En soirée, je suis allé faire une promenade (virtuelle) en Provence. Vous vous souvenez de Poeri, dont j'ai un peu parlé le 26 novembre 2005 et le 9 août 2006, mais dont je ne parle pas trop souvent, un peu par pudeur (il m'en reste un peu) et pour ne pas blesser sa modestie. Poeri m'a salué sur MSN pour me dire qu'il avait fait une promenade en ville et qu'il avait pensé à moi car les rues d'Aix-en-Provence sont illuminées pour annoncer Noël et qu'il aurait souhaité que je puisse voir comment c'était joli. C'est dommage que je ne puisse pas être là pour voir cela mais, comme le disait Poeri, j'y suis, en quelque sorte car il est là, lui, et le voit en pensant à moi : peut-on dire quoi que ce soit de plus adorable ?
Pour que je puisse tout de même me faire une idée, nous avons cherché sur Internet des photos de la ville ; il été intéressant de trouver des caméras branchées sur les rues de la ville et diffusant sur Internet leurs images en direct. Poeri m'a proposé cette image, qui avait été prise l'an dernier et publiée ici :
Et j'ai trouvé celle-ci :
Sur ce même site, je suis allé voir d'autres photos d'Aix-en-Provence ; ce ne sont pas celles que l'on voit le plus souvent, mais elles sont assez invitantes pour donner envie de s'y promener, seul ou avec un ami pour échanger des réflexions ou poursuivre la conversation.
Celle de l'ancienne prison que, lorsque je suis venu à Aix-En-Provence alors que j'avais 20 ans, un garçon avec qui j'amorçais une relation amoureuse avait voulu me montrer, en précisant que Charles Trenet y avait été emprisonné plusieurs années plus tôt pour une histoire de... garçon.
Évidemment, on ne peut aller à Aix-en-Provence dans les semaines qui précèdent Noël sans penser aux santons aussi célèbres que le nougat de Montélimar (j'avais appris, lors de mon passage dans cette ville qu'il fallait en rapporter).
Pour que je puisse tout de même me faire une idée, nous avons cherché sur Internet des photos de la ville ; il été intéressant de trouver des caméras branchées sur les rues de la ville et diffusant sur Internet leurs images en direct. Poeri m'a proposé cette image, qui avait été prise l'an dernier et publiée ici :
Et j'ai trouvé celle-ci :
Sur ce même site, je suis allé voir d'autres photos d'Aix-en-Provence ; ce ne sont pas celles que l'on voit le plus souvent, mais elles sont assez invitantes pour donner envie de s'y promener, seul ou avec un ami pour échanger des réflexions ou poursuivre la conversation.
Celle de l'ancienne prison que, lorsque je suis venu à Aix-En-Provence alors que j'avais 20 ans, un garçon avec qui j'amorçais une relation amoureuse avait voulu me montrer, en précisant que Charles Trenet y avait été emprisonné plusieurs années plus tôt pour une histoire de... garçon.
Évidemment, on ne peut aller à Aix-en-Provence dans les semaines qui précèdent Noël sans penser aux santons aussi célèbres que le nougat de Montélimar (j'avais appris, lors de mon passage dans cette ville qu'il fallait en rapporter).
On a repris au Québec la tradition provençale et, à Saint-Joseph-de-la-Rive, dans la magnifique région de Charlevoix, pays de Félix-Antoine Savard, auteur de Menaud, maître draveur (publié en 1937, de la trempe du Maria Chapdelaine, de Louis Hémon, équivalent au Québec des romans de Marcel Pagnol), des Québécois créent les santons de Charlevoix.
Mais on ne peut non plus aller en Provence sans entendre la langue du pays. Poeri pense à tort que je me moque de son accent du Sud : pas du tout, car selon moi il n'a pas du tout d'accent ; et s'il en avait un, il ne ferait qu'ajouter à son charme. La langue du pays, outre le français, c'est bien sûr l'occitan. Je n'essaierai pas de vous parler de cette langue ; j'en serais bien incapable. Il suffit de voir sur la carte ci-dessous pour voir les différents dialectes de cette langue pour que l'on s'y perde aussitôt si l'on n'a pas fait des études spécialisées en linguistique.
Poeri me disait cependant que si je veux aller marcher dans la campagne provençale et pouvoir m'adresser aux chèvres et aux moutons de rencontre, il me faudrait apprendre l'occitan ; je crois que j'essaierai de mefaire comprendre autrement.
Sur le plan musical, Poeri m'a fait découvrir un groupe de jeunes de Marseille qui font de la musique provençale actuelle et chantent souvent en occitan. Il s'agit du groupe Dupain, que l'on pourra voir brièvement sur le site de TV5.
Je ne peux malheureusement pas vous faire entendre ce que Poeri m'a permis d'écouter, car je ne sais pas comment convertir un fichier musical de manière à pouvoir l'afficher ici. J'ai toutefois trouvé sur Radio.Blog.Club quelques chansons tirées du disque Les Vivants de ce groupe. Les voici :
6 commentaires:
il attige un peu Poeri pour l'occitan en Provence - pour l'autre sud oui - mais par chez nous entre le 18èe siècle et les années 60 on ne le parlait plus trop - et les chêvres et mouton vous regarderaient avec l'air idiot qu'ils et elles savent si bien prendre.
Et les santons doivent êtr d'Aubagne ou d'autres endroits - pas de santonnier à Toulon mais beaucoup de crêches
Fibula, je suis désolé : depuis hier, Blogger ne reconnaît toujours pas ton commentaire, alors qu'il en reconnaît d'autres (aurais-tu mis quelque chose d'illégal ou un message subliminal que Blogger ne veut pas laisser passer ? ;o)
Je vais donc l'afficher ici moi-même, avec le lien vers ton blogue :
« Je te renvoie mon commentaire, en espérant que ça marche cette fois...
« Moi je viens de la région gasconne, de Bordéu plus exactement :-) ! Certains pensent que le gascon ne provient pas de l'occitan, d'ailleurs ! Quoi qu'il en soit, on peut lire des choses là-dessus ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gascon »
Fibula : http://lecturesdicietdailleurs.blogspot.com/
Brigetoun, merci de ces précisions.
En fait, j'ai mal interprété la précision sous la photo des santons ; ils ne sont pas « de Toulon », mais « à Toulon », dans un magasin de l'endroit (on ne précise pas où ils sont créés.
Je ne vais pas corriger maintenant dans le billet à cause des fichiers musicaux : si j'ouvre ce billet pour le modifier, je devrai effacer tous les fichiers musicaux et les remettre un à un après avoir choisi une à une les couleurs qu'ils afficheront...
Fibula : « Merci d'avoir mis mon commentaire, je ne sais pas ce qui ne marche pas, blogger m'affiche un message d'erreur quand j'envoie mon commentaire... » http://lecturesdicietdailleurs.blogspot.com/
Désolé, Fibula, celui-ci refuse de s'afficher aussi ; je le vois dans le message que Blogger m'envoie dans ma boîte de courriels, mais dans le tableau de bord de Blogger, il n'y a toujours « aucun commentaire à afficher ». Et si j'essaie de le publier directement du courriel, je reçois un message d'erreur disant qu'il est « impossible d'accéder à ma requête ».
J'ai aussi tenté de créer un autre blogue avec Blogger ; j'y ai accès comme visiteur mais je ne peux pas m'y connecter :o(((
Adiu gènts de Provença !
À propos d'occitan en "Provença", il faut se méfier de certains linguistes qui ont tout intérêt à parceliser une langue pour soit disant mieux l'étudier. Il faut lire sur mon blog la phrase de Patrick Sauzet et bientôt il y aura une conférence sur ce thème qui y sera publiée. L'occitan, même Frederic Mistral l'indique, est une unité linguistique claire. Car quand vau en Provença, me pòdi faire entendre e comprendre tot en parlar un dialecte de l'occitan, lo mai occidental, lo parlar occitan de l'Agenés.
Ben coralament,
Bien cordialement,
Jacme (http://jacmetolosa.spaces.live.com)
Ca me fait plaisir de revoir des photos d'Aix en Provence que j'ai connu dans les années 80 lorsque mon frère y habitait encore. J'adore visiter Aix en été: les groupes de musiciens sur la cours Mirabeau c'était super !
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