J'apprends avec surprise et tristesse la mort de Jean-Claude Brialy, décédé à son domicile parisien, ce mercredi 30 mai, à 74 ans, « des suites d'une longue maladie ».
J'ai toujours aimé cet acteur. Je n'ai pas vu tous ses films et je ne l'ai jamais vu au théâtre, mais je l'ai toujours aimé dans les films que j'ai vus et les pièces télédiffusées que j'ai pu voir. J'aimais aussi le voir et l'écouter parler dans ses entrevues télévisées. Son charme, sa culture, son immense talent de raconteur, son humour, ses bonnes manières, ... ; tout cela me manquera.
Je ne sais pourquoi, en apprenant sa mort, ce soir, j'ai pensé à Anthony Perkins...
Je n'ai jamais oublié que, lors de mon premier séjour à Paris, quand j'avais vingt ans, je l'avais croisé sur l'avenue des Champs-Élysées. Il marchait lentement, semblant absorbé dans une rêverie ou en train de refaire le monde en pensée, comme je l'ai fait si souvent moi-même, que ce soit dans les rues de Paris ou de Montréal...
Sur cette dernière photo (dernière dans cet espace, mais première dans la chronologie de ces images), il me fait penser à jeune homme bien vivant et s'apprêtant à quitter la « Pichardie » où il avait fait son nid ces dernières années...
J'ai toujours aimé cet acteur. Je n'ai pas vu tous ses films et je ne l'ai jamais vu au théâtre, mais je l'ai toujours aimé dans les films que j'ai vus et les pièces télédiffusées que j'ai pu voir. J'aimais aussi le voir et l'écouter parler dans ses entrevues télévisées. Son charme, sa culture, son immense talent de raconteur, son humour, ses bonnes manières, ... ; tout cela me manquera.
Je ne sais pourquoi, en apprenant sa mort, ce soir, j'ai pensé à Anthony Perkins...
Je n'ai jamais oublié que, lors de mon premier séjour à Paris, quand j'avais vingt ans, je l'avais croisé sur l'avenue des Champs-Élysées. Il marchait lentement, semblant absorbé dans une rêverie ou en train de refaire le monde en pensée, comme je l'ai fait si souvent moi-même, que ce soit dans les rues de Paris ou de Montréal...
Sur cette dernière photo (dernière dans cet espace, mais première dans la chronologie de ces images), il me fait penser à jeune homme bien vivant et s'apprêtant à quitter la « Pichardie » où il avait fait son nid ces dernières années...
5 commentaires:
triste suis. Lui et Reggiani faisaient partie du décor de mes jeunes années rue de Sévigné - courtois
A croire que la Pichardie a été créée pour qu'on la quitte. Un peu comme la vie, en fait...
Merci Alcib pour cet hommage à ce célèbre personnage que j'admire tant.
Bonjour Alcib,
Moi aussi je regrette le départ de Jean-Claude Brialy. Il fait partie de ma jeunesse au cinéma et à la télévision. Il avait un grand talent très éclectique. Mon premier souvenir de lui: une télé-série française en N/B qui s'appelait je crois: "Trois de compagnie".
On voyait la vie de trois jeunes étudiants dans la vingtaine et arrivant à Paris. Pour arriver, ils partageaient une roulotte sur les quais; - un étudiant en médecine dont j'ai oublié le nom - un étudiant aux Beaux-Arts joué par Henri Tissot et Jean-Claude Brialy, étudiant en Sciences-Po.
Brialy avait une désinvolture et une grande insouciance accentuées par le port d'un chapeau melon et d'un parapluie noir utilisé comme une canne. Assez impressionnant pour mes 15 ans à l'époque. Il pouvait insulter et provoquer avec une élégance désarmante.
J'espère Alcib que tu as pu écouter hier (vendredi à TV5) le reportage d'une heure sur un voyage-pélérinage que Brialy a effectué il y a deux ans en Algérie, son pays de naissance. Il n'y était pas allé depuis plus de 50 ans. C'était très émouvant.
Voilà! Ce sont quelques souvenirs que je voulais partager.
Lux, lecteur fidèle.
Brigetoun, je savais que cet homme courtois avait en quelque sorte conquis votre coeur ;o) C'est triste, en effet, de voir partir les grands de cette génération. Il nous en reste tout de même quelques-uns : Michel Piccoli, par exemple, Jeanne Moreau, ...
Les Pitous, j'espère que vous avez commencé la lecture de tous les ouvrages de Gérasime Bonnaire Despierres ;o)
Lancelot : Je savais bien que Jean-Claude Brialy n'était pas très jeune, mais je ne le savais pas malade. La nouvelle m'a surpris et, bien sûr, peiné.
Lux, n'est-ce pas « Le beau serge », ce film que tu décris brièvement ? Il m'arrive parfois de confondre deux histoires, deux films...
J'avais vu il y a quelques mois déjà ce retour de Jean-Claude Brialy sur les traces de son enfance. Je n'ai pas voulu le revoir après l'annonce de sa mort ; ne me demande pas pourquoi : je ne saurais quoi répondre.
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