jeudi 26 novembre 2009

Le crime organisé au Québec

Le premier ministre du Québec, 51 ans
Les coûts de construction au Québec sont considérablement plus élevés au Québec qu'ailleurs au Canada ? Pourquoi ? Parce que quelques entrepreneurs contrôlent pratiquement tous les appels d'offres. Et on ne sait plus très bien ce qui distingue la mafia de ces grands entrepreneurs.

À Montréal, quelques entrepreneurs seulement reçoivent pratiquement tous les très lucratifs contrats d'infrastrusctures. Quelques bureaux de génie-conseil font la pluie et le beau temps dans plusieurs grandes municipalités du Québec et monopolisent tous les contrats accordés par les administrations municipales.

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Au Québec, tout le monde réclame une commission d'enquête publique pour faire la lumière sur tout cela et bien identifier qui exactement contribue à l'enrichissement du crime organisé aux dépens de tous les contribuables. Les partis de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale, les aministrations municipales, les syndicats de la construction (sauf un), les policiers, les procureurs de la Couronne, les citoyens, pressent le premier ministre du Québec d'instituer immédiatement une commission d'enquête. Le premier ministre du Québec, l'ineffable Jean Charest, toujours le seul à avoir raison toujours, le seul à marcher au pas, refuse en disant qu'il préfère laisser les policiers faire leurs enquêtes. Sauf que les policiers eux-mêmes disent qu'ils ne pourront pas faire toute la lumière sur ces affaires de collusion, de corruption, de crime organisé, et qu'il faut de plus importants moyens.

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Le premier ministre du Québec, 51 ans

Au Québec, il n'y a pour s'opposer à la création d'une commission d'enquête que la Fédération des travailleurs du Québec, qui regroupe divers syndicats, dont des syndicat de la construction, et dont l'ex-président était très ami avec l'un des entrepreneurs importants identifié au crime organisé, et le Parti Libéral du Québec, le parti du premier ministre actuel, Jean Charest, 51 ans mais frileux comme une vieille poule, parti grassement financé par les grands entrepreneurs qui ont tout intérêt à ce que rien ne change (la poule aux oeufs d'or rapporte). Deux raisons empêchent le premier ministre d'agir : son entêtement proverbial (il est toujours seul à avoir raison) et la protection de ses amis politiques qui ne veulent pas que l'on fasse trop de lumière sur leurs activités.

Ses conseillers politiques sauront bien créer une crisette qui fera les manchettes de l'actualité et qui détournera l'attention des citoyens durant un moment. Mais il y a trop gens qui surveillent et qui ne laisseront pas ce parti politique continuer de s'enrichir illégalement aux dépens des citoyens et qui ne laisseront pas le premier ministre faire semblant qu'il n'est au courant de rien et que tout va bien. Un jour il devra entendre raison... Pourquoi est-ce pour lui urgent de ne rien faire ? Pour laisser ses amis politiques détruire toutes les preuves compromettantes ?


Le premier ministre du Québec, 51 ans

Ajout : Même les journalistes qui sont les plus ardents défenseurs du statu quo et, par conséquent, des politiques du Parti Libéral, se demandent ce qu'a à cacher le premier ministre, chef du Parti Libéral, pour s'entêter à ce point et refuser de faire la lumière sur les pratiques criminelles dans l'attribution de contrats gouvernementaux dans l'industrie de la construction et dans ceux qui relèvent du ministère des Transports.

Ai-je besoin d'ajouter que ce genre de personnage, protéiforme, mou et visqueux, par conséquent insaisissable, un nombril sans squelette, que l'on pourrait qualifier d'amibe si ce n'était insulter celle-ci, me répugne au plus haut point ?

3 commentaires:

Lilia a dit…

pourquoi ce pessimisme
je le retrouve chez mon frère qui vit à Montréal
pourquoi?

Chroniqueur a dit…

Cher Alcib, je t'appuie, je suis de tout coeur avec toi, je pense comme toi, bref, on est d'accord, complètement d'accord:-)

Alcib a dit…

Lilia : Merci de ce premier commentaire et bienvenue dans ces pages. Quand on fait quelque chose pour la première fois, on pet faire un voeu ;o)

Pourquoi le pessimisme par rapport à la situation du Québec ?
Quand on a un premier ministre comme Jean Charest qui ne fait qu'occuper une fonction en attendant la retraite, qui ne fait rien pour ne pas soulever de débat et qui, même en ne faisant rien réussit à semer la grogne chez ceux qui ont tout de même un peu d'ambition pour leur pays, il n'y a pas de quoi sauter de joie.

Un exemple de résultat de l'inaction de ce gouvernement (zéro activité neuronale, sauf pour défendre leurs amis aux activités pour le moins louches): Montréal qui fut toujours la deuxième ville « française » au monde (après Paris) est en train de devenir, depuis que Jean Charest est au pouvoir, la 790e ville « anglaise » au monde. Y a-t-il vraiment de quoi se réjouir ?

RPL : Merci. Je sens que nous sommes au Québec plus de deux à penser ainsi, à n'avoir pas beaucoup d'estime envers celui qui se moque de nous. Son arrogance et son inaction souriante sont des formes d'un mépris évident envers le peuple québécois.