vaut la peine : les photos sont magnifiques
Le 17 août 1661, Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, mégalomane qui a peut-être inspiré un autre Nicolas contemporain, organisa à son château de Vaux-le-Vicomte une fête somptueuse qui fit de l'ombre à son patron, le Roi Soleil. Pour avoir fait de l'ombre au Soleil en voulant se mettre en lumière, Fouquet passa le reste de sa vie à l'ombre. Tant de splendeur, tant de richesses semblaient suspectes chez un ministre de Louis XIV qui lui-même n'en possédait pas autant. Le ministre fut accusé de détournement de fonds pubics et de lèse-majesté.
2 commentaires:
Salut Alcib,
Tout d'abord, toutes mes condoléances (avec beaucoup de retard). Perdre un être cher est une épreuve douloureuse: le travail de deuil est un long chemin. Prends ton temps pour le parcourir.. Quand tu seras au bout de ce chemin, tu pourras te reconstruire...
Bon courage pour cette période difficile.
Pour revenir au sujet de ce post, j'ai visité le château de Vaux le Vicomte il y a un an. Il est superbe: les perpectives sont ingénueuses, les jardins très bien dessinés...
Ce petit Versailles est pour moi plus joli que sa copie.
Drine : Merci de tes condoléances ; elles me touchent vraiment. Elles me touchent d'autant plus aujourd'hui qu'elles me rappellent que ton tout premier commentaire ici, je crois, remonte à un an, presque jour pour jour, à la suite d'un billet intitulé « La fontaine... de Jouvence », au sujet d'une carte postale que m'avait envoyée Alexander en visite d'affaires à Bordeaux. J'étais alors si ému de recevoir cette carte de mon Alexander, le premier envoi « concret », qui fut suivi de plusieurs autres. Ce séjour à Bordeaux que j'aurais voulu agréable pour Alexander avait été assombri par l'inquétude au sujet de quelqu'un d'extrêmement précieux à son coeur (non, ce n'était pas moi, cette fois, mais de quelqu'un pour qui j'ai un énorme respect, une grande admiration et une très grande affection, et pour qui Alexander représentait, représente, tout au monde).
J'ai le sentiment que ce chemin dont tu parles, il ne s'arrêtera jamais, ou seulement au moment où je devrai me ranger de côté moi-même, en considérant que, peu importe où je serai rendu, je serai arrivé à destination (à supposer que je puisse être assez conscient pour faire ce constat). Et ce chemin sans Alexander, il sera forcément moins fleuri.
Je n'ai vu Vaux-le-Vicomte qu'en images, à la télévision ou sur Internet. Mais ce que j'en ai vu me semblait magnifique. Et son histoire ne peut laisser indifférent. Fouquet avait peut-être la mauvaise habitude de piger dans la caisse, mais il faut lui reconnaître du génie et du bon goût ; sans lui, de grands créateurs n'auraient probablement pas eu la carrière qu'ils ont eue.
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