mercredi 19 mars 2008
La bonne éducation, les bonnes manières, disiez-vous ?
Qu'auriez-vous envie de dire à quelqu'un qui est venu vous rendre visite, que vous avez accueilli et qui, pour une raison quelconque, a décidé de prolonger son séjour chez vous mais qui ne cesse de répéter qu'il n'a qu'une envie : celle de repartir au plus vite ?
Si le séjour est si désagréable, pourquoi le prolonger ?
Et s'il y a des avantages à rester, pourquoi alors dénigrer ceux qui l'accueillent ? La courtoisie ne voudrait-elle pas que le malheureux, condamné à rester, bénéficie des avantages que lui procure le séjour en se faisant discret sur son insatisfaction s'il n'est pas en mesure d'y changer quoi que ce soit ? À l'insatisfaction perpétuelle, nul n'est tenu, il me semble.
Mon plus vieil ami français dirait qu'il est pour le moins inconvenant et irrespectueux de cracher dans la soupe.
Un autre ami, québécois, celui-ci, aimait répéter que les visiteurs font toujours plaisir : si ce n'est à l'arrivée, c'est à leur départ.
Heureusement, tous les visiteurs ne se ressemblent pas.
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7 commentaires:
j'adore le dessin (lol)
comme tu le dis si bien heureusement que tout les visiteurs ne se ressemblent pas ,surtout si il ressemblaient tous à la pire des belle mère ,ou encore tatie Danielle.
J'ai un ami qui, quand il a des visiteurs déplaisants, adopte une solution très efficace:
à chaque jour et de plus en plus souvent, il dit à ces "amis": «pourrais-tu me rendre service et faire la vaisselle, je suis fatigué..» Et il trouve ainsi une série de tâches: tondre le gazon, pelleter, faire des courses etc... Et à chaque fois que c'est terminé, au lieu de remercier, il dit: «Heureusement que tu es ici avec moi pour me rendre ces services». Il semble que les visiteurs ne s'éternisent pas :-)
Vises-tu quelqu'un en particulier?
Quand est-ce qu'on vient chez toi, qu'on puisse enfin en partir?
Céline > J'espère ne jamais rencontrer une Tatie Danielle ;o)
Lux > Merci du truc. Quand l'occasion se représentera, j'essaierai de l'appliquer.
Olivier > Même si je faisais des efforts surhumains pour être de mauvaise foi, tu serais bien le dernier que je pourrais viser. Je n'ai jamais eu l'occasion de te surprendre en train de cracher dans la soupe. Dans tes trois blogues consécutifs, tu as toujours été très respectueux et, bien que lucide et critique quand il le fallait, tu as toujours été un bon ambassadeur du Québec et de Montréal en particulier. Tu n'as donc rien à prouver et encore moins à te faire pardonner sur ce point.
Évidemment, j'avais en tête quelques personnes en écrivant ce billet, mais comme l'intention n'était pas d'envoyer un message personnel à quelqu'un qui ne le lira sans doute jamais, je ne nommerai personne.
Toutefois, je pensais, entre autres, à un ami québécois qui est allé passer plusieurs mois à Paris ; je lui ai fait connaître un vieil ami, chez qui j'habitais quand j'étais à Paris. Or, cet ami québécois n'était jamais content où il était ; aussitôt arrivé il voulait être ailleurs. Voyant Noël approcher, il se plaignait que, pour la première fois de sa vie, il serait loin de sa famille et qu'il ne verrait pas de neige sous le traîneau du Père Noël. Pour tenter de lui faire oublier l'éloignement, mon ami français a fait ce qu'il ne faisait plus depuis très longtemps : organiser un réveillon de Noël. Or, deux jours avant Noël, l'ami québécois a annoncé qu'il avait trouvé des billets à prix réduits pour aller en Espagne et qu'il allait passer Noël là-bas (je suppose qu'il n'y a pas trouvé de neige non plus). L'ami français, qui planifiait ses choses plusieurs jours d'avance, surtout quand il s'agissait d'envoyer des invitations, était assez froissé et... je le comprends.
Pitou G > Tu viens quand tu veux, avec ton conseiller de mari, mais préviens-moi afin que je mette un peu d'ordre dans l'appartement. Je n'ai pas une grande maison comme la vôtre, où je pourrais disperser tous mes papiers ;o) Et je crois que la piscine, ce ne sera pas cette année encore :(
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