« Une certaine forme de sagesse se reconnaît à la volonté de ne pas brusquer la durée, de ne pas se laisser bousculer par elle, pour augmenter notre capacité à accueillir l'événement. Nous avons nommé lenteur cette disponibilité de l'individu. Elle exige que nous donnions au temps toutes ses chances et laissions respirer notre âme à travers la flânerie, l'écriture, l'écoute et le repos. Pierre Sansot, l'auteur de Gens de peu, de La France sensible et de Jardins publics, donne, dans cet essai, quelques conseils concernant une politique de la ville, un certain emploi de la culture, un certain usage des sens. »
5 commentaires:
il m'agace parfois avec son application à se mettre dans la peau d'un vieux sage, mais juste un peu - et ces phrases et le titre sont de petites merveilles
Pierre Sansot a été mon professeur de philosophie au début des années 80 à l'université de Grenoble ... il avait une magnifique queue de cheval ... tu m'apprends aujourd'hui qu'il est mort ... un peu de tristesse et surtout une forte mélancolie pour un temps passé qu'il serait si agréable de revivre ...
Il y a aussi un bouquin: Éloge de la lenteur...
Faudrait que je m'y mette je suis une vraie tornade!
hum un livre qui semble idéal pr les vacances ^^
Biz
Je suis désolé, Claudine ; je l'ai appris aussi en cherchant l'image de la couverture de ce livre.
Tu as raison, Patata ; Carl Honoré, je crois, a écrit « L'Éloge de la lenteur » ; je n'ai pas pu en trouver une image assez grande pour l'ajouter à ce billet. J'ai vu le livre en librairie, hier ; mais comme je n'ai pas le temps de lire en ce moment (et ce n'est pas parce que je suis trop lent, au contraire), je ne l'ai pas acheté.
Bonne idée, Little Angel ! Bon retour et bonnes vacances.
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