jeudi 23 avril 2009

Les livres

L'image vient d'ici.

Ce 23 avril, c'était aussi la Journée internationale du livre et du droit d'auteur. Normalement, chaque année, dans les librairies par exemple, on organise des activités autour du livre. Je n'ai pas su ce que l'on organisait dans les librairies de Montréal, mais je sais, grâce à mon ami Poeri, que dans une librairie d'Aix-en-Provence on donnait des roses à ceux qui achetaient des livres.

Les livres ont tenu une telle place dans ma vie que je leur dois de souligner cette fête aujourd'hui. Par hasard, je suis tombé sur un article qui disait qu'au Japon le livre électronique est très répandu, que les Japonais n'hésitent pas à télécommander des livres qu'ils peuvent lire sur leur téléphone portable, par exemple, que ce soit dans les transports en communs, à l'heure des repas, etc. Et, apparemment, le livre électronique ne nuit pas à la vente du livre sur papier, car les Japonais n'hésitent pas à acheter sur papier les livres qu'ils ont découverts en format électronique.


Je ne ferai pas ici une longue histoire au sujet de ma relation avec les livres. Je dirai seulement qu'ils ont été, à partir d'un certain âge, mes amis les plus sûrs. J'avais lu quelques livres auparavant, mais le livre qui, tout en mettant des mots sur ce que je vivais alors, a transformé ma vie en me révélant tout un univers que j'ai eu envie de découvrir, c'est, je l'ai dit déjà, Les amitiés particulières.

Alexander, qui a aussi lu et aimé ce roman, me faisait remarquer que c'était, hier et aujourd'hui la fête des deux personnages principaux, Georges et Alexandre. Et puisque le héros principal, Georges de Sarre, fut toute sa vie fidèle à Alexandre, son amour d'adolescence, c'est une bonne coïncidence que le 24 avril soit la Saint-Fidèle. Et, pour ne pas s'arrêter là, j'ajouterai que le calendrier permet de m'associer à Alexandre, en passant par Georges et Fidèle, puisque c'est, le 25 avril, la Saint-Marc, ma fête.

5 commentaires:

alexander a dit…

Le papier c'est le matiere je aimer le plus..avec le feuille de the..c'est plein mon maison, les deux. Anyway..c'est aussi des feuille!!
C'est rien plus bo que les livre, le odeur, le toucher, et le douceur des mot, le facon du ecrivain pour jouer avec.
Quand je ete petit parfois quand le fin ete trop triste de un livre, je le ecriver un autre fin..voila, pour que les betes et le gens du livre est heureux alors. Je a plusieur cahier plein de autre fins...
Yves Navarre que je aimer tres a ecriver un livre tres extraordinaire..c'est "Premieres Pages"..Tou les chapters c'est des debut differente...
Moi jai des fins...
Mais c'est tres plus (more) dificile pour feser les debut..moi je just inventer des chose que je trouver moin triste pour finiser..
Les livre je aimer tres..je les acheter deux ...parfois trois..quelque un. Un pour le liser et le emmener partout et dormer avec (ainsi "Fire from Heaven"..lui je ecrive meme dedans), et un autre pour le joli ranger et que il reste toujour bo. Mais c'est aussi le livre de edition et apres les paper back qui sorter ( livre poche, comme les penguins books)..et c'a c'est important parce c'est plus facile pour le emmener..et souvent c'est pas le meme image devant..
Je tres mit du temps pour tous les trouver mais pour Yves Navarre , jai tous les diferente forme, et aussi quelque anglais version..mais c'est pas tout ete translate. Il a aussi ecriver des piece du theatre..et c'est aussi un interview qui il a feser a le university de Montreal et un livre que un fille a feser son thesis sur lui sur le notion de identite (je le pas encore liser car c'est du francais tres dificile pour moi).Ca me manque just un poem dans un revue..et ca je trouvera jamais surment...
Je poura jamais lise un livre sur un ecran..God..tu pouver meme pas le toucher..se senter rien..et tu aver pas dans ton poche ou ton sac du dos..le poid plein du promesse des merveille il aller te donner quand tu va le ouvrer, je aimer toucher mon poche, ou le form du livre dans mon sac...ainsi je ete jamais seul, toujour tu saver tu aver un ami pour ton vie avec toi.
Un soir dans le tube, le garcon a cote du moi, il ete pour finiser just "The Little Prince"...il rester peut etre deux page..et il fermer, se lever et vouler descender le station..je croive je aller pleurer really..je oser pas lui diser...oh pliz..rester la , on le finiser ensemble...Je le aver deja liser plein bien sur..mais la dans le tube, c'estait encore plus(more) boulversant, plus (more) vrai..et aussi pour le viver just comme un instant arete, pas preparer, comme un cado. Alors je vite rentrer mon maison, ou je le aver aussi..et je le tout reliser alors.
Le Petit Prince..c'est un ami tres cher de moi vraiment.

Alcib a dit…

Alexander : Je te remercie infiniment de ce témoignage personnel et très émouvant. Je n'ajouterai rien, sauf que c'est à toi que j'aurais dû demander d'écrire l'article sur la Journée du livre.

Alcib a dit…

J'ai rétabli le lien qui ne fonctionnait pas vers l'autre article où je parlais des « Amitiés particulières ».

Beo a dit…

Yves Navarre... un auteur très apprécié d'une grande amie à moi, professeure de français à Sayabec- dernier village où j'ai vécu durant 17 ans avant de traverser l'Océan-.

Elle m'a convaincu de lire: Evolène... j'ai rien su lire d'autre de lui encore. Mais j'avais aimé!

Un livre électronique... never mind for me!

Trop fort d'avoir une version papier, illustrée, en format poche pour le pratique mais les versions haut de gamme sont tellement une réelle jouissance aussi quand on peut en tourner les pages... sentir l'odeur magique du papier et de l'encre!

Alcib a dit…

Béo : Je n'ai pas lu encore tous les livres d'Yves Navarre, mais dès que je l'ai découvert, j'ai surveillé la parution des autres livres. J'ai souvent été surpris de concours de circonstances : vers la fin de chaque mois de septembre, je me sentais toujours attiré par une grande librairie qui n'était pas sur mon parcours habituel. Sans avoir en tête quelque livre que ce soit, je « devais » aller à la librairie. Presque chaque année, j'y trouvais un nouveau roman d'Yves Navarre, bien en évidence, alors que je ne savais pas qu'il était paru ; et, chose étrange, je constatais que nous étions presque toujours un 24 septembre, date de la naissance d'Yves Navarre.
Plus tard, quand Yves Navarre vivait à Montréal, j'avais pris l'habitude d'appeler chez lui son éditeur afin de vérifier quand sortirait le prochain Navarre.

Je ne sais pas lequel des romans d'Yves Navarre il faut lire ; ils sont tous différents et je les ai aimés pour des raisons différentes.
L'un des plus terribles, que j'ai beaucoup aimé, c'est « Le Jardin d'acclimatation », prix Goncourt 1980. Un bon nombre de ceux qui l'ont acheté parce que c'était le Goncourt ont sans doute été déçus ; d'autres ont sûrement découvert un écrivain avec un univers personnel, un style, ...