Il m'avait annoncé hier soir qu'il irait aujourd'hui voir la mer avec une amie et, évidemment, son meilleur ami, l'adorable compagnon canin. Il ne savait pas encore où il irait exactement ; il avait exprimé une préférence mais tout dépendrait vraiment du temps qu'il allait faire.
Déjà, hier soir, il avait préparé le sac de voyage de son ami, le chien. Sa serviette de plage, avec son nom brodé, sa couverture préférée, des balles, ses plats pour la nourriture et pour l'eau, avec ce qu'il faut pour la journée... L'expression « une vie de chien » n'a pas été inventée pour lui.
Déjà, hier soir, il avait préparé le sac de voyage de son ami, le chien. Sa serviette de plage, avec son nom brodé, sa couverture préférée, des balles, ses plats pour la nourriture et pour l'eau, avec ce qu'il faut pour la journée... L'expression « une vie de chien » n'a pas été inventée pour lui.
La photo vient d'ici
Pendant que mon amoureux allait au bord de la mer avec une précieuse amie, je devais aller travailler chez un client. Je m'étais levé à six heures, sans avoir beaucoup dormi (j'ai pris l'habitude de me coucher tard) afin de terminer un travail que je devais livrer ce matin et sur lequel nous devions travailler une partie de la journée. Au début de l'après-midi nous n'avions pas encore fini, mais j'avais un autre rendez-vous que je ne pouvais pas reporter. De son côté, mon client devait assister à une réunion avec des collèges. Nous avons décidé de nous retrouver en fin d'après-midi, afin de terminer le travail que nous devions faire ensemble.
Je me suis arrêté au restaurant pour manger en vitesse et j'ai marché jusqu'à mon autre rendez-vous. Une demi-heure de marche, c'est juste parfait pour prendre l'air. Les trottoirs et les rues de Montréal étaient assez mouillés ; il avait neigé hier et ce matin ; puis la neige s'est transformée en pluie. Je me suis rendu compte, alors, que si mon amoureux marchait ou se reposait au bord de la mer, que son chien courait et jouait à la balle sur la plage , les trottoirs de Montréal avaient l'air de la plage à marée haute. En arrivant à mon rendez-vous, j'avais les pieds aussi mouillés que si j'avais marché au bord de la mer.
À la fin de ma rencontre, j'ai mentionné que je devais vite rentrer chez moi pour envoyer un message à mon amoureux, pour lui dire que je serais peut-être en retard à notre rendez-vous de fin de journée car je devais retourner chez le client du matin, où je n'ai pas accès à Internet car nous travaillons dans diverses salles de conférence. La personne chez qui j'étais m'a offert d'utiliser son ordinateur afin d'envoyer mon message sans devoir rentrer chez moi.
Surprise ! Il m'avait écrit avant que j'aie le temps de le faire. Il venait de rentrer et il était fatigué. Tous les trois ont passé une excellente journée. Le vent était froid au bord de la mer, mais le ciel était bleu, il y avait des bateaux, des voiles blanches sur l'eau... Le chien était tout heureux de courir sur la plage avec sa balle... L'amie avait marché, loin sur le quai. Lui s'était reposé sur la promenade où le chien, fatigué de courir, était venu se coucher à ses pieds ; sa couverture sur le dos, il avait dormi, l'amoureux aussi...
Ils avaient mangé à la terrasse d'un petit restaurant, soupe et poisson. Sur le chemin du retour, ils ont encore mangé des bonnes choses qu'avait préparées l'amie. En arrivant à la maison, tout le monde était heureux et fatigué. Mon amoureux me disait qu'il allait directement au lit et qu'il me raconterait plus en détails demain cette très belle randonnée au bord de la mer...
Je ne dévoilerai pas le reste de son message car cela n'a rien à voir avec la mer, sinon par son étendue, et encore moins avec l'hiver.
Fatigué moi-même, j'ai dormi un moment, malgré moi, avant de repartir faire des courses et de revenir préparer quelque chose à manger. En mangeant, j'ai lu le message que m'avait laissé l'amie qui avait eu cette excellente idée d'aller passer la journée sur le bord de la mer.
Je me suis arrêté au restaurant pour manger en vitesse et j'ai marché jusqu'à mon autre rendez-vous. Une demi-heure de marche, c'est juste parfait pour prendre l'air. Les trottoirs et les rues de Montréal étaient assez mouillés ; il avait neigé hier et ce matin ; puis la neige s'est transformée en pluie. Je me suis rendu compte, alors, que si mon amoureux marchait ou se reposait au bord de la mer, que son chien courait et jouait à la balle sur la plage , les trottoirs de Montréal avaient l'air de la plage à marée haute. En arrivant à mon rendez-vous, j'avais les pieds aussi mouillés que si j'avais marché au bord de la mer.
À la fin de ma rencontre, j'ai mentionné que je devais vite rentrer chez moi pour envoyer un message à mon amoureux, pour lui dire que je serais peut-être en retard à notre rendez-vous de fin de journée car je devais retourner chez le client du matin, où je n'ai pas accès à Internet car nous travaillons dans diverses salles de conférence. La personne chez qui j'étais m'a offert d'utiliser son ordinateur afin d'envoyer mon message sans devoir rentrer chez moi.
Surprise ! Il m'avait écrit avant que j'aie le temps de le faire. Il venait de rentrer et il était fatigué. Tous les trois ont passé une excellente journée. Le vent était froid au bord de la mer, mais le ciel était bleu, il y avait des bateaux, des voiles blanches sur l'eau... Le chien était tout heureux de courir sur la plage avec sa balle... L'amie avait marché, loin sur le quai. Lui s'était reposé sur la promenade où le chien, fatigué de courir, était venu se coucher à ses pieds ; sa couverture sur le dos, il avait dormi, l'amoureux aussi...
Ils avaient mangé à la terrasse d'un petit restaurant, soupe et poisson. Sur le chemin du retour, ils ont encore mangé des bonnes choses qu'avait préparées l'amie. En arrivant à la maison, tout le monde était heureux et fatigué. Mon amoureux me disait qu'il allait directement au lit et qu'il me raconterait plus en détails demain cette très belle randonnée au bord de la mer...
Je ne dévoilerai pas le reste de son message car cela n'a rien à voir avec la mer, sinon par son étendue, et encore moins avec l'hiver.
Fatigué moi-même, j'ai dormi un moment, malgré moi, avant de repartir faire des courses et de revenir préparer quelque chose à manger. En mangeant, j'ai lu le message que m'avait laissé l'amie qui avait eu cette excellente idée d'aller passer la journée sur le bord de la mer.
4 commentaires:
La mer apaise et stimule à la fois. Je sais que je ne pourrais m'en passer. Heureusement pour moi, elle est tout près.
Bonjour Alcib. Contente de lire ce type de message chez toi. La vie est douce, non?
V à l'Ouest : À vrai dire, je ne connais pas bien la mer moi-même. Je suis né et j'ai grandi dans les montagnes ; je m'y reconnais plus spontanément. Mon amoureux aussi préfère la montagne à la mer. Mais je veux la découvrir ; j'aimerais pouvoir y passer quelques jours, quelques semaines
Danaée : Merci de ta fidélité. J'ai moi-même été assez absent de la blogosphère ces derniers temps.
Je ne dirais pas en ce moment que la vie est douce. Je dirais plutôt que malgré tout, chaque jour comporte sa part de douceur... En écrivant cela, il me revient à l'esprit les mots de Jean-Louis Trintignant qui disait qu'« il y a beaucoup de bonheur entre deux drames. »
Chaque moment de douceur, chaque instant de joie et de bonheur illumine les jours sombres...
La mer me manque. Juste de la lire et de l'imaginer me fait du bien. Pour compléter ta citation de Trintignant : Le bonheur c'est du chagrin qui se repose. (Léo Ferré, mais en matière de bonheur, c'était pas une référence ;-) )
Enregistrer un commentaire