 2022

Quarante ans !

Né le 5 avril 1982, Alexander aurait aujourd'hui quarante ans ! 

Il est difficile d'imaginer à quarante ans ce garçon qui, à vingt-cinq ans, en paraissait à peine seize. Bien qu'il se soit généralement senti plus à l'aise avec les personnes plus âgées, il ne pouvait, je crois, s'imaginer lui-même à cet âge.

Comme je le rappelle dans ce billet, « C'est notre histoire », il m'avait dit, dans les premiers mois de nos conversations : « Dans ma famille, on ne vit pas très vieux ; et je ne ferai pas exception. ». Sur le coup, je n'avais pas accordé trop d'importance à cet énoncé en me disant que, puisqu'il n'avait que vingt-cinq ans, nous aurions le temps d'en reparler. Mais les événements des mois qui suivirent m'amenèrent à penser que la deuxième partie de son affirmation pourrait hélas se confirmer.

Bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis ce printemps d'avril 2008 où j'ai fait sa connaissance, mais je n'ai absolument rien oublié de ce que nous avons si intensément vécu et partagé. Encore aujourd'hui, je peux reconnaître en moi ce qui me vient de lui.

Sans tomber dans l'anthropomorphisme, je ne peux m'empêcher de penser parfois que même en mon fidèle compagnon de chaque instant, l'adorable bulldog anglais Rupert, survit, sans doute transmis à travers moi, quelque chose de l'esprit d'Alexander.

2 commentaires:

Bill a dit…

Bonsoir Monsieur,
Je lontemps hesite pour ecrire votre blog. Je relu hier soir quelque post et je pense c'est le devoir pour moi de dire meme des chose si dificile.
La Granny de Alexander est parti dans le Aout de 2015 , ainsi son frere Charles, juste avant le Noel le meme an.
Dans le apres midi de Halloween, c'est quelque mois, Alexander Bull est aussi pour aller retrouver son ami si cher. Il etait si vieux, il a fait tout le course donner pour lui. Son temps etait la.
Pardonne moi ce nouvlles tres malheureux et de ajouter ce peine maintenant.
Respectuesement

Alcib a dit…

Bonsoir, très cher Monsieur,
Je suis à la fois bouleversé, honoré et très reconnaissant que vous ayez pris le temps de m'écrire ce si précieux message et d'avoir en plus fait l'effort de l'écrire dans une langue qui n'est fort probablement la vôtre. J'ai souvent demandé à Alexander de m'écrire en anglais si c'était plus facile pour lui, mais il insistait pour m'écrire en français, puisque c'était ma langue et la langue de ce blogue. Là aussi je reconnaissais toute la noblesse de cet adorable garçon.
Oui, en effet, vous me dites dans ce message des choses difficiles, difficiles à la fois pour vous et pour moi, mais je vous suis très reconnaissant de l'avoir fait. Bien entendu, je ne suis pas surpris du départ de la Granny d'Alexander car je sais que la disparition d'Alexander l'avait fortement ébranlée, sinon anéantie. Je suis même un peu surpris qu'elle ait survécu six ans au départ d'Alexander. Je n'oublierai jamais combien Alexander adorait cette grand-mère, que j'adorais à travers Alexander.
Quant à Alexander Bull, compte tenu de son année de naissance, j'aurais cru qu'il serait depuis longtemps allé rejoindre son ami. Il aura donc vécu seize ans et demi ! Je remercie Jane et tous ceux qui auront permis à Alexander Bull, après le départ d'Alexander, de connaître la meilleure vie qu'un chien puisse connaître, surtout un chien qui était tellement aimé et choyé par son ami durant ses quatre premières années.
Quant à la disparition de Charles, le frère d'Alexander, c'est une véritable tragédie. Il avait à peine 35 ans ! Mon coeur et mes pensées sont avec la famille et les amis. Je sais qu'une petite fille était née, en 2009, je crois ; je n'ai pas su si d'autres enfants étaient venus par la suite... Je n'arrive pas à croire que Charles soit aussi allé rejoindre Alexander.
Je vous en prie, Sir, ne vous sentez pas mal à l'aise de m'annoncer ces nouvelles, absolument terribles en effet, mais il vaut mieux savoir plutôt que d'essayer de spéculer... Je pourrai désormais mettre de l'ordre dans mon coeur et dans mes pensées.
J'ose à peine essayer de penser qui vous êtes, Mr Bill, par rapport à Alexander et à sa famille ; sans en avoir la certitude, je peux toutefois me faire une bonne idée. Mais cela n'a pas d'importance.
Je vous remercie de m'avoir lu, aujourd'hui et au cours des mois précédents, et et je vous remercie infiniment de l'attention et de la confiance que vous m'accordez en m'écrivant ces terribles nouvelles.
Je vous souhaite, ainsi qu'à votre famille et vos proches, la meilleure santé et le plus grand bonheur possible.
Très respectueusement.