Crise d'angoisse, lundi soir. Il y a des semaines que nous attendons l'arrivée du printemps, du beau temps, celui qui permet de laisser les fenêtres ouvertes (du moins aussi longtemps qu'il ne sera pas nécessaire de mettre en marche la climatisation). Soudain, je me suis rendu compte qu'avec la fin de l'hiver, la programmation d'été des chaînes de télévision allait bientôt nous tomber dessus.
Je ne regarde pas beaucoup la télévision, mais j'aimerais bien qu'il y ait de temps à autre des émissions intéressantes (j'allais ajouter « et intelligentes », mais ce serait redondant). Je regarde si peu la télévision que je ne me souviens plus trop des titres d'émissions qu'on y présente. J'ai horreur des émissions tonitruantes à la Patrick Sébastien et autres Taratata. Je ne suis pas fâché que Thierry Ardisson soit remplacé et je déplore qu'au Québec, on nous en ait donné une imitation, aussi pontifiante que l'original. J'attends toutefois avec appréhension la programmation estivale car si le contenu culturel de ces émissions était de la végétation, la plupart de ces émissions ressembleraient davantage au Sahara qu'à l'Amazonie.
Agréable surprise, ce mardi soir : je constate que TV5 nous redonne l'émission Esprits libres, animée par Guillaume Durand, animateur que je trouve intelligent, efficace, sans se prendre pour le nombril du monde. Et son émission réunit généralement une grande brochette d'autres esprits, généralement cultivés, intelligents et libres. L'émission de ce soir avait été enregistrée il y a deux semaines (c'est parfois agaçant d'entendre parler souvent du premier tour à venir des élections présidentielles françaises alors que le deuxième tour est pour bientôt, mais je préfère cela aux cris nasillards d'un Naguy, par exemple). Parmi les invités, ce soir, il y avait Elisabeth Badinter ; on y a parlé, notamment, de Voltaire, d'Émilie du Châtelet, de Frédéric II, de Diderot, D'alembert, de Julie de Lespinasse, puis de Daladier, d'Hitler, etc. Ça change des interminables discussion sur les préoccupations terre-à-terre sans idéal d'un petit homme politique à l'ego surdimentionné ou de la couverture médiatique de l'anniversaire d'un poducteur de spectacle condamné à la prison pour agression sexuelle sur une mineure.
Pour que la télévision soit bénéfique pour tout le monde, on devrait lui donner un contenu conçu pour ceux qui ont plus de 25 de quotient intellectuel et insérer l'écran dans un appareil non pas comme celui ci-dessus, mais plutôt comme celui ci-dessous. On pourrait alors vraiment espérer atteindre ce noble idéal : « un esprit sain dans un corps sain ».
Je ne regarde pas beaucoup la télévision, mais j'aimerais bien qu'il y ait de temps à autre des émissions intéressantes (j'allais ajouter « et intelligentes », mais ce serait redondant). Je regarde si peu la télévision que je ne me souviens plus trop des titres d'émissions qu'on y présente. J'ai horreur des émissions tonitruantes à la Patrick Sébastien et autres Taratata. Je ne suis pas fâché que Thierry Ardisson soit remplacé et je déplore qu'au Québec, on nous en ait donné une imitation, aussi pontifiante que l'original. J'attends toutefois avec appréhension la programmation estivale car si le contenu culturel de ces émissions était de la végétation, la plupart de ces émissions ressembleraient davantage au Sahara qu'à l'Amazonie.
Agréable surprise, ce mardi soir : je constate que TV5 nous redonne l'émission Esprits libres, animée par Guillaume Durand, animateur que je trouve intelligent, efficace, sans se prendre pour le nombril du monde. Et son émission réunit généralement une grande brochette d'autres esprits, généralement cultivés, intelligents et libres. L'émission de ce soir avait été enregistrée il y a deux semaines (c'est parfois agaçant d'entendre parler souvent du premier tour à venir des élections présidentielles françaises alors que le deuxième tour est pour bientôt, mais je préfère cela aux cris nasillards d'un Naguy, par exemple). Parmi les invités, ce soir, il y avait Elisabeth Badinter ; on y a parlé, notamment, de Voltaire, d'Émilie du Châtelet, de Frédéric II, de Diderot, D'alembert, de Julie de Lespinasse, puis de Daladier, d'Hitler, etc. Ça change des interminables discussion sur les préoccupations terre-à-terre sans idéal d'un petit homme politique à l'ego surdimentionné ou de la couverture médiatique de l'anniversaire d'un poducteur de spectacle condamné à la prison pour agression sexuelle sur une mineure.
Pour que la télévision soit bénéfique pour tout le monde, on devrait lui donner un contenu conçu pour ceux qui ont plus de 25 de quotient intellectuel et insérer l'écran dans un appareil non pas comme celui ci-dessus, mais plutôt comme celui ci-dessous. On pourrait alors vraiment espérer atteindre ce noble idéal : « un esprit sain dans un corps sain ».
7 commentaires:
une solution. Ne pas avoir de télévision.
J'avoue que depuis deux ans et internet il m'arrive de regarder des vidéos de certaines émissions, sans trop de déplaisir, parfois avec intérêt, mais que leur absence serait tout aussi bien
Si on s'arrête de marcher, l'écran s'éteint? ;)
C'est pour contrer la programmation estivale qu'Internet a été inventé. Sinon, comme Brigetoun : moins de télé égale plus d'activités sociales, physiques, créatives etc.
J'adore ton sens de l'humourcet surtout surtout ton imagination fertile. Amitiés.
Bah! Toi, tu as le câble... Imagine: moi, je n'ai que des "oreilles de lapin"! Alors je me rabats sur Télé-Québec ou Radio-Can. Mais l'été... Je me désintéresse totalement du petit écran, déjà que l'hiver, je ne m'y attarde pas beaucoup.
Mais je pense que TV5 propose un choix d'émissions plus variées et intéressantes que certaines de nos chaînes privées locales...
Très bonne idée le tapis roulant, ça fait travailler l'animal en soi
Oui, on pourrait bien se passer de télévision et on ne s'en porterait pas plus mal. J'ai vécu huit ans sans téléviseur et il n'y a pas si longtemps que j'ai un téléviseur couleurs (durant quelques années, j'avais un petit appareil en noir et blanc). Mais il me faut le câble, parce que je ne peux pas supporter la plupart des émissions des chaînes traditionnelles.
Je me rends compte que même si je ne l'écoute pas beaucoup, le fait d'avoir accès à la télévision me donne le sentiment de faire partie de ce monde. Mais je pourrais sans doute avoir le même sentiment d'appartenance avec Internet seulement.
Tu as raison, Danaée ; je regarde surtout TV5, même si depuis un an environ, on y trouve de la publicité et de nombreuses émissions canadiennes dont me passerais volontiers. Quant à ARTV, j'ai l'impression qu'on y présente de nombreuses émissions anciennes (même en noir et blanc).
Lancelot, la flatterie ne te mènera nulle part ;o)) Merci tout de même.
Tiens, un renard ! Veux-tu être mon ami ? ;o)
En effet, j'aimerais bien avoir un appareil comme celui-là, surtout l'hiver, quand on n'ose pas trop affronter le froid.
Enregistrer un commentaire