vendredi 15 décembre 2006

Drôle d'endroit pour une rencontre

Vous connaissez Olivier de Montréal, d'À cheval sur l'Atlantique : je me demande quand est-ce qu'il repose ses neurones, celui-là ! Il a toujours des idées des plus créatives. Il ne lui suffit pas de rédiger un blogue des plus intéressants, magnifiquement illustré de ses photos et de celles de Jean-Marc ; voilà qu'il lance des projets pour lesquels il demande la participation d'autres blogueurs.
Cette fois-ci, pour la rédaction du mois, nous sommes plusieurs à publier simultanément, en tenant compte des fuseaux horaires, un billet sur « les rencontres par Internet ». À six heures du matin, heure de Montréal, ou midi, heure de Paris, les billets de d'Aurélie (Norvège), d'Hépao (France), d'Hervé (France durant 15 jours encore, bientôt au Québec), de Miss Lulu, de Grandbled (Canada), de Laurent (Italie), d'Olivier de Montréal (Québec) et de moi-même, de Montréal (Québec). Il y a quelques semaines, j'ai accepté d'y contribuer et, quelques heures avant l'heure de tombée, je me demande pourquoi j'ai accepté de me soumettre à cette pression, sachant que je serais très occupé... Il me manque de temps pour mettre un peu de créativité dans ce jeu, mais ce n'est pas le temps d'abandonner ; il faut respecter la parole donnée.

Il fut un temps où les ordinateurs ressemblaient à cela ; il n'était donc pas question d'en avoir un dans le coin de son salon ou de sa chambre à coucher.

Puis, dans les années 1980, les ordinateurs personnels prirent moins de place et commencèrent à se répandre dans les foyers. Je n'eus mon premier ordinateur qu'en 1990, que j'avais acheté d'un ami qui l'avait eu de son employeur ; le texte s'affichait alors en vert sur écran noir. L'année suivante, un autre ami me vendit un modèle plus récent. En 1992, j'achetai un ordinateur tout neuf, avec écran couleur. Je me sentais tout à fait moderne d'avoir chez moi un ordinateur qui me permettait de mettre au propre mes notes de lecture et de rédiger divers documents personnels ou administratifs.

Je ne me souviens pas exactement du moment où j'ai commencé à utiliser Internet, au travail surtout, mais je me souviens qu'au début de l'année 2000, quand j'entendais des clients ou des collègues de travail parler de « clavardage », je me disais que certaines personnes avaient vraiment du temps à perdre, à discuter de banalités avec des étrangers en utilisant Internet.


Le 5 août 2000, je m'abonnai au service Internet à la maison. Dès que le technicien qui venait de terminer l'installation quitta la maison en me disant que je pouvais naviguer librement, je fis un test en envoyant un courriel à un ami. Puis je me mis à chercher n'importe quoi en entrant des mots clés dans la fenêtre de divers moteurs de recherche. Je ne cherchais rien de précis, trop heureux de voir qu'un seul mot clé pouvait générer des dizaines, des centaines, des milliers de sites différents.

Je m'attardais sur certains sites en essayant d'aller plus loin, de voir quel genre d'information je pourrais trouver. C'est alors que je tombai sur un salon de clavardage ; il fallait s'inscrire et choisir un pseudonyme pour y avoir accès. Je cherchai un pseudonyme qui aurait quelque chose à voir avec la Grèce. Je rejetai les noms des divinités car je trouvais cela trop prétentieux ; je pensai à Socrate, mais je n'osai pas non plus. Je choisis Alcibiade, mais je décidai de l'abréger ; mon pseudo date de ce premier jour où j'eus accès à Internet chez moi.

J'essayai donc d'entrer dans ce salon de clavardage, sans savoir comment cela fonctionnait. Quelqu'un, dont le pseudo était PierreB, me salua, m'expliqua ce que je devais faire et je me mêlai à la conversation de ces Européens, pour la plupart. J'étais séduit par cette technologie qui me permettait de dialoguer en direct avec des gens qui se trouvaient en France, en Belgique, en Suisse, mais aussi en Espagne, en Italie, en Russie, en Chine, en Amérique latine...

Dès ce jour, ma vie a changé. Je vivais à Montréal, mais j'avais désormais accès à un réseau d'amis virtuels, francophones pour la plupart, qui se retrouvaient tous les jours, à toute heure, dans un salon que l'on disait de « Paris - Île-de-France ». Comme je n'avais pas physiquement traversé l'Atlantique depuis quelques années, j'avais vraiment le sentiment de renouer avec la vie française, de participer à la vie parisienne. Je passais des heures chaque soir à dialoguer avec ces amis virtuels, nombreux et dynamiques. L'origine grecque de mon pseudo était évidente pour certains, cultivés, qui étaient aussi des amis de la Grèce ; ce pseudo m'attira plusieurs amitiés, virtuelles au départ, dont je suis, six ans plus tard, encore très fier...

Quelques mois après, je remarquai que dans un autre salon de clavardage, quelqu'un était seul ; par curiosité, j'entrai et le saluai. Puisque son pseudo était celui d'un peintre français, je lui demandai immédiatement s'il était artiste ; il me répondit en précisant qu'il habitait la ville de Québec et qu'il était étudiant en graphisme. Nous avons parlé ce soir-là durant plus d'une heure. Le lendemain soir, il était encore là ; il m'attendait, comme j'étais venu en espérant qu'il y soit. Il en fut ainsi durant plus de six mois. Si nos conversations sur Internet se firent plus rares, c'est simplement parce que ce garçon déménagea à Montréal... dans l'appartement voisin du mien. J'ai abandondamment parlé de lui ; il s'agit de l'adorable garçon devenu acrobate et qui, depuis un peu plus d'un an vit à Las Vegas. Il me demandait il y a quelques jours s'il n'y aurait pas encore un appartement vacant dans mon immeuble, qu'il pourrait occuper en attendant de repartir, en Europe cette fois.Les copains européens insistaient pour que je vienne en Europe. À l'automne 2001, je vins passer huit jours chez un copain de Liège, perdu de vue depuis ; il était venu me chercher à l'aéroport de Bruxelles, accompagné de ce PierreB qui, le premier m'avait salué dans le salon de clavardage et qui devint mon « parrain » en m'indiquant comment m'y prendre. À ma descente d'avion, PierreB était là avec François et Marcel, un autre copain ; j'allai prendre une douche, puis l'apéritif, chez PierreB, avant d'aller manger des moules et des frites dans un bon restaurant de Bruxelles dont je n'ai pas retenu le nom. PierreB est le père de ce Thomas qui fait de si belles photos ; j'avais croisé Thomas en sortant de la salle de bain chez son père.

En quittant Liège, je vins à Paris. Je ne raconterai pas ici mon arrivée à l'hôtel où j'avais réservé une chambre, un dimanche en fin d'après-midi : il faudrait un chapitre entier pour raconter cette histoire. Je pris donc une chambre près de l'Opéra où je restai plusieurs jours, alors qu'en principe des copains qui avaient fortement insisté pour que je vienne devaient m'héberger.

Pour garder le contact avec mes cyberamis, je m'arrêtais chaque soir dans un café du boulevard de Sébastopol. Un soir, Alexandre, qui savait que je devais venir à Paris, me demanda où j'étais ; je lui répondis que j'étais dans un café, boulevard de Sébastopol. Il me demanda de sortir du café, de traverser la rue et de marcher quelques pas vers la gauche : il habitait presqu'en face ; il descendit, nous nous embrassâmes et nous allâmes prendre un verre dans un bar de la rue voisine.

Le lendemain, un autre copain avec qui j'avais très peu dialogué auparavant me demandait où je logeais ; quand je lui dis que j'étais à l'hôtel, il fut choqué que tous ces prétendus amis qui avaient insisté pour que je vienne à Paris ne se soient pas plus empressés de m'inviter chez eux. Il me dit qu'il travaillait tout près de mon hôtel, que nous pourrions nous rencontrer le lendemain pour prendre un sandwich dans un café, qu'il me remettrait les clés de son appartement où je pourrais m'installer car il partait passer quelques jours à la campagne. Je restai chez lui dix jours, rue Vieille-du-Temple.

Le samedi suivant, nous étions plus de trente habitués du salon de clavardage à nous rencontrer dans un restaurant de la rue des Lombards. Certains étaient venus de Belgique, de Suisse, de la Province ou de la banlieue parisienne... J'ai vu là, en personne, des garçons, et quelques filles, dont quelques-uns sont restés des amis que j'espère pouvoir accueiilir à Montréal un jour pas trop lointain.

Il serait trop long d'énumérer toutes mes rencontres associées à Internet ; lors de ce dernier voyage en Belgique et en France, j'ai rencontré environ 75 personnes. Et je garde effectivement un souvenir très attendri d'Élise, d'Esneux ; de PierreB et Thomas, de Frédéric, de Bruxelles ; de Didier Loupiot, de Christian, Erwan, Victor, Sandy, Frédéric, de Paris ; de Sébastien, des Yvelines ; de Yann, de Châteauroux ; de Guillaume, de Versailles, et de nombreux autres... Il y a certaines personnes que je n'ai pas encore rencontrées et avec qui je suis en communication soit par courriel, par MSN, à l'occasion par téléphone ; une rencontre en vrai ne devrait pas trop tarder. À Montréal, outre mon bel acrobate, j'ai rencontré, grâce au fameux salon de clavardage, Frédéric, Marc... Sergio est venu du Mexique passer quelques jours à Montréal, puis Philippe et Patrice, venus de Tournai, en Belgique...

Si ce salon de clavardage n'a pas disparu, il s'est pratiquement vidé de toutes ces personnes intéressantes que j'y ai connues. À l'occasion j'y retrouve deux ou trois fidèles. Pour compenser la dispersion des copains et la quasi disparition du salon de clavardage, j'ai créé ce blogue il y a un peu plus d'un an. Au cours des derniers mois, j'ai rencontré trois blogueurs que je lis ou dont je regarde les images : Joss, Olivier et son « grand brun », Jean-Marc. Je crois que d'ici quinze jours, je rencontrerai un nouvel arrivant venu du sud de la France, puis...

Nul doute que je ferai bientôt la rencontre de celui qui enchantera le reste de ma vie...



20 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors pour commencer, j'adore l'image "Honesty on the internet" qui m'a bien fait rire! Ensuite je suis assez d'accord, on rencontre des tas de personnes d'un peu partout dans le monde par ce biais, je trouve ça vraiment intéressant (même si, à mon niveau, je ne rencontre pas autant de monde :)) Sinon, oui, J-15 en ce qui me concerne...ça approche doucement mais sûrement!

Anonyme a dit…

Bel endroit pour une rencontre ...
je t'embrasse

Anonyme a dit…

Merci pour les compliments, Alcib!
Si, si, je repose mes neurones. L'idée est de Laurent, en Italie. Rendons à Laurent, ce qui appartient à César... ;-)

Anonyme a dit…

Dis donc, tu as écrit un très long billet! Très intéressant, aussi! :-)
Oui, tu devrais rencontrer deux blogueurs très bientôt. Un du sud de la France, mais aussi un Québécois que j'ai envie de te présenter "en 3 dimensions". :-) Quelques indices: il chante, il fait de la radio le matin quand il n'oublie pas les clefs, il aime la BD, je le connais depuis des années.

Donc tu as croisé Thomas en sortant de la salle de bain? ;-)

Merci d'avoir joué le jeu! :-)

Anonyme a dit…

c'est beau et magique!! Je n'ai pas encore autant d'amis que toi, j'ai débuté avec internet en y trouvant ma moitié d'orange il y a 3 ans qui reste toujours aussi délectable... Ensuite, j'ai ouvert un blog qui progresse depuis mars dernier...!
En tout cas, je te lis avec beaucoup de plaisir: ce n'est pas ma première visite!! :-)

Alcib a dit…

Hervé, ce n'est pas le nombre qui compte, mais la qualité des personnes rencontrées ;o)
15 jours, ça passera vite, j'imagine.

En effet, Jeanne, je suis content de t'y rencontrer ; j'aime beaucoup tes commentaires chez Pierre-Yves, par exemple. Je t'embrasse aussi.

Olivier, oui, en fait tu dois bien les reposer ces neurones, car ils sont toujours si efficaces ! ;o)
Il faut en effet rendre à Laurent ce qui appartient à César ; il me faudra faire « amande » honorable ;o)

En effet, Olivier, tu m'as proposé de rencontrer ces deux blogueurs que tu connais mieux que moi (dont l'un depuis 10 ans), que je lis régulièrement ; je ne savais pas si je pouvais l'annoncer ici.
Oui, j'ai rencontré Thomas en sortant de la salle de bain, chez lui. Son père était venu me chercher à l'aéroport de Bruxelles et, comme je n'avais pas du tout dormi de la nuit la veille de mon départ et que je n'avais pas non plus fermé l'oeil durant toute la traversée de l'Atlantique, j'étais assez mal en point à l'arrivée ; Pierre a proposé que je vienne prendre une douche chez lui et c'est en sortant de la douche que j'ai croisé Thomas, car sa chambre, à l'étage, était à côté de la salle de bain. Pierre nous avait préparé d'excellents hors-d'oeuvre ; nous avons pris un verre avant d'aller, avec François et Marcel, manger au restaurant, après quoi je prenais, avec François, la route vers Liège...

Pour le jeu, ce fut amusant ;o)

Ervalena, tu as un avantage sur moi. Tu as rencontré ta moitié d'orange, alors que je n'en ai rencontré encore que des quartiers ;o) Ce n'est pas que les quartiers rencontrés ne soient pas intéressants, bien au contraire ; il y en a quelques-uns avec qui j'aimerais bien partager plus encore... Mais comme la plupart sont en Europe et moi à Montréal, ça ne facilite pas les choses.
Je me souviens en effet de commentaires que tu avais laissés il y a quelque temps déjà et je suis allé quelques fois aussi lire ton blogue. Mais il y a des moments où je perds le fil parce que je suis débordé, au point d'en oublier même qui je suis et, pis encore, d'en oublier si je suis...

Beo a dit…

Et moi que mon commentaire a pas voulu être digéré par blogger plus tôt! Grrrrrrrr!

Beo a dit…

Je disais euh... que c'est bien d'avoir l'occasion de profiter de lieux qu'on aime en dehors des heures de cohue.

J'arrive à le faire parfois quand je suis en congé et j'adore!

Daniel French a dit…

Alcib, va falloir que l'on se rencontre bientot aussi :-)

Anonyme a dit…

Alcib, c'est fabuleux ce que tu racontes. Moi aussi, j'ai vécu de très belles expériences via le Net. Je fête d'ailleurs mes sept ans avec mon Amoureux, rencontré dans une agence virtuelle... Oui, oui! Voici d'ailleurs le lien où j'explique le choix de mon pseudo:

http://soleilentete.canalblog.com/archives/2006/08/03/2402425.html

En passant, il y a un Alcib dans les Nourritures terrestres. Quand je suis retombé là-dessus, récemment, j'ai immédiatement pensé à toi!

Je te souhaite sincèrement cette fameuse rencontre.

Anonyme a dit…

c'est cool je sais enfin d ou vient "alcib"... je savais pas que tu avais rencontré autant de monde et de gens virtuels... ça doit être sympa... de connaitre les gens ....mais bon, sans vouloir mettre de bémol... c'est vrai que c'est aprfois risqué^^
Allez bizzz
bonne semaine!
Buu Chinh

Anonyme a dit…

Très intéressant cette idée de mettre simultanément un même billet sur plusieurs blogs différents.

Comme Buu Chinh, je connais enfin la signification de Alcib dont je m'étais demandé qu'est ce que ça pourrait être depuis un certain temps !!!

Sont curieux les viêts hein ?

Alcib a dit…

Danaée, merci du souhait : il n'y a en effet aucune raison que je ne rencontre pas l'âme soeur dans le corps frère, si ce n'est que je ne fais aucun effort en ce sens, au point de ne pas voir ceux que font les autres parfois pour faire ma connaissance ;o( Je crois qu'au fond de moi, je me suis persuadé qu'il n'y avait pas de place en moment pour quelqu'un dans ma vie...
Je ne me souviens pas avoir jamais lu le nom d'Alcib dans les Nourritures terrestres ; mais il faut dire que la dernière fois que j'ai lu le livre au complet, je ne savais pas encore qu'un jour je m'appellerais Alcib ;o)


Buu chinh, tu as raison : il faut être prudente, quand on est une jeune fille comme toi - ou un jeune garçon ; moi je ne risque pas grand-chose, sauf la déception ;o)
Bonne semaine aussi.

Lancelot, tu es bien curieux, mais tu es aussi très discret : tu aurais pu le demander plus tôt ;o))

Anonyme a dit…

Merci pour cette écriture fraîche et pleine de détails. J'adore votre style et les images inserrées. Comme Alcibiade, vous semblez très populaire et si vous êtes aussi beau que ce dernier (c'est ce qui est dit).....Et je suis très impressionnée par toutes les rencontres que vous avez pu faire grâce à internet ! Pour moi, ni moitié d'orange, ni quartiers, ni même pépins, mais il est vrai que je ne clavarde pas et que c'est depuis peu que je consulte les blogs de certains.
Merci encore pour cette tranche de vie si bien racontée.

Alcib a dit…

Soraya, je suis très touché dece commentaire et je vous en remercie chaleureusement.
Alcibiade était beau et riche : je ne suis ni l'un ni l'autre, du moins si l'on pense au physique et au matériel. Bien entendu, j'ai déjà eu 20 ans et, avec le recul, je me suis rendu compte que je pouvais plaire. Mais à compter de 30 ans, il faut plus que des traits physiques, des fossettes et des pectoraux pour plaire vraiment. En ce sens, votre commentaire sur mon « écriture fraîche » me touche davantage que si l'on me disait que je n'ai rien à envier à Brad Pitt (quoique... ;o))

Anonyme a dit…

Quoique, quoique !... Brad Pitt est loin d'être bête et en plus, il est beau et riche ! Bref, le "cocktail " idéal ! Mais, il y a aussi, et avant tout, la beauté de l'âme. N'est-ce pas, Alcib ?

Alcib a dit…

voilà, soraya ! Vous avez tout compris. Je suis d'accord avec vous qu'il vaut mieux être riche, beau et en santé que laid, pauvre et malade... Je ne me permettrait pas, non plus, d'affirmer que Brad Pitt n'a pas une belle âme. En ce moment, avec ses obligations professionnelles et la gestion de sa célébrité, j'imagine toutefois qu'il lui est plus difficile de conserver la sérénité et d'entretenir la belle âme.

Alcib a dit…

Si votre intention était de me présenter Brad Pitt, sachez que je suis ouvert à cette idée. Je doute toutefois que, face à Angelina Jolie, je fasse le poids (façon de parler). Il y a eu dans ma vie de beaux garçons qui n'ont rien à envier à Brad Pitt, sauf sa célébrité et la fortune qui l'accompagne...

Anonyme a dit…

Si je devrais demander à tous les bloggeurs que je connais la signification de leurs pseudos, j'en aurai pour un bon moment.

Et puis le charme c'est d'attendre que les choses murissent et que le fruit tombe. Faut être là pour le cueillir. Pourquoi je suis présent à l'appel vois tu ?

A propos de Buu Chinh d'après le prénom c'est masculin mais selon ce qui est écrit dans son blog c'est féminin. Buu Chinh signifie la Poste. Mais il y a aussi les accents qui font changer le sens, arghhhhh !!!

Anonyme a dit…

Excuse, Alcib, je remonte le temps ... ce qui n'est pas donné à tout le monde ! Ta toile et ton réseau d'amis correspondants rencontrés pour certains lors de ton séjour en France ne font réfléchir aux bouleversements actuels. C'est sûr que nous vivons une drôle d'époque impensable même il y a 10 ans, période moyennageuse de l'informatique. Qui aurait pu imaginer l'internet haute vitesse, les téléchargements, les sites de chat (pardon clavardage), les achats et inscriptions sur internet, le téléphone gratuit via internet ? Taper un mot clé sur goggle, n'est-ce pas magique ? Acteurs d'un film, résumé d'une pièce, sens d'un mot, photo, ... A t on encore besoin de savoir puisque tout est disponible facilement ? Et si l'on remonte aux années 80 que j'ai connues (toi aussi je pense bien que tu restes pour moi assez mystérieux), mon vieil Apple II E fait vraiment figure de dinosaure et pourtant j'en étais satisfait à l'époque, avec des jeux basiques (pour rester soft et poli) type pacman. On ne reviendra pas en arrière, c'est sûr, mais qui dit que nous même ne seront pas dépassés dans 30, 20 ans voire moins ? C'est un peu une de mes craintes. Un jour, ne plus être dans le coup. Pas toi ? Bon j'arrête, vais me balader. Il fait beau et moins de 3 heures de jour ...