lundi 22 octobre 2007

La mauvaise note

Une petite fille de 9 ans demande à sa mère :
« Maman, quel âge as-tu ?
— On ne demande pas son âge à une femme, ma chérie, lui répond sa mère.
— Combien tu mesures, maman ?
— Cela n'est pas important ma chérie, reprend la mère.
— Maman, pourquoi avez-vous divorcé, toi et papa ? poursuit la petite fille.
— Cela ne te regarde pas, ma chérie », dit la mère en mettant fin à la discussion.

La petite fille demanda à sa meilleure copine pourquoi les adultes ne parlent pas de ces choses-là. Sa copine lui répondit : « C'est vraiment simple, toutes les réponses à nos questions se trouvent leur carte d'identité. »

Le lendemain la petite fille fouille dans le sac à mains de sa mère et trouve sa carte d'identité. Elle est ravie de voir que son amie disait vrai : les réponses à ses questions sont inscrites sur la carte d'identité. Elle court alors voir sa mère et lui dit :
« Maman, je sais ton âge.
— Ah oui ? Et j'ai quel âge ?
— 36 ans. Et je sais combien tu mesures.
— Ah oui ? Combien ?
— 1 mètre 71. Et je sais aussi pourquoi toi et papa avez divorcé.
— Et bien cela m'étonnerait fort !
— Tu as eu un F en sexe... et çà, ce n'est vraiment pas une bonne note !



Si l'on devait évaluer les diverses dimensions de ma vie, ces derniers mois, je n'obtiendrais pas mieux qu'un « F » en matière de vie sexuelle, pas davantage pour la qualité de vie. Sur le plan professionnel, les nouvelles sont plutôt bonnes : j'ai obtenu des mandats intéressants, j'ai eu des clients satisfaits au point de me confier un nouveau mandat immédiatement après la réalisation du premier ; le plan d'affaires qui m'avait donné tant de mal a reçu un accueil favorable ; on m'a fait des propositions d'affaires qui sont encore à l'étape de la négociation ; bref, il semble que mes compétences soient reconnues et en demande, et cela, sans que j'aie encore commencé à faire de la promotion.

Tout n'est pas rose, cependant : sur le plan personnel, quelques événements sont venus ébranler mon bel optimisme. Je ne veux pas entrer dans les détails ici et l'une des raisons à cela, c'est que je ne sais pas moi-même ce que je pourrais en dire. L'une des grandes inquiétudes du moment concerne la santé et je dois me rendre à cette évidence : si ces inquiétudes peuvent s'estomper au cours des prochains mois, c'est qu'elles seront peu à peu remplacées par des actions qui, si elles ne règlent pas les problèmes, pourraient contribuer à en atténuer les conséquences.

Ces dernières semaines, j'ai plusieurs fois été tenté de mettre fin à ce blogue ; il ne s'agissait pas vraiment d'une intention, d'une décision à prendre, mais plutôt d'une absence de motivation à continuer, là comme ailleurs. Il me semble pourtant nécessaire, avant de tourner la dernière page et de fermer le livre, de faire un bilan, une forme de conclusion ; et cela, je ne suis pas en mesure de le faire maintenant. Laissons du temps au temps ; la conclusion s'imposera peut-être d'elle-même...

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis très content pour toi Alcib que tes mandats fonctionnent bien. Ça me semble un juste retour des choses pour le travail que tu y as mis.
Par contre je suis touché et inquiet pour toi sur le plan personnel et au niveau de ta santé. Il semble que tu as des décisions et des actions importantes à prendre. Je penserai donc à toi en t'envoyant mes meilleures pensées de force, d'harmonie et de sérénité.
Un ami qui te veut du bien.

Anonyme a dit…

Courage, Alcib. Nous avons tous des passages difficiles à traverser à des moments de notre vie. L'essentiel est de surmonter ces problèmes même si l'on se sent parfois très seul pour cela. La santé est évidemment le bien le plus précieux qui nous soit donné. Il faut donc la protéger tout particulièrement.
Quant au blog, trouve ton rythme d'écriture en fonction de ta motivation, de tes envies et du contexte. Il serait sans aucun doute dommage de le fermer définitivement ...

Brigetoun a dit…

en cas de vrai désintérêt vous vous moqueriez de tourner la page. Signe que comme nous tous pour les notres le désintérêt n'est encore que passager. En ce qui me concerne c'est une règle, à laquelle je ne pourrais mettre fin qu'en en ceéanr une autre

Beo a dit…

Laisses du temps au temps oui.

Tu sais bien qu'on est fidèle peut importe le nombre de billets.

Bravo pour ces contrats réels et ce sans publicité encore! Qu'est-ce que ce sera quand ils devront prendre un numéro pour accéder à tes services professionnels ;)

Pour en arriver là, il faut te soigner, te bichonner et surtout bien manger!!!

C'était la minute de mama Béo ;)

Unknown a dit…

J'espère que tu arriveras à te concentrer sur les points positifs de ta vie et attendre que la situation s'améliore pour le reste.
Et puis, il suffit de se dire que d'autres ont surmonté les mêmes difficultés pour se donner un peu de courage.
En tous cas, prendre exemple sur des (en fait "une") proches m'en a toujours donné côté santé.

De ces périodes de doute et de baisse de moral on en ressort toujours grandi. Je te souhaite juste que la mauvaise période ne dure pas! ;)

V à l'Ouest a dit…

Bonjour Alcib, je prends connaissance de ton billet quelques jours après sa rédaction. Je ne suis pas assidu en ce moment, j'ai la tête ailleurs pour diverses raisons, mais je reste et resterai fidèle. Ne plus lire ton blogue me manquerait terriblement, aussi tu me fais un peu peur quand tu parles de le clore. Non ! Par pitié !
Pour tes inquiétudes, j'espère qu'elle ne seront que passagères et surtout injustifiées. Moi aussi je dirige des ondes positives vers Montréal, je ne sais pas si ça marche, mais là, en t'écrivant, je le fais réellement.
Quant à ton succès professionnel, sincères félicitations.

Alcib a dit…

Merci à tous de vos messages et de votre soutien moral.
Il y a un petit répit sur le plan professionnel ; je devrais peut-être m'en préoccuper, mais je suis au contraire soulagé de pouvoir investir ailleurs une partie de mon temps et de mes énergies.
J'ai deux projets en attente. La semaine dernière, j'ai décliné un autre projet très intéressant avec des retombées immenses (mon nom aurait été vu par des milliers de personnes durant de nombreuses années, avec les droits d'auteur en conséquence), mais je craignais qu'il ne soit trop énergivore. Je viens de recevoir à l'instant une autre offre d'une très grande entreprise multinationale ; je vais l'étudier sérieusement.
Sur le plan personnel, je ne sais pas ce que je peux dire : je dois mettre à profit toutes mes compétences en gestion de crise(s). Je veux bien voir la crise du point de vue des Japonais : un défi à relever, une occasion de se surpasser. Sauf qu'il y a des moments où je souhaiterais que les défis soient d'un autre ordre.

Daniel French a dit…

Regarde qui est de retour avec un nouveau look pour son blog...MOI!!! Vient me "relire" Alcib!

Anonyme a dit…

Cher Alcib,
Que de questionnements! D'un côté, la réussite professionnelle, de l'autre, une vie sentimentale qui ne répond pas à tes attentes... Il est malheureusement trop vrai qu'on arrive rarement à un équilibre parfait, dans la vie. Il faut savoir apprécier les bons coups et philosopher sur ce qui va moins rondement. Je pense que tu y arrives assez bien. Mais je te souhaite sincèrement de t'approcher de plus en plus de l'équilibre.

Quant à tes tergiversations concernant ton blog, elles sont fort compréhensibles. Je pense que tous les auteurs qui tiennent un carnet finissent par vivre ce même questionnement. Moi la première. Je te comprends parfaitement. Et pourtant, je sais qu'il n'est pas si facile de couper le "cordon"... et qu'on souhaite le faire le mieux possible (quand c'est bien ce que l'on décide de faire...)

Ceci dit, j'espère pouvoir te lire encore longtemps, question de constater si tu arrives enfin à trouver ton bonheur parfait, celui que je te souhaite!

Anonyme a dit…

Bien égoïstement, je veux ajouter aussi ma protestation : j'espère que tu ne vas pas fermer ton blog. Combien nous manqueraient ta délicatesse et ta sensibilité... Je ne laisse pas de commentaires très souvent mais je te lis régulièrement.

En ce qui concerne ce que tu dis de ta vie et de la crise que tu traverses en ce moment, je trouve que ceux qui m'ont précédée te disent des choses très justes. J'en ajouterai juste une qui n'engage que moi : n'investis pas trop dans ta vie professionnelle, pense aussi à ta vie personnelle, à ton être profond, car tu es la seule personne qui soit vraiment bien placée pour s'en coccuper...

Anonyme a dit…

Merci pour ce moment d'humour même s'il s'est terminé par un message moins gai. Laisse toi aller, laisse les choses se faire et s'il faut fermer ce blog au moment opportun alors on verra. Amitiés.

Anonyme a dit…

J'espère pouvoir vous lire encore longtemps

Anonyme a dit…

En cette journée de commémoration, même pas une note sur René Lévesque... effectivement ta motivation a diminué !

william a dit…

c'est vrai! et rené alors?

william a dit…

en tout cas, j'ai adoré l'histoire.