samedi 25 avril 2009

Saint-Marc


Le lion est l'animal associé à cet évangéliste et au prénom Marc. J'aime que cet animal soit l'un de ceux qui me représentent et qui définissent en partie mon caractère. L'agneau que l'on associe habituellement à mon autre prénom équilibre et adoucit certainement mon caractère. À moins que je ne m'identifie plutôt à l'aigle qui représente saint Jean l'évangéliste. Le mot « aigle » me rappelle toujours une phrase d'un film de Luchino Visconti, Violence et passion, phrase qui m'est revenue l'autre jour au parc en voyant des nuées de jeunes affluer vers le parc comme des nuées de fourmis pendant que j'étais seul sur mon banc, de l'autre côté de la rue : dans ce film, une famille turbulente et scandaleuse reprochait à un vieux professeur d'être trop solitaire parce qu'il vivait entouré de ses tableaux, de ses livres, de ses disques et autres collections, qui étaient sa compagnie habituelle ; celui-ci répondit : « Les corbeaux volent en bande ; l'aigle plane seul dans le ciel ». Avec le film Mort à Venise, Violence et passion est certainement l'un de mes films cultes.


À cause du film Mort à Venise, peut-être, et à tout ce que j'ai pu y associer par la suite, la basilique de Saint-Marc est sans doute l'un des lieux qui me viennent spontanément à l'esprit lorsque je pense au prénom Marc.


Le compositeur britannique Benjamin Britten a écrit un opéra intitulé Death in Venice. Il y a plusieurs années, j'avais assisté-participé à une adaptation théâtrale de cette même nouvelle de Thomas Mann ; cette pièce était magique car tous les spectateurs étaient des clients de l'Hôtel des Bains : assis à des tables sur la terrasse, ils étaient au cœur de l'action, témoins privilégiés du drame qui s'y déroulait.

9 commentaires:

Alexander a dit…

Je souhaite un heureux fete pour toi, avec plein des rubans dans les arbre, des oiseau de couleur qui te porter des colier de bonbon, un licorne rose, et des peti ange tout nu qui soufler dans le trompete.voila...
ouvrer ton fenetre et le lune te donera mon message.

Alcib a dit…

Alexander : Je te remercie de ces voeux de fête. Ce sont vraiment les plus beaux que j'aie jamais reçus. Je suis persuadé, alors, que cette fête sera la plus belle de ma vie.
Des rubans dans les arbres, oui, je les vois déjà. Et ces rubans me rappellent d'autres rubans, un bleu et un blanc, qui ont fait un petit scandale en Angleterre à cause de moi, parce qu'il a fallu à celui qui les affichait, en ce lieu et en ces circonstances, beaucoup de conviction et d'audace.
Les oiseaux de couleurs, la licorne rose et les petits anges nus, je les connais bien ; c'est toujours un privilège de le voir arriver. Je ne dirai pas ici le nom de l'un de ces petits anges ; je suis sûr que personne ne saura le deviner.
La lune est venue me porter ton message, mais comme je dormais encore au moment où elle voulait aller dormir, elle me l'a laissé sur le bord de la fenêtre. Comme la lune est notre amie, je n'ai pas besoin de la voir toujours pour comprendre ses messages ou pour lui en confier.

Beo a dit…

Bonne fête alors! C'est pas long que tu en prends une habitude à cette tradition ;)

Alcib a dit…

Béo : Merci. Je ne transformerai pas ce blogue en calendrier des saints, ne t'inquiète pas. Je trouvais un lien entre ces quatre derniers saints (Alexandre, Georges, Fidèle et Marc) et je voulais le souligner, mais au moment où j'ai commencé à parler du premier, je ne savais pas exactement comment je parlerais des autres. J'ai donc consacré à chacun son article.
Je ne reparlerai peut-être plus des saints avant la Sainte-Béo, le 29 juillet ;o)

Beo a dit…

En fait ces 4 saints tombaient bien ;)

Alcib a dit…

Béo : « À point nommé » ! En fait, chaque fête est importante en elle-même, mais c'est leur succession qui dans le calendrier qui ajoute un nouvel intérêt.

Brigetoun a dit…

mort à Venise : ily a aussi le film délicieusement vénéneux de Visconti

Alcib a dit…

Brigetoun : Oui, bien sûr, je pensais aussi à ce film en écrivant ce billet. C'est très certainement le film que j'ai vu et revu le plus souvent depuis des années.

Alcib a dit…

Un ami me demandait pourquoi je répondais parfois aux commentaires et qu'à d'autres moments je ne réponds pas. Je n'ai pas d'explication intelligente à donner. Si j'ai quelque chose à répondre et que j'ai le temps de le faire, je réponds ; il arrive que, sur le coup, je n'aie rien à dire ou que je n'aie pas le temps et je me dis que je répondrai plus tard. Parfois le temps passe et j'oublie, ou je suis pris par autre chose...
Tout cela pour dire que le fait que je réponde ou pas à un commentaire n'est pas un jugement sur le commentaire. Je n'ai jamais pensé que je devais répondre à chaque fois. Je sais que plusieurs collègues le font et bien d,autres ne le font pas. Je suis du genre qui répond parfois et qui parfois ne répond pas. J'espère que personne n'aura été vexé parce que je n'ai pas répondu à son commentaire.