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Depuis plusieurs semaines, j'élaborais un projet sur lequel je misais beaucoup. Je devais présenter hier matin mon projet devant un comité composé de cinq personnes dont les décisions sont sans appel. L'acceptation ou le rejet de ce projet devait avoir des conséquences déterminantes sur mon avenir professionnel.
J'avais précisément dix minutes, pas une seconde de plus, pour présenter mon projet aux membres du comité et les convaincre. Cette présentation était suivie d'une période de questions, de dix minutes également, de la part des membres du comité. J'ai présenté mon projet en neuf minutes et quelques secondes et je me suis tu, attendant les questions. Je peux parler longuement si on m'en donne l'occasion, mais j'ai aussi développé ce réflexe de pouvoir dire ce qu'il faut dans un temps très précis, qu'il soit de dix ou de deux minutes, ou encore de 30 secondes. Je ne sais pas combien de temps a duré exactement cette période de questions, mais j'en suis sorti content de moi. J'avais même réussi à faire rire les membres du comité. En partant, j'ai serré les mains et tout le monde avait le sourire aux lèvres, moi compris.
Ce matin, alors que je digérais mal les émotions des événements d'hier après-midi, le téléphone a sonné, la bonne nouvelle est arrivée. Cela signifie qu'à compter de la semaine prochaine je serai, officiellement, mon propre patron.
Cela dit, je dois m'atteler à la tâche, car j'ai déjà du travail qui m'attend.
11 commentaires:
Bravo, bravo!! :))
(une bonne nouvelle, ça fait plaisir ces temps ci)
Merci, Olivier. En effet, c'est ce que je me suis dit en recevant cet appel. Non que la vie soit si difficile, en ce moment, mais il y a des pertes qui sont difficiles à encaisser, comme celle de ton ami René, par exemple.
J'ai donc pensé à t'envoyer un courriel pour t'annoncer la bonne nouvelle, mais depuis le début de l'après-midi, les appels téléphoniques s'enchaînent, pour toutes sortes de sujets et je n'ai pas encore eu le temps de souffler.
Je dois me plonger dans l'étude d'une très volumineuse documentation pour un chapitre que je dois rédiger, mais j'ai besoin de sortir de chez moi. Je vais imprimer une partie de la documentation, je vais sauter sur mon vélo et aller travailler... au parc ;o)
Wow bravo! Quelle belle nouvelle, j'imagine facilement toute l'énergie que tu as investie dans ce rêve qui est réalité!
On en saura plus nous? He he!
Formidable. Mais pourquoi ne suis-je pas surpris?
Bravo à toi, c'est génial.
Je te souhaite que la suite se passe aussi bien que le départ.
Les nouvelles importantes se succèdent!
Très heureux pour toi
Allez, hop, au boulot!
Intrigué et content. Bon courage.
Très heureux pour toi. Bonne chance dans ton nouvel horizon professionnel. On dirait que tes compétences sont de plus en plus reconnues, mais... tu dois te vendre avec beaucoup de conviction et d'efficacité.
P.S. J'espère que tu pourras quand même garder ton blogue ouvert ?
Merci à tous. Oui, je suis content. Soulagé, d'abord que la décision soit prise, car j'avais ce projet en tête depuis très longtemps, mais il y avait toujours quelque chose qui m'empêchait de vraiment passer à l'action ; je vais pouvoir enfin travailler à la réalisation du projet (dans le contexte actuel, je ne voulais pas trop investir d'énergie sans savoir si le projet était viable ; maintenant que la décision est prise, je pourrai y consacrer davantage de temps, d'énergie...)
Oui, Lux, il m'arrive d'être bon « vendeur », si je crois au « produit ». Je sais souvent persuader, convaincre ; je crois que j'aurais même pu devenir un bon avocat (je me fais parfois l'avocat du diable, le moins possible, cependant).
Comme je le disais l'autre soir lors de l'entretien radiophnique, j'ai parfois le sentiment de jouir de « préjugés favorables » (on me donnerait souvent le bon Dieu sans confession) mais, depuis mon adolescence, je crois que j'ai tout de même travaillé très fort pour développer tout ce qu'il fallait pour être crédible.
Quant aux compétences, il m'arrive de douter mais, tout compte fait, si les gens sont satisfaits de mes services et de mon travail, c'est que je leur en donne souvent plus pour leur argent.
Je n'ai pas l'intention pour l'instant de fermer ce blogue, même si je me demande souvent ce que j'en fais. Il y a tellement de sujets sur lesquels j'aimerais écrire mais je n'en ai pas le temps. Peut-être devrai-je limiter mes ambitions et me contenter de raconter au quotidien ce qui survient dans ma vie. Je songe aussi à créer un autre blogue, axé sur mes activités professionnelles ; mais il n'aura aucun lien avec celui-ci : la cloison sera bien étanche entre les deux.
"je me demande souvent ce que j'en fais"
Tu y écris des choses qu'on aime lire. C'est l'essentiel, non? :)
Je cloisonne aussi. C'est important pour la santé mentale ;)
Merci, Olivier. Je continue, donc ;o)
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