mercredi 4 février 2009

Pauvre France ! elle méritait mieux.


« La bouche parle de l'abondance du cœur... »

Au petit président de ce qui fut un grand pays, qui vient de déclarer très officiellement avec le sourire de charognard qu'on lui connaît, son mépris pour ses « cousins » québécois, il n'y a qu'à opposer le même mépris et à souhaiter qu'aux prochaines élections présidentielles les Français sauront lui parler le seul langage méprisant qu'il connaisse en lui signifiant très clairement au premier tour de scrutin, avec ses propres mots historiques : « Casse-toi, pauvre con ! »

4 commentaires:

V à l'Ouest a dit…

Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a dit des Québecois, cet être malfaisant ?
Entre lui et ses ministres tous plus odieux les uns que les autres on souffre ici...

Les Pitous a dit…

Il a dit quoi au juste?
Je ne sais pas : je n'ai jamais pu l'écouter plus de deux minutes (sans couvrir sa voix d'insultes, du moins)

Unknown a dit…

Ce dessin est excellent!
j'imagine que tu as vu l'autre, avec de Gaulle, sur cyberpresse...

À vrai dire je n'ai pas écouté ses propos, juste le débat qui a suivi...

Les Français n'ont pas - ou peu - entendu parler de cette histoire. Incroyable comme la presse française peu passer sous silence certains faits!

Alcib a dit…

V à l'Ouest : Il a simplement transmit le message que son ami canadien Paul Desmarais voulait qu'il communique. Paul Desmarais est le Boloré canadien ; immensément riche, il achète qui il veut... ou à peu près. Or, depuis le référendum de 1995, au cours duquel le gouvernement canadien a dépensé illégalement des millions et des millions de dollars pour acheter le « Non » des Québécois, Paul Desmarais, beau-père de Jean Chrétien (premier ministre canadien lors du référendum) et plusieurs dizaines de semblables, ont tellement eu peur de perdre « leur Canada » si les Québécois disaient « Oui » à la souveraineté, font de l'intense lobbyisme dans le monde, particulièrement auprès de la France, pour en faire en sorte que si jamais les Québécois disaient « Oui » à la souveraineté lors du prochain référendum, qu'aucun pays ne reconnaisse la souveraineté du Québec.
La volonté de reconstituer cet été à Québec la bataille des Plaines d'Abraham qui a consacré la perte de la Nouvelle-France n'est qu'une autre sinistre farce qui a pour but avoué d'affirmer partout au Québec la couleur rouge canadienne par-dessus le bleu québécois (son organisateur est l'un des acteurs du scandale des commandites, au cours duquel ces « canadiens qui nous aiment » ont volé des centaines de millions de dollars des contribuables canadiens pour montrer aux Québécois qu'ils les aimaient). S'ils veulent un jour atteindre leur objectif de souveraineté, les Québécois devront cesser de jouer les agneaux blancs et purs, sachant que les ténors fédéralistes sont des loups pour qui la fin justifie tous les moyens.

Or, cette semaine, votre président a déclaré qu'il était un ami du Canada (et donc des Québécois qui se disent Canadiens), ajoutant avec la subtilité qu'on lui connaît (ironie) que les souverainistes étaient des sectaires qui ne veulent pour le Québec que le repli sur soi.
S'il avait la moindre sympathie pour le Québec, le petit roi ridicule saurait qu'il n'y a rien de sectaire dans le projet souverainiste. Il s'agit au contraire d'assumer pleinement, fièrement, son autonomie, pour s'associer aux autres pays de la scène internationale en fonctions de NOS valeurs, de nos objectifs, de notre culture, au lieu de se faire imposer par Ottawa des politiques qui sans cesse heurtent les valeurs des Québécois et les politiques adoptées par leur Assemblée nationale.

C'est tout juste si votre petit président n'a pas traité les souverainistes québécois de racistes. N'en déplaise à ce petit agité, depuis des années les Québécois élisent d'élection en élection 50 députés souverainistes sur les 75 qui les représentent au parlement canadien (67 % des Québécois seraient donc des sectaires ?).

Sa déclaration ne découle en rien de la simple ignorance ; elle est à l'image du personnage : opportuniste, servant les intérêts de ceux qui peuvent lui faire profiter de leurs richesses.
Même en étant un pion de ces chevaliers de l'unité canadienne à n'importe quel prix que sont les Chrétien, Desmarais, etc., le premier ministre du Québec, Jean Charest est tout de même un peu plus subtil ; il a compris qu'en ne disant rien, en faisant de la politique lisse, sans goût, sans odeur, sans valeur, il risquait moins d'irriter les Québécois ; pendant ce temps, il continue sa mission : celle de démanteler les caractères distinctifs du Québec pour mieux le fondre dans le « United Canada ». Le premier ministre actuel n'a qu'un rêve, celui de devenir « Prime Minister of Canada ». Ce même premier ministre Jean Charest était le vice-président du comité du « Non », ceux-là même qui ont volé aux Québécois le résultat de leur référendum.

Pourtant, les propos, le ton, l'insistance vulgaire de votre président étaient si outranciers que même Jean Charest était mal à l'aise, lui qui pourtant pense la même chose sans oser le dire trop souvent (ce n’est pas bon pour les sondages). Pourtant votre président n'a fait que dire ouvertement son credo personnel : plus d'amitié particulière avec le Québec ; ses amis sont canadiens.

Les Pitous : Je ne peux pas l'écouter non plus, même si sa chanteuse semble mettre des calmants dans son potage. Sauf qu'il m'arrive d'entendre malgré moi ce qu'il dit puisqu'il ne peut se taire ni s'arrêter de semer la zizanie partout où il passe. J'essaie de l'ignorer, sauf que des manipulateurs comme lui atteignent toujours leur objectif principal, soit celui d'attirer l'attention sur eux, quoi qu'ils fassent.

Erwan : Oui, j'ai vu l'autre caricature ; j'ai failli la mettre aussi dans l'article mais je ne voulais pas accorder trop de place à ce personnage puisque j'essaie, dans ce blogue, d'éviter le plus possible la laideur et la vulgarité.

Je ne vois pas pourquoi la presse française accorderait plus d'importance au Québec, puisque les Québécois eux-mêmes semblent se désintéresser depuis longtemps de l'existence de leur État.