lundi 28 novembre 2005

Ouf !

Ça y est : j'ai terminé cet article et, pour tout dire, il était temps... Je me dis parfois qu'il faut être un peu masochiste pour s'engager à produire un article pour telle ou telle publication. À mesure qu'approchent la date et l'heure de tombée, la tension augmente et je ne suis pas persuadé que l'adrénaline en fasse toujours autant...
Enfin, je peux dire : mission accomplie, mais à quel prix ? J'ai vraiment trop attendu avant d'en commencer la rédaction ; je savais ce que je voulais mettre dans cet article, mais je ne voyais toujours pas quelle forme lui donner... Au fond, tout cela, ce sont des questions de cuisine qui n'intéressent personne : ceux qui écrivent les connaissent et les autres ne veulent pas savoir...
Même après avoir envoyé l'article (car il fallait bien l'envoyer), je ne savais pas trop ce qu'il valait ; j'étais épuisé et je n'avais plus assez de recul pour en évaluer la pertinence et la qualité... Une heure plus tard, j'ai reçu un message d'un membre du comité de rédaction, exprimant son heureuse surprise de la forme et sa satisfaction du contenu ; je pouvais ainsi commencer à relaxer... Relaxer ? C'était essayer de faire abstraction du mal de tête violent qui ne me lâchait pas et de la nausée qui me guettait : voilà le résultat des heures supplémentaires de travail et du chambardement du rythme de vie. J'ai beaucoup de sympathie pour Rimbaud, mais je crois que j'ai passé l'âge du dérèglement de tous les sens.


Au sujet de Rimbaud, quelqu'un a lu ce roman de Philippe Besson, Les jours fragiles ? Il nous révèle les derniers jours d'Arthur racontés par sa soeur Isabelle qui aura toujours vécu dans son ombre... Ombre ou absence ? Ombre d'autant plus troublante, peut-être, qu'elle était celle d'un frère qu'elle n'avait jamais vraiment eu le temps de connaître. Au retour d'exil du frère prodige et prodigue, elle décide de ne plus le quitter et reporte sur lui toute l'affection qu'elle auraît dû pouvoir consacrer à un mari, à des enfants...

Si vous ne connaissez pas encore Philippe Besson, c'est un jeune romancier contemporain dont chaque nouveau roman est attendu. Il a écrit Son frère, dont Patrice Chéreau a tiré un film (dans lequel on peut voir Éric, un copain de Paris, jouer un rôle muet ; son nom est au générique. Salut Éric, toi qui ne connais pas encore l'existence de ce blogue. C'est promis, je t'en envoie l'adresse dans les prochaines minutes.)

Les romans de Philippe Besson (1967), tous parus chez Julliard, sont : En l'absence des hommes (2001), Son frère (2001), L'arrière-saison (2002), Un garçon d'Italie (2003), Les jours fragiles (2004) et Un instant d'abandon (2005). J'apprends que Claude Berri aurait conclu une entente avec Philippe Besson pour porter à l'écran Les jours fragiles ; Julie Depardieu y jouerait le rôle d'Isabelle Rimbaud et Guillaume Depardieu, celui d'Arthur.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Et il parlait de quoi, cet article? :)

Alcib a dit…

On m'avait demandé de parler de la pratique quotidienne de la rédaction dans les organisations, de l'expérience des rédacteurs dans la pratique des communications publiques. Si le terme est connu, la profession de « rédacteur » ne semble pas connue comme telle en France. On y connaît peut-être un peu plus les « rédacteurs techniques », qui vont écrire les manuels pour les utilisateurs de logiciels, par exemple, ou autres écrits techniques. Ce rédacteur technique est un rédacteur spécialisé parmi les autres rédacteurs. Le rédacteur dont on m'avait demandé de parler est un peu ce que vous appelez en France le « journaliste d'entreprise », sauf qu'il ne fait pas que s'occuper du journal d'entreprise. Il peut être responsables de toutes les communications publiques : communiqués de presse, mémoires, discours, bulletins, etc...

Alisandra a dit…

Je n'ai pas lu ce roman...
À ce que je vois..tu as fait bien de commencer à écrire ici..parce que je suis très énchantée de lire..

Alcib a dit…

Au-delà des nuages... : Merci encore.