jeudi 5 avril 2012

Son jumeau a trente ans

Depuis quelques semaines, je pensais à cette date qui arrivait et, plus la date approchait, plus mon anxiété augmentait. Depuis bientôt quatre ans, cet anniversaire est pour moi l'un des plus importants, l'un des plus chers à mon cœur, l'anniversaire de naissance de ce garçon exceptionnel qui m'a invité à faire un bout de chemin avec lui. Hélas, il n'est plus là pour que nous fêtions ensemble l'anniversaire de sa venue sur la terre, mais tous les jours seront pour moi des occasions de remercier le ciel de l'avoir envoyé sur cette planète et placé sur mon chemin.


Il n'aura jamais plus de vingt-sept ans. Mais son jumeau, lui, aura trente ans aujourd'hui. Ce marronnier rose planté par sa mère dans le vaste parc d'une grande maison du Kent n'oubliera jamais non plus ce garçon merveilleux qui, lorsqu'il était enfant, venait partager avec lui son chocolat de l'après-midi, lui raconter des histoires afin qu'il ne s'ennuie jamais, et lui prêter son cache-nez lorsqu'il faisait froid.


Au moment d'écrire ces quelques lignes, je me souviens vaguement avoir rêvé, la nuit dernière, que la grand-mère d'Alexander me parlait du petit garçon qu'il a été et qu'il est pratiquement resté jusqu'à son dernier jour sur cette terre.

2 commentaires:

Béo a dit…

Comme le temps passe! Ce marronnier est magnifique!

J'ai beaucoup pensé à Alexander depuis la lecture de ton commentaire chez moi et je me demande si d'avoir repris un blog précicément maintenant ne vient pas d'une certaine influence céleste :)

Alcib a dit…

Béo : Je ne serais pas surpris si l'on pouvait confirmer que cette influence est réelle et volontairement dirigée vers toi.
Je suis persuadé que, de son étoile ou des plages de la Lune, il pense beaucoup à toi, à Loukoum, aux plantes de ton balcon...

Je ne peux malheureusement pas dire que le marronnier de ces images est vraiment le jumeau d'Alexander. J'espère qu'un jour je pourrai embrasser le vrai et lui demander de me parler du petit garçon qui, même s'il ne vivait plus à la campagne, n'a jamais cessé un instant d'aimer son jumeau marronnier et de penser à lui.