« Stressés, mais plus en santé ! ». Voilà ce que révélait hier le rapport annuel de l'Institut canadien d'information sur la santé au sujet des Québécois. Ces derniers souffrent davantage du stress que les Canadiens, mais ils mangent plus de fruits et légumes et ils souffrent moins de problèmes de santé. Il y aurait au Québec plus de médecins spécialistes qu'au Canada et le Québec serait au troisième rang pour le nombre de médecins de famille. « D'une manière générale, le Québec a moins de problèmes de santé et a moins recours à des chirurgies à la hanche et au genou, en grande partie parce que la population y est un peu moins obèse que la moyenne canadienne. »
Ces quelques bonnes nouvelles ne font pas nécessairement du Québec un paradis terrestre, mais à force de lire les commentaires méprisants au sujet du Québec et le dénigrement systématique de ce qui est québécois de la part des journaux anglophones canadiens - y compris ceux du principal journal anglophone de Montréal -, il est un peu réconfortant d'apprendre qu'un institut canadien dévoile des résultats positifs sur la santé des Québécois.
Parallèlement à la publication de ce rapport, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) se dit inquiète. Les jeunes médecins délaisseraient de plus en plus les cabinets et les Québécois auraient de plus en plus de mal à se trouver un médecin de famille.
Je n'ai pourtant pas eu de mal à en trouver un, il y a trois ou quatre ans à peine. J'ai téléphoné à une clinique parce que je voulais avoir un vaccin avant de partir en voyage ; le médecin que j'ai vu en premier étant assez souvent pris par des conférences, des voyages, des entrevues télévisées, j'ai accepté de voir ensuite quelqu'un d'autre, moins médiatisé. C'est celui-ci qui m'a proposé, après plusieurs visites de routine, de devenir mon médecin de famille. Comme il est très disponible, très ouvert, jeune et sympathique, j'ai accepté, bien entendu.
Je n'avais pas vu mon médecin depuis la fin de l'automne dernier. Il m'avait alors demandé d'aller faire des prélèvements sanguins afin d'avoir un bilan assez complet de mon état de santé. Durant tout l'hiver, j'ai été très occupé et quand je l'étais moins, je n'avais pas vraiment envie de rester à jeun durant quatorze heures, de me rendre à l'hôpital tôt le matin pour y faire des prélèvements sanguins. J'en avais d'autant moins envie que durant tout l'hiver, les médias parlaient d'épidémies de grippe puis de la bactérie C difficile : si j'étais bien, je n'avais pas envie de faire exprès pour me mêler à ceux qui ne sont pas bien ; et si je n'étais pas bien, j'étais donc vulnérable et c'était pour moi une raison de plus pour rester chez moi.
La semaine dernière, j'avais un rendez-vous avec mon médecin. Pour ne pas lui faire perdre son temps, je suis d'abord allé à l'hôpital faire faire les analyses prescrites. Mon médecin pourrait ainsi me commenter le résultat de ces analyses.
Il n'y a sans doute aucun lien avec ma visite à l'hôpital la semaine précédente, mais le jour même de cette visite, j'ai été très malade et cela a duré près de trois jour. Je crois que la cause est plutôt d'ordre alimentaire (empoisonnement) : j'ai dû manger un champignon supposément frais (j'écris : « supposément », et non « soi-disant », car, bien que de Paris, le champignon n'était pas doué de la parole, et ne pouvait se dire lui-même frais).
Je m'attendais à d'assez mauvaises nouvelles car il est vrai que je ne me suis pas toujours senti bien ces derniers mois. J'ai souvent eu des maux de tête qui duraient des jours et des jours ; il m'arrivait en marchant dans la rue d'éprouver des vertiges et, très souvent, j'éprouvais des picotements dans les mains et les pieds... Je me disais que tout cela, c'était le résultat d'un trop grand stress...
Or, le diagnostic fut tout autre. Les bonnes nouvelles, c'est que je n'ai pas de cholestérol et que la pression sanguine est plutôt bonne. L'inattendue, c'est que je fais de l'anémie. Je manque de fer dans le sang. Et c'est ce qui explique la plupart des malaises ressentis depuis quelques mois, auxquels s'ajoutent un manque d'énergie et un besoin assez inhabituel de sommeil. C'est aussi l'une des raisons de mon silence fréquent dans ce blogue : même si j'ai des sujets de billets, je manque d'énergie au moment de les rédiger.
Il me faudra donc manger un peu plus souvent de la viande rouge (j'ai des envies de foie de veau), des épinards, etc. L'une de mes amies à qui je confiais cela ce soir m'a promis de m'inviter bientôt à dîner ; j'aurai le choix du menu : filet mignon, osso bucco, foie de veau... Chez elle, je mangerais même des queues de souris farcies car tout ce qu'elle cuisine est exquis. Et comme son mari est aussi un fin gourmet, les repas chez eux ne sont jamais banals. Il ne faudra cependant pas que j'attende les invitations pour soigner un peu plus mon alimentation.
Note du 12 juin 2007 : Les journaux, les médias de façon générale, ne cessent de publier des sondages, des reportages sur le piètre état du système de santé au Québec et sur la situation catastrophique des urgences des hôpitaux. Loin de moi l'idée de vouloir prendre la défense du gouvernement de Jean Charest qui vient d'accorder des réductions d'impôts à la classe moyenne qui n'en avait pas besoin alors que ceux qui gagnent peu ne recevront rien, et ce choix gouvernemental (entêtement personnel du premier ministre) a été fait au détriment de l'investissement de ces 900 millions de dollars dans les systèmes de l'éducation et de la santé. Mais mon expérience personnelle dans le système de la santé n'a pas été si catastrophique que le portrait que l'on dresse généralement dans les médias le laisse croire ; je tiens à le dire et à le répéter. Or, aujourd'hui dans le journal La Presse, le chroniqueur Pierre Foglia dit à peu près la même chose que moi. Et, pour ceux que les élections françaises et la lutte entre la gauche et la droite intéressent, il faut lire la deuxième partie de la chronique.
La semaine dernière, j'avais un rendez-vous avec mon médecin. Pour ne pas lui faire perdre son temps, je suis d'abord allé à l'hôpital faire faire les analyses prescrites. Mon médecin pourrait ainsi me commenter le résultat de ces analyses.
Il n'y a sans doute aucun lien avec ma visite à l'hôpital la semaine précédente, mais le jour même de cette visite, j'ai été très malade et cela a duré près de trois jour. Je crois que la cause est plutôt d'ordre alimentaire (empoisonnement) : j'ai dû manger un champignon supposément frais (j'écris : « supposément », et non « soi-disant », car, bien que de Paris, le champignon n'était pas doué de la parole, et ne pouvait se dire lui-même frais).
Je m'attendais à d'assez mauvaises nouvelles car il est vrai que je ne me suis pas toujours senti bien ces derniers mois. J'ai souvent eu des maux de tête qui duraient des jours et des jours ; il m'arrivait en marchant dans la rue d'éprouver des vertiges et, très souvent, j'éprouvais des picotements dans les mains et les pieds... Je me disais que tout cela, c'était le résultat d'un trop grand stress...
Or, le diagnostic fut tout autre. Les bonnes nouvelles, c'est que je n'ai pas de cholestérol et que la pression sanguine est plutôt bonne. L'inattendue, c'est que je fais de l'anémie. Je manque de fer dans le sang. Et c'est ce qui explique la plupart des malaises ressentis depuis quelques mois, auxquels s'ajoutent un manque d'énergie et un besoin assez inhabituel de sommeil. C'est aussi l'une des raisons de mon silence fréquent dans ce blogue : même si j'ai des sujets de billets, je manque d'énergie au moment de les rédiger.
Il me faudra donc manger un peu plus souvent de la viande rouge (j'ai des envies de foie de veau), des épinards, etc. L'une de mes amies à qui je confiais cela ce soir m'a promis de m'inviter bientôt à dîner ; j'aurai le choix du menu : filet mignon, osso bucco, foie de veau... Chez elle, je mangerais même des queues de souris farcies car tout ce qu'elle cuisine est exquis. Et comme son mari est aussi un fin gourmet, les repas chez eux ne sont jamais banals. Il ne faudra cependant pas que j'attende les invitations pour soigner un peu plus mon alimentation.
Note du 12 juin 2007 : Les journaux, les médias de façon générale, ne cessent de publier des sondages, des reportages sur le piètre état du système de santé au Québec et sur la situation catastrophique des urgences des hôpitaux. Loin de moi l'idée de vouloir prendre la défense du gouvernement de Jean Charest qui vient d'accorder des réductions d'impôts à la classe moyenne qui n'en avait pas besoin alors que ceux qui gagnent peu ne recevront rien, et ce choix gouvernemental (entêtement personnel du premier ministre) a été fait au détriment de l'investissement de ces 900 millions de dollars dans les systèmes de l'éducation et de la santé. Mais mon expérience personnelle dans le système de la santé n'a pas été si catastrophique que le portrait que l'on dresse généralement dans les médias le laisse croire ; je tiens à le dire et à le répéter. Or, aujourd'hui dans le journal La Presse, le chroniqueur Pierre Foglia dit à peu près la même chose que moi. Et, pour ceux que les élections françaises et la lutte entre la gauche et la droite intéressent, il faut lire la deuxième partie de la chronique.