...ou le discours efficace du chef de l'extrême-droite.
Ce n'est pas de l'acharnement ; je préférerais vous parler de la Grèce, du Péloponnèse ou des Cyclades, de la Provence ou de la Bretagne, ou de la région de Charlevoix au Québec. Mais l'actualité politique, une certaine actualité, devrais-je dire, m'inquiète et je ne suis pas le seul. L'élection du « candidat du peuple » français, dimanche dernier, ne concerne pas que les Français, hélas ! Tout le monde a les yeux tournés vers la France, surtout en ce moment comme à chaque fois qu'il s'y passe quelque chose d'important. Et ce qui s'y passe en ce moment n'est pas un simple changement de la garde : la France vient d'élire, sans trop s'en rendre compte, un président qui a fait plus que firter avec les idées d'extrême-droite de celui qu'on a depuis longemps jugé qu'il était dangereux. Pour qualifier ce flirt contre nature, immoral, il me vient une expression anglaise : « heavy petting », que l'on pourrait traduire par « bestialité » ; les idées du « candidat du peuple » ne sont pas moins dangereuses que celles du candidat qu'il fallait absolument battre en 2002 ; son discours est tout simplement plus habile, plus pernicieux.
Que le « candidat du peuple » propose des politiques qui feront en sorte que les milliardaires français seront plus riches encore et qu'ils contribueront moins au financement des services sociaux, de l'éducation des Français, par exemple, c'est son droit ; il s'agit là de choix économiques, politiques, qui auront des répercussions sur l'ensemble de la société française, mais c'est de la politique intérieure qui concerne les Français. Que la France choisisse de mieux contrôler l'immigration sur son territoire, c'est aussi un choix légitime.
Ce qui est inquiétant, cependant, c'est son discours sur les immigrés, sur l'identité nationale ; ce qui est inacceptable, ce sont les raccourcis qu'il fait entre minorités ethniques et criminalité, par exemple. Que le chef de l'État du pays que tout le monde considère comme le pays des droits de l'Homme tienne un discours aussi raciste et aussi vindicatif, c'est une honte. Et c'est une menace qui me préoccupe plus encore que les idées les plus rétrogrades de l'administration actuelle de la Maison Blanche.
Voici quelques extraits de discours du « candidat du peuple » analysés par le psychanalyste Gérard Miller ; il s'agit d'une vidéo de 8 minutes 35 secondes.
Ce n'est pas de l'acharnement ; je préférerais vous parler de la Grèce, du Péloponnèse ou des Cyclades, de la Provence ou de la Bretagne, ou de la région de Charlevoix au Québec. Mais l'actualité politique, une certaine actualité, devrais-je dire, m'inquiète et je ne suis pas le seul. L'élection du « candidat du peuple » français, dimanche dernier, ne concerne pas que les Français, hélas ! Tout le monde a les yeux tournés vers la France, surtout en ce moment comme à chaque fois qu'il s'y passe quelque chose d'important. Et ce qui s'y passe en ce moment n'est pas un simple changement de la garde : la France vient d'élire, sans trop s'en rendre compte, un président qui a fait plus que firter avec les idées d'extrême-droite de celui qu'on a depuis longemps jugé qu'il était dangereux. Pour qualifier ce flirt contre nature, immoral, il me vient une expression anglaise : « heavy petting », que l'on pourrait traduire par « bestialité » ; les idées du « candidat du peuple » ne sont pas moins dangereuses que celles du candidat qu'il fallait absolument battre en 2002 ; son discours est tout simplement plus habile, plus pernicieux.
Que le « candidat du peuple » propose des politiques qui feront en sorte que les milliardaires français seront plus riches encore et qu'ils contribueront moins au financement des services sociaux, de l'éducation des Français, par exemple, c'est son droit ; il s'agit là de choix économiques, politiques, qui auront des répercussions sur l'ensemble de la société française, mais c'est de la politique intérieure qui concerne les Français. Que la France choisisse de mieux contrôler l'immigration sur son territoire, c'est aussi un choix légitime.
Ce qui est inquiétant, cependant, c'est son discours sur les immigrés, sur l'identité nationale ; ce qui est inacceptable, ce sont les raccourcis qu'il fait entre minorités ethniques et criminalité, par exemple. Que le chef de l'État du pays que tout le monde considère comme le pays des droits de l'Homme tienne un discours aussi raciste et aussi vindicatif, c'est une honte. Et c'est une menace qui me préoccupe plus encore que les idées les plus rétrogrades de l'administration actuelle de la Maison Blanche.
Voici quelques extraits de discours du « candidat du peuple » analysés par le psychanalyste Gérard Miller ; il s'agit d'une vidéo de 8 minutes 35 secondes.
5 commentaires:
Je suis tout à fait d'accord. Cependant, peu de gens s'en aperçoivent. C'est dommage.
"tout le monde a les yeux tournés vers la France". S'il vous plait pitié, ne retournez pas le couteau !
La France, nation des droits de l'homme ? Historiquement, oui, maintenant dans les faits, je n'en suis plus si sûr.
Notre devise est "liberté, égalité, fraternité". La liberté, par rapport à bien des peuples, oui c'est certain. Mais elle a tendance cette liberté à être malmenée insidieusement, il faut rester vigilant. L'égalité, là ça fait rigoler: au quotidien on se rend compte que la justice n'est pas la même pour tout le monde, il y a souvent deux poids, deux mesures. Et puis la fraternité, là c'est un leurre: la société française est une société de classes, les Français d'origine étrangère ne sont pas si bien intégrés que ça... Oh, ce n'est sans doute pas pire qu'ailleurs, mais on gagnerait sans doute à moins se regarder le nombril. Et puis, la fraternité, avec Sarkozy, elle va en prendre un rude coup.
Merci pour le vidéo!
Merci pour le commentaire.
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