Je ne sais pas si c'est la saison, le temps frais, le fait que je sois occupé ou plutôt le fait que mes efforts semblent porter fruit, je suis assez de bonne humeur ces jours-ci.
Quand je suis chez moi, la plupart du temps, je suis concentré sur des plans d'actions, des textes de site Web à mettre en ligne bientôt, des lettres et des courriels à envoyer pour obtenir des rendez-vous ou pour proposer des collaborations...
Mais j'ai souvent envie de sortir, d'être dehors, dans la rue ou dans les commerces ; j'ai souvent envie d'aller manger au restaurant plutôt que de cuisiner et, si je m'écoutais, j'achèterais tous les jours des livres, des dictionnaires, des logiciels, des appareils électroniques... à condition que mon compte bancaire soit capable de supporter mes envies (et ce n'est pas le cas ; mais au lieu de m'en attrister, je me dis que bientôt je le pourrai : je ne sais pas encore comment, mais je veux y croire).
Quand je suis à l'extérieur, je suis donc plus détendu et souriant que lorsque je suis chez moi (à moins qu'un appel téléphonique ou une communication sur Internet ne m'apporte une joie que je n'attendais pas). En sortant de l'épicerie et en voulant prendre l'escalier (le commerce est sous-terrain) pour rentrer chez moi, j'ai un croisé un jeune homme dont l'allure m'a fait sourire. Grand, mince, il détonnait un peu à cet endroit ; avec son grand chapeau de cowboy de couleur écru, on l'aurait dit tout droit sorti des décors de Brokeback Mountain.
samedi 2 septembre 2006
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