Depuis plusieurs années, j'ai pris l'habitude de lire et de relire à l'occasion les Anciens, ceux dont les écrits ont traversé le temps et, avec leurs écrits, leur sagesse.
L'un d'entre eux, Marcus Aelius Aurelius Verus, plus familèrement connu sous le nom de Marc-Aurèle, m'a notamment appris à me dire chaque jour - et à me préparer en conséquence -, qu'en sortant de la maison, je risquais de tomber sur un fourbe, un crétin, un imbécile, et quoi encore ! Et, bien entendu, la forme masculine de ces qualificatifs est ici employée de manière à alléger le texte et ne se veut aucunement discriminatoire envers les personnes de sexe féminin.
À l'ère d'Internet et des blogues*, il n'est même plus nécessaire de sortir de la maison pour tomber sur l'une ou l'autre de ces personnes indésirables qui se prennent pour le nombril du Monde et qui pourraient nous gâcher la journée, si on avait la faiblesse d'entrer dans leur jeu qui est, justement, d'attirer l'attention avec l'intention, parfois même inconsciente, de nous faire descendre à leur niveau. C'est alors qu'il importe de se rappeler les paroles et, surtout, l'attitude du Sage, afin de conserver sa dignité et sa sérénité.
Heureusement, la vie, la rue, les hasards de la vie - « il n'y a pas de hasard, me dira-t-on, il n'y a que des rencontres » -, tout comme Internet, nous mettent parfois en présence de personnes qui nous rappellent ou nous font prendre conscience si nous l'avions oublié, à la manière des grands Sages, mais bien incarnés ceux-ci, que la vie est formidable et que l'être humain, pour peu qu'on soit le moindrement attentif, peut aussi être pour son semblable une source de réconfort, de joie, de bonheur... J'avais parlé, en décembre dernier, des nombreuses rencontres de ma vie qui ont eu Internet comme point de départ ; puisque la vie continue et qu'Internet fonctionne toujours, il n'y a pas de raison que cela s'arrête et, en effet, des amitiés se créent, se déveleloppent, s'enrichissent...
* N'ayez crainte, lectrices et lecteurs connus de ce blogue, vous n'êtes pas visés : j'ai simplement eu le malheur de m'aventurer chez quelqu'un que je n'avais pas l'habitude de lire et à qui j'accorde ici encore trop d'importance, pas en tant que personne, toutefois, mais uniquement pour le rappel du conseil de Marc-Aurèle.
P.-S. : J'aurais pu aussi, pour illustrer ce billet, choisir l'une ou l'autre des magnifiques photos que fait Thomas, un jeune homme très talentueux que j'ai croisé chez son père lors de mon dernier passage à Bruxelles. Le lien vers son site se trouve dans la colonne de droite, sous la rubrique « Photoblogues à voir » ; il y a ajouté des images nouvelles. On pourra y accéder directement en cliquant ici.
L'un d'entre eux, Marcus Aelius Aurelius Verus, plus familèrement connu sous le nom de Marc-Aurèle, m'a notamment appris à me dire chaque jour - et à me préparer en conséquence -, qu'en sortant de la maison, je risquais de tomber sur un fourbe, un crétin, un imbécile, et quoi encore ! Et, bien entendu, la forme masculine de ces qualificatifs est ici employée de manière à alléger le texte et ne se veut aucunement discriminatoire envers les personnes de sexe féminin.
À l'ère d'Internet et des blogues*, il n'est même plus nécessaire de sortir de la maison pour tomber sur l'une ou l'autre de ces personnes indésirables qui se prennent pour le nombril du Monde et qui pourraient nous gâcher la journée, si on avait la faiblesse d'entrer dans leur jeu qui est, justement, d'attirer l'attention avec l'intention, parfois même inconsciente, de nous faire descendre à leur niveau. C'est alors qu'il importe de se rappeler les paroles et, surtout, l'attitude du Sage, afin de conserver sa dignité et sa sérénité.
Heureusement, la vie, la rue, les hasards de la vie - « il n'y a pas de hasard, me dira-t-on, il n'y a que des rencontres » -, tout comme Internet, nous mettent parfois en présence de personnes qui nous rappellent ou nous font prendre conscience si nous l'avions oublié, à la manière des grands Sages, mais bien incarnés ceux-ci, que la vie est formidable et que l'être humain, pour peu qu'on soit le moindrement attentif, peut aussi être pour son semblable une source de réconfort, de joie, de bonheur... J'avais parlé, en décembre dernier, des nombreuses rencontres de ma vie qui ont eu Internet comme point de départ ; puisque la vie continue et qu'Internet fonctionne toujours, il n'y a pas de raison que cela s'arrête et, en effet, des amitiés se créent, se déveleloppent, s'enrichissent...
* N'ayez crainte, lectrices et lecteurs connus de ce blogue, vous n'êtes pas visés : j'ai simplement eu le malheur de m'aventurer chez quelqu'un que je n'avais pas l'habitude de lire et à qui j'accorde ici encore trop d'importance, pas en tant que personne, toutefois, mais uniquement pour le rappel du conseil de Marc-Aurèle.
P.-S. : J'aurais pu aussi, pour illustrer ce billet, choisir l'une ou l'autre des magnifiques photos que fait Thomas, un jeune homme très talentueux que j'ai croisé chez son père lors de mon dernier passage à Bruxelles. Le lien vers son site se trouve dans la colonne de droite, sous la rubrique « Photoblogues à voir » ; il y a ajouté des images nouvelles. On pourra y accéder directement en cliquant ici.
9 commentaires:
Bonjour Alcib. Heureux de ton retour.
Tu reviens en force.
Je suis d'accord, on ne peut jamais prévoir la qualité des rencontres qui nous attendent. Je suis plutôt de tendance naïve, ce qui fait que la malice ou la mesquinerie me prennent toujours par surprise avec un certain choc. Je pense qu'il est très important de se protéger en restant toujours fidèle à soi-même.
Par contre, la vie passe et change et nous réserve aussi des expériences ou des rencontres enrichissantes. Je souhaite donc quand même garder ma naïveté et rester optimiste.
Au fond je pense que chaque humain porte en lui toute la nature humaine. Donc ce qui nous déplaît chez l'autre parle sûrement aussi de soi. On a donc quelque chose à apprendre, même à partir des expériences les plus pénibles...
P.S. Elles sont très belles les photos de ce Thomas.
À la prochaine
Alcib, je ne sais mmais il me semble que, sauf pensées nauséabondes et regard qui exclue, toutes les différences de points de vue sont acceptables. A condition d'être respectueuses. Que l'on doit être à la fois ferme sur ce que l'on pense, mais ne pas refuser de le passer au crîble de son jugement et de ceux d'autrui (et que s'il n'y a pas de chance de faire évoluer ni l'un ni l'autre une cohabitation appaisée, je parle au sens figuré, est une fort bonne chose)
Lux, je le dis sans ironie, je pourrais me passer de Marc-Aurèle si seulement javais le talent et la simplicité nécessaires pour publier un billet chaque jour afin d'obtenir de toi des réflexions aussi sages. Je suis tout à fait d'accord avec toi et... j'essaierai de suivre plus souvent ton exemple.
Brigetoun, je suis d'accord avec vous aussi : les différences et les divergences de points de vue ou d'opinions ne doivent pas nous tenir éloignés les uns des autres, au contraire.
S'il m'arrive de constater un désaccord ou une réaction négative de la part d'un interlocuteur, je commence d'abord par me demander si je me suis mal exprimé ou si j'ai dit quelque chose qui a heurté l'autre sans que je le veuille. Il m'arrive souvent même de me demander si les idées que j'avance sont suffisamment appuyées... Bref, le doute fait partie de moi plus encore que les convictions fortes...
Je n'hésite cependant pas à affirmer ce que je crois vrai.
Mais vous avez aussi mentionné une condition indispensable au dialogue : le respect de l'autre ; s'il est absent, il vaut mieux tourner le dos.
Et je reconnais être allergique à la bêtise (ce qui limite considérablement les émissions de télévision que l'on peut regarder, les articles de journaux que l'on peut lire, etc.).
Salut Alcib, je ne sais pas si tu connais le blog de Matoo, qui est un garçon brillant et en même temps, un grand "fan" de Marc-Aurèle dont il publie régulièrement des citations sur ton blog. Tu peux aller voir par le lien qui est dans ma colonne de gauche. Bon dimanche...
Lux, les photos de Thomas sont en effet très belles ; et je reconnais ne pas être tout à fait objectif parce que j'ai croisé Thomas et que je connais surtout son père ; cela dit, j'aime beaucoup ses photos (sinon, je n'en parlerais tout simplement pas).
Celles de Benjamin David-Testanière, à qui j'ai emprunté ces gouttes d'eau (sans son autorisation : j'espère qu'il me le permettra - j'attends sa réponse) sont aussi magnifiques ; il faut aller les voir en cliquant sur le lien sous la photo.
Merci du commentaire et du renseignement, Fuligineuse. J'ai sûrement déjà été voir le blogue de Matoo, il y a longtemps, mais j'oublie. J'ai perdu, au cours des six derniers mois peut-être, la bonne habitude de lire certains blogues que j'aimais, que je trouvais très stimulants, très inspirants... J'ai même oublié qu'ils existaient... J'y vais immédiatement. Merci encore.
Ce que j'aime dans les philosophies antiques, c'est qu'elles n'ont rien d'élucubrations abstraites. Elles proposent toutes un mode de vie; elles sont un guide précieux pour mieux exister.
Je me souviens encore de ce documentaire sur France Gall où la chanteuse disait combien Sénèque l'avait aidée à surmonter la mort de l'aimé. Plus récemment, j'ai entendu de la bouche d'une collègue qui a perdu son mari il y a deux ans "J'aime beacoup Sénèque"; ça m'a mis dans un drôle d'état...
Tu as raison, Pious G. Et l'on peut dire que les Anciens ont « fait leurs preuves » ; on ne peut pas les soupçonner de vouloir influencer l'opinion en faveur d'un parti ou d'un autre.
C'est en effet surprenant, mais combien réjouissant, d'apprendre que ceux et celles que l'on ne soupçonnerait pas d'avoir un intérêt pour les Anciens les connaissent ou les découvrent et y trouvent la sagesse ou la sérénité recherchée.
Je suis d'accord avec vous...Il a un très grand talent, ce Thomas..
Lyne venue de l'Arrière Boutique d'Innée
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