mercredi 19 août 2009

Fatigué !

Une courte pause
et je reviens.

4 commentaires:

Beo a dit…

Prends tout le temps qu'il te faut, je t'embrasse

Alcib a dit…

Béo : Merci. La « vraie vie qui continue » m'est vraiment tombée dessus mardi ; il a fallu que je sois productif mais je ne suis pas sûr d'avoir été à la hauteur des attentes... Je ne suis pas sûr d'être à la hauteur au cours des prochains jours non plus. J'aurai peut-être besoin d'une autre journée pour essayer de de ramasser les morceaux. Je suis totalement inefficace, incapable même de penser correctement.

lux a dit…

Bonjour Alcib,
J'ai été silencieux mais j'étais là et je pense souvent à toi. Il est difficile mais important que tu puisses alterner entre l'expression de tes sentiments et le repos dans le silence.
Comme beaucoup de tes lecteurs, je suis touché par le partage généreux de ton vécu et je t'encourage à le faire sans te demander si tu nous "surcharges". Au contraire, même dans la tristesse et le deuil, je ne sens que l'énergie d'amour qui t'habite. C'est tellement humain ce qui t'anime que ça ne peut être que nourrissant.
Je ne peux rien contre la douleur de ton deuil. Tu n'oublieras jamais Alexander car il a éveillé en toi des "lieux" qui t'ont enrichi et sont précieux pour toi. Je peux seulement te souhaiter que tu sentes de plus en plus cet Alexander qui vit encore en toi, malgré la rupture qui te fait si mal, et que la douleur laisse un peu de place à un début de douceur intérieure.
Je t'envoie des pensées de courage et d'apaisement.
Amitiées Lux

Alcib a dit…

Lux : Merci, du fond du coeur. Encore une fois, tu sais si bien trouver les mots justes pour exprimer ce que je sens si bien chez toi. Je t'en remercie vraiment.
Je crois que tu as raison : peu à peu, je crois que retrouverai un peu de paix en laissant davantage de place à cet Alexander merveilleux qui est en moi et qui toujours vivra en moi. J'ai senti déjà un peu de sérénité, en harmonie avec Alexander tel qu'il voudrait que je sois.
Mais en ce moment, je crois que je mesure, chaque jour davantage, toute l'étendue de ce qui m'a été enlevé, toutes les conversations, tous les messages pleins d'amour et de mots si délicieux que nous nous échangions, tous les projets échafaudés, tous les rêves... Et c'est cette blessure vive qui fait si mal.
Je suis tellement conscient d'avoir vécu durant quinze mois quelque chose d'exceptionnel, d'avoir eu le privilège de partager si intimement, si profondément, l'univers de cet être extraordinaire, que cet arrachement n'en est que plus insupportable.
Merci encore d'être là; même si tu restes silencieux, je sais que tu es là et je pense à toi aussi.