Je serai là, de l'autre côté de la rivière, du côté québécois, en fait.

Que vous arriviez ici par hasard ou parce qu'on vous en a indiqué le lien, soyez le bienvenu. Vous n'y trouverez cependant rien de croustillant, de spectaculaire ou quoi que ce soit qui ait un lien avec la mode ou même l'actualité criante...
Le changement fait partie de notre quotidien. Pour vivre jour après jour, il faut s’adapter puisque, de toute façon, tout bouge autour de nous et si nous ne bougeons pas, nous perdons du terrain, si nous n’avançons pas, nous reculons. Les Grecs l’avaient affirmé quelques milliers d’années : tout bouge, rien ne reste pareil. En fait, ils ne s’entendaient pas tous sur
Et qu’en est-il de nos résolutions ? Si l’on prend une résolution, c’est que nous voulons amorcer un changement, en nous-même ou autour de nous. Un changement dans nos habitudes ou une évolution de notre milieu. Mais comme nous n’avons vraiment de contrôle que sur nous-même, il faudra bien que l’on commence par amorcer en soi les changements que nous voulons voir se produire afin de pouvoir, par la persuasion ou par l’exemple, amener les autres à nous suivre et à participer au mouvement voulu. Mais n’est-il pas illusoire, comme le prétendaient Parménide et Zénon, de vouloir changer quelque chose en nous et autour de nous, alors que, selon eux, nous n’aurions le pouvoir d’agir que sur leur apparence ?
Si pour Aristote tout changement doit avoir une cause, se pourrait-il que notre désir de changement en soit une raison suffisante ? Choses certaine si nous ne sommes pas la cause des changements qui s’opèrent autour de nous, il faut pouvoir compter sur la détermination et la motivation pour voir s’opérer des changements en nous, du moins ceux que nous avons choisis.
Mais pourquoi diable faut-il que cette volonté de changement nous prenne une fois l'an, vers le 31 décembre ou le premier janvier ? Est-ce l’esprit de Noël qui a pacifié les cœurs au point de nous faire espérer devenir meilleurs ? Serait-ce la lumière de l’équinoxe d’hiver qui se répand dans nos esprits et nous fait voir les quelques petites habitudes à changer pour que nous devenions presque parfaits ? Ou ne serait-ce pas plutôt l’abus des sucreries du temps des Fêtes qui nous aurait engourdi les neurones au point de nous faire oublier que si l’esprit est prompt, la chair est faible, surtout quand la chaire est bonne ?
Ne soyons pas cyniques et ne décourageons personne. La période des Fêtes nous permet généralement de mieux prendre conscience de nos valeurs profondes et de repenser aux choix que nous faisons. Le temps semble opportun pour songer à changer quelques habitudes, à en abandonner quelques mauvaises et à les remplacer par des bonnes. Et quand on sait que notre santé dépend largement de nos habitudes de vie et, d’abord, de nos valeurs et de notre attitude, il peut être pertinent, au moment de souhaiter aux êtres que l’on aime une bonne santé pour l’année qui vient, de songer à la sienne pour les années à venir.
S’il est vrai que la grande majorité des résolutions du Nouvel An sont oubliées avant la fin du mois de janvier, il reste toujours un grand nombre de personnes qui ont des chances réelles d’atteindre leurs objectifs. Quand on parle d’objectif à atteindre on doit tenir compte de critères à respecter : l’objectif doit être clairement défini ; il doit tenir compte des contraintes, matérielles et autres ; il doit viser un résultat précis et non des vœux pieux (« je veux un million dans mon compte de banque d’ici un an » est une formulation précise, alors que « je veux être riche » est un vœu pieux) ; il doit dépendre de celui qui le détermine (souhaiter gagner des millions en exploitant une bonne idée, par exemple, plutôt que de compter sur le hasard) ; et l’on doit se donner une échéance, sans quoi la motivation risque de se diluer. Et, en termes mathémathiques,
Cela dit, je n’ai pas vraiment fait de liste de résolutions au Premier de l’an ; comme le montre la photo du haut, à part le titre, ma page est restée vierge. J’ai toutefois amorcé au cours des derniers mois une série de changements dans ma vie, que j’espère poursuivre toute l’année et, s’il le faut, l’année prochaine. Ce ne sont pas vraiment des résolutions, mais des habitudes à changer ; des mauvaises à perdre, de bonnes à adopter. Et ce n’est pas dans le stress de la période des Fêtes que j’ai décidé d’adopter ces meilleures habitudes, mais dans les semaines précédentes, néanmoins tout aussi stressantes…
Toute l’année, j’essaierai de susciter dans ma vie et dans celle de ceux que j’aime de grandes joies, tout en sachant apprécier au quotidien les petites joies, à l’image de ces petites lumières que je vois jour après jour, en allant chez mon marchand de journaux, comme sur la photo ci-dessous, et comme il y en a chez moi…
Dit le Grand dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française.