Faut-il toujours tout dire sur tout ? Faut-il tout écrire, publier tout ce que l'on écrit ?
Dans sa préface au lettres de Cocteau, publiées sous le titre Lettres à Jean Marais, le destinataire de ces lettres, pour en justifier la publication, cite Jean Cocteau lui-même : « Mettre sa nuit en plein jour, le mystère en pleine lumière. L'impudeur est notre héroïsme à nous et l'œuvre d'un homme doit être assez forte pour qu'on puisse lever le rideau sur ses coulisses. » Jean Marais ajoute ceci : « Le courage n'est pas seulement une affaire physique. Le courage moral est à mon avis le plus difficile, plus important, plus nécessaire. »
« Mettre sa nuit en plein jour », je veux bien, mais pas n'importe quand ni à n'importe quelle condition.
Marguerite Yourcenar a dit cette phrase que j'ai toujours aimée : « Les confidences qui n'ont pas pour but de vous rendre la vie plus facile ou plus agréable sont inutiles. » Il y a tout de même un très grand nombre de nos confidences à venir qui pourraient répondre à l'un ou l'autre de ces objectifs : rendre la vie plus facile ou plus agréable.
Une autre amie, très sage, beaucoup plus près de moi, dit toujours : « On peut tout dire, à n'importe qui, n'importe quand, mais jamais n'importe comment. » Elle est elle-même en cette matière un exemple inspirant de tact et de discrétion. On a l'impression qu'avant de parler, elle a réfléchi à la manière dont ses paroles seront perçues, aux conséquences qu'elles pourront avoir sur l'interlocuteur ou sur son entourage.
Dans sa préface au lettres de Cocteau, publiées sous le titre Lettres à Jean Marais, le destinataire de ces lettres, pour en justifier la publication, cite Jean Cocteau lui-même : « Mettre sa nuit en plein jour, le mystère en pleine lumière. L'impudeur est notre héroïsme à nous et l'œuvre d'un homme doit être assez forte pour qu'on puisse lever le rideau sur ses coulisses. » Jean Marais ajoute ceci : « Le courage n'est pas seulement une affaire physique. Le courage moral est à mon avis le plus difficile, plus important, plus nécessaire. »
« Mettre sa nuit en plein jour », je veux bien, mais pas n'importe quand ni à n'importe quelle condition.
Marguerite Yourcenar a dit cette phrase que j'ai toujours aimée : « Les confidences qui n'ont pas pour but de vous rendre la vie plus facile ou plus agréable sont inutiles. » Il y a tout de même un très grand nombre de nos confidences à venir qui pourraient répondre à l'un ou l'autre de ces objectifs : rendre la vie plus facile ou plus agréable.
Une autre amie, très sage, beaucoup plus près de moi, dit toujours : « On peut tout dire, à n'importe qui, n'importe quand, mais jamais n'importe comment. » Elle est elle-même en cette matière un exemple inspirant de tact et de discrétion. On a l'impression qu'avant de parler, elle a réfléchi à la manière dont ses paroles seront perçues, aux conséquences qu'elles pourront avoir sur l'interlocuteur ou sur son entourage.
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