J'en ai parlé un peu samedi dernier : depuis une semaine, j'occupe un nouvel emploi. C'est un poste temporaire qu'on m'a offert il y a dix jours seulement.
Il y a quelques semaines, on m'avait suggéré d'offrir mes services, mais je ne l'avais pas encore fait. Le vendredi 16 février, on m'a téléphoné pour que je leur suggère des candidatures et, au fil de la conversation on m'a offert un poste. On m'a demandé d'envoyer mon curriculum vitae qui n'était pas à jour ; en trois minutes, j'e l'ai mis à jour et envoyé par courriel. Puis on m'a demandé de rédiger des réponses à trois correspondances qui avaient été adressées à l'organisation, tout en me précisant que la personne qui devait évaluer mes réponses devait quitter le bureau dans les trente minutes. J'ai envoyé mes réponses dans les délais requis. J'ai reçu, dans les minutes suivantes, un courriel disant que j'étais l'homme de la situation et qu'on m'appellerait pour me faire une offre formelle.
Peu de temps après, on m'a rappelé et, en quelques minutes, on m'a proposé trois postes différents (faisant tout de même appel à des compétences assez proches les unes des autres). Je n'aurais pas osé solliciter le dernier qu'on m'a proposé mais j'ai accepté, avec 20 heures de réflexion, de relever le défi.
On voulait quelqu'un d'autonome, qui saurait choisir ses outils de travail, se les procurer, organiser son travail et... produire. Il m'a fallu deux jours et demi pour mettre les choses en place. Et je me suis mis au travail. Les attentes étaient grandes et je me demandais si je parviendrais à donner satisfaction à mes patrons et à ceux qui comptent sur moi. Les commentaires étaient encourageants mais comme j'avais beaucoup à apprendre sur le plan technique et que j'étais fatigué, j'avais tendance à penser qu'on voulait être gentil avec moi...
Aujourd'hui, mon supérieur immédiat et son adjointe m'ont félicité : tous les deux étaient contents de mon travail et ils ont abondamment étoffé leurs commentaires en précisant ce qu'ils aimaient. Ai-je besoin de préciser que cela m'a m'a fait plaisir ?
Un peu plus tard, je suis passé devant le bureau d'un directeur dont c'était hier l'anniversaire mais à qui je n'avais pas pu serrer la main car il y avait toujours quelqu'un dans son bureau. Or en après-midi aujourd'hui, je l'ai vu seul à son bureau ; je suis entré en lui tendant la main pour lui offrir mes voeux. Comme nous n'avions pas encore été présentés l'un à l'autre, je me suis présenté en lui disant ce que je faisais dans l'organisation ; son visage s'est alors illuminé et il m'a dit avoir vu ce que je faisais et en être très heureux, m'encourageant à poursuivre. Il suffit parfois de peu de chose pour rendre une journée agréable : après avoir fait de son mieux, rien de mieux que de savoir qu'on ne l'a pas fait pour rien.
En rentrant à la maison vers dix-huit heures (ce qui est beaucoup plus tôt que tous les jours de la semaine dernière), j'avais du courrier : l'avis de cotisation d'une association professionnelle (dont je suis le président), un contrat d'assurance-vie que je n'ai pas encore regardé et... une carte postale de Paris.
Pour ne pas faire de jaloux, je ne dirai pas de qui elle provient.
Je vous donnerai cependant un indice : il fait de magnifiques photos (entre autres).
Merci, Jean-Marc : ces mots de toi à l'endos de cette image de Paris m'ont vraiment fait plaisir. Merci aussi pour le choix des timbres, que je trouve très amusants.
Il y a quelques semaines, on m'avait suggéré d'offrir mes services, mais je ne l'avais pas encore fait. Le vendredi 16 février, on m'a téléphoné pour que je leur suggère des candidatures et, au fil de la conversation on m'a offert un poste. On m'a demandé d'envoyer mon curriculum vitae qui n'était pas à jour ; en trois minutes, j'e l'ai mis à jour et envoyé par courriel. Puis on m'a demandé de rédiger des réponses à trois correspondances qui avaient été adressées à l'organisation, tout en me précisant que la personne qui devait évaluer mes réponses devait quitter le bureau dans les trente minutes. J'ai envoyé mes réponses dans les délais requis. J'ai reçu, dans les minutes suivantes, un courriel disant que j'étais l'homme de la situation et qu'on m'appellerait pour me faire une offre formelle.
Peu de temps après, on m'a rappelé et, en quelques minutes, on m'a proposé trois postes différents (faisant tout de même appel à des compétences assez proches les unes des autres). Je n'aurais pas osé solliciter le dernier qu'on m'a proposé mais j'ai accepté, avec 20 heures de réflexion, de relever le défi.
On voulait quelqu'un d'autonome, qui saurait choisir ses outils de travail, se les procurer, organiser son travail et... produire. Il m'a fallu deux jours et demi pour mettre les choses en place. Et je me suis mis au travail. Les attentes étaient grandes et je me demandais si je parviendrais à donner satisfaction à mes patrons et à ceux qui comptent sur moi. Les commentaires étaient encourageants mais comme j'avais beaucoup à apprendre sur le plan technique et que j'étais fatigué, j'avais tendance à penser qu'on voulait être gentil avec moi...
Aujourd'hui, mon supérieur immédiat et son adjointe m'ont félicité : tous les deux étaient contents de mon travail et ils ont abondamment étoffé leurs commentaires en précisant ce qu'ils aimaient. Ai-je besoin de préciser que cela m'a m'a fait plaisir ?
Un peu plus tard, je suis passé devant le bureau d'un directeur dont c'était hier l'anniversaire mais à qui je n'avais pas pu serrer la main car il y avait toujours quelqu'un dans son bureau. Or en après-midi aujourd'hui, je l'ai vu seul à son bureau ; je suis entré en lui tendant la main pour lui offrir mes voeux. Comme nous n'avions pas encore été présentés l'un à l'autre, je me suis présenté en lui disant ce que je faisais dans l'organisation ; son visage s'est alors illuminé et il m'a dit avoir vu ce que je faisais et en être très heureux, m'encourageant à poursuivre. Il suffit parfois de peu de chose pour rendre une journée agréable : après avoir fait de son mieux, rien de mieux que de savoir qu'on ne l'a pas fait pour rien.
En rentrant à la maison vers dix-huit heures (ce qui est beaucoup plus tôt que tous les jours de la semaine dernière), j'avais du courrier : l'avis de cotisation d'une association professionnelle (dont je suis le président), un contrat d'assurance-vie que je n'ai pas encore regardé et... une carte postale de Paris.
Pour ne pas faire de jaloux, je ne dirai pas de qui elle provient.
Je vous donnerai cependant un indice : il fait de magnifiques photos (entre autres).
8 commentaires:
Eh ben, t'es chanceux! :-)
Bravo, bravo, bravo pour ton travail, aussi!
Ah Paris! Je rêve...
Très belle la carte postale.
J'ai l'impression que tu as été jugé de façon très valorisante pour l'emploi. Bravo et bonne chance.
C'est vrai que c'est plaisant d'être apprécié. Goûte au plaisir.
Quelle belle ambiance! Tu as bien fait d'accepter le poste, rénuméré à ce que j'ai compris.
C'est bien le bénévolat mais pourquoi ce serait pas rénuméré hein!
Oui, Olivier ; je suis choyé ;o)
En effet, Lux, Paris fait toujours rêver... surtout quand on en voit de belles images comme celle-ci.
Pour le travail, je trouve difficile de donner vraiment la mesure de son potentiel dans ce genre de contexte où tout doit se faire très vite. L'organisation est engagée dans une course et chaque jour il faut gagner le plus de points possible. Chacun des membres de l'équipe doit apporter sa contribution pour que la stratégie fonctionne. Il peut être frustrant parfois, en écoutant les nouvelles de fin de journée, de constater que le message n'a pas été compris, qu'il a été déformé, etc. ; mais dans l'ensemble, tout se passe bien : le moral de l'équipe est au plus haut ; la détermination est très forte et personne ne compte ses efforts.
Oui, Béo, cette fois-ci, je suis bien rémunéré (pas trop, si je compte les heures, mais de toute façon, j'étais prêt à offrir bénévolement beaucoup de mon temps). Si parfois les journées sont longues, j'ai l'avantage de choisir mon horaire : personne ne me demandera si j'étais là à huit ou à neuf heures ; ce qui compte, c'est le résultat.
Au fond ton travail s'apparente à pilote de brousse ou médecine de tranchée. C'est dur et tout à la course et tu ne peux pas approfondir à ton goût.
Par contre souvent on apprend beaucoup sur ses capacités de créativité dans des périodes intenses comme ça.
Lâche pas la patate mon homme. Il y a des gens qui s'appuient sur toi. Bonne patience. Probablement que tu pourras relaxer un peu au printemps... Aller prendre un café au deuxième étage du restaurant que tu aimes et qui a une si belle vue.
Pourquoi ne suis-je pas surpris? Félicitations ;-)
:o))))
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