J'avais hier rendez-vous avec une femme que j'aime beaucoup, qui a célébré il y a un mois son soixante-quinzième anniversaire et que j'avais évoquée dans mon billet du 15 juillet dernier. Ancienne collègue de travail, elle avait eu la sagesse de quitter le bateau quelques années avant moi, avec une motivation tout à fait louable : pour accepter un poste tout près chez elle, de façon à s'éviter les pénibles embouteillages de l'heure de pointe, l'hiver surtout. À 75 ans, elle travaille encore pour cette organisation. Je l'avais appelée le 25 juillet, jour de son anniversaire, et nous nous étions donné rendez-vous dans un restaurant de la rue Laurier Ouest, restaurant qu'elle fréquente depuis 1954 et où j'ai souvent eu l'occasion d'aller manger aussi, en sa compagnie et, parfois, avec l'équipe de travail. Il m'arrive à l'occasion, depuis un peu plus d'un an, d'y tenir des réunions avec des collègues de l'association que je dirige.
La rue Laurier Ouest est la principale rue commerçante de l'arrondissement d'Outremont. Plus haut, il y a la rue Bernard, rue habitée et fréquentée par la nouvelle élite, la nouvelle génération des vedettes de la chanson et de la télévision ainsi que celle des gens d'affaires francophones qui ont réussi. Si la rue Bernard sent un peu le nouveau riche, la rue Laurier est celle de la vieille bourgeoisie d'Outremont, une valeur sûre en matière de mode, de charcuterie et autres denrées fines, de restaurants où l'on salue sans trop d'obséquiosité, avec une certaine familiarité (comme des gens de la famille) la clientèle aux cheveux blancs ou mauves qui depuis des décennies mange à la même table. Il y a aussi de nouveaux restaurants, de nouveaux cafés, dont certains connaissent beaucoup de succès. Celui-ci, réunit dans la salle et sur la terrasse toujours bondées une clientèle relativement jeune, élégamment vêtue de noir. La cuisine que l'on y sert, avec sa riche carte des vins et ses excellents fromages du Québec s'ajoutent au décor et à l'ambiance et font en sorte que, si l'on n'a pas réservé, il vaut mieux ne pas arriver trop tard si l'on veut y avoir une place.
La rue Laurier Ouest est la principale rue commerçante de l'arrondissement d'Outremont. Plus haut, il y a la rue Bernard, rue habitée et fréquentée par la nouvelle élite, la nouvelle génération des vedettes de la chanson et de la télévision ainsi que celle des gens d'affaires francophones qui ont réussi. Si la rue Bernard sent un peu le nouveau riche, la rue Laurier est celle de la vieille bourgeoisie d'Outremont, une valeur sûre en matière de mode, de charcuterie et autres denrées fines, de restaurants où l'on salue sans trop d'obséquiosité, avec une certaine familiarité (comme des gens de la famille) la clientèle aux cheveux blancs ou mauves qui depuis des décennies mange à la même table. Il y a aussi de nouveaux restaurants, de nouveaux cafés, dont certains connaissent beaucoup de succès. Celui-ci, réunit dans la salle et sur la terrasse toujours bondées une clientèle relativement jeune, élégamment vêtue de noir. La cuisine que l'on y sert, avec sa riche carte des vins et ses excellents fromages du Québec s'ajoutent au décor et à l'ambiance et font en sorte que, si l'on n'a pas réservé, il vaut mieux ne pas arriver trop tard si l'on veut y avoir une place.
La rue Laurier Ouest est aussi la rue de maisons de production télévisuelle, d'éditeurs, de galeries d'art, dont celle, plus récente, d'un jeune peintre d'origine provençale, établi au Québec depuis 1996, et dont les toiles doivent très bien s'harmoniser avec les murs fraîchement rénovés des vieilles maisons d'Outremont récemment acquises par l'élite nouvelle. C'est dans cette portion de la rue Laurier que Le Nôtre s'était installé il y a quelques années, au moment où l'économie n'était pas très florissante ; Le Nôtre et Hédiard ont fermé leurs portes. On trouve aussi, voisin d'une rôtisserie établie depuis 1936 et toujours tenue par la même famille, à l'adresse d'un fleuriste qui y était depuis 1918 et qui, ces dernières années, a déménagé avenue du Parc, un distributeur de la Rolls des cuisinières (si vous aimez la cuisine, vous pourriez équiper la vôtre pour environ 36 500 $ ou 25 400 euros).
J'avais rendez-vous au restaurant, mais j'ai voulu arriver plus tôt pour avoir le temps d'aller acheter des fleurs chez Mme L'Espérance ; l'employé qui m'a servi est là depuis quarante ans et j'ai pu saluer une dame L'Espérance, petite-fille des fondateurs du commerce bientôt centenaire. La famille du fleuriste et celle du restaurateur sont d'ailleurs liées.
Sur le trottoir d'en face, un jeune homme avait attiré mon attention par sa fraîcheur et sa beauté ; il m'a rappelé un autre jeune homme croisé dans un bar à la mode de la même rue une fin d'après-midi où j'y prenais l'apéritif avec des collègues et qui pourrait à lui seul m'inspirer un roman... En revenant avec mes fleurs, je me suis organisé pour passer près de lui. À la porte du marchand de journaux, il vendait le dernier numéro d'un magazine d'actualité : il aurait vendu n'importe quoi, je crois que je me serais laissé convaincre ou peut-être que j'aurais feint de ne pas être décidé pour le seul plaisir de lui parler un peu plus longtemps et d'évaluer par la même occasion ses chances de réussite dans la vie. À en juger par son physique, par son allure, son attitude et son discours, il m'a semblé jouir déjà d'excellentes bases.
Content de posséder un magazine acheté dans de si agréables conditions, j'ai traversé la rue en me faufilant entre les voitures de luxe, jouant d'adresse pour réussir à traverser car les Outremontais au volant se sentent chez eux partout, à plus forte raison dans leur quartier, et ils considèrent les piétons comme des nuisances publiques. Il m'est arrivé à quelques reprises de donner un coup de poing sur des voitures qui ne s'étaient pas arrêtées pour me laisser passer alors que j'avais la priorité ; il est arrivé plus d'une fois que le conducteur descende de sa voiture immobilisée dans l'intersection, portière laissée ouverte et sortant tout ce qu'il pouvait trouver pour m'insulter en me montrant son poing pendant que je continuais ma route en toute sérénité. Une autre fois, un conducteur a ouvert sa portière alors que j'arrivais à sa hauteur a vélo ; j'ai dû freiner brusquement pour ne pas entrer dans la portière de la Mercedes ; je suis tombé, je me suis écorché les genoux, les jambes, les bras. Si une autre voiture me suivait, elle me passait dessus. Pas un instant cet imbécile de conducteur ne s'est arrêté pour savoir si j'étais blessé, si j'avais besoin d'aide. Il est entré dans une boutique en me laissant dans la rue, sonné ; tels sont les conducteurs à Outremont.
Non loin du restaurant, il y avait un banc. J'y ai déposé mes fleurs et je me suis assis pour parcourir le magazine que j'avais acheté, tout en jetant un coup d'oeil discret sur la faune du quartier qui passait devant moi en me marchant presque sur les pieds. J'y ai reconnu plusieurs personnalités, dont la présidente de l'Ordre des psychologues professionnels du Québec, femme très sympathique avec qui j'avais été invité dans une émission de télévision pour y analyser un film que l'on venait de présenter aux téléspectateurs (nous avions eu, elle et moi, une semaine pour regarder le film chacun chez soi ou à son bureau).
Parmi la faune en tenue d'été, soignée ou décontractée, j'ai vu venir vers moi un homme en short, t-shirt et sandales, au teint cuivré, que j'ai immédiatement reconnu, d'autant plus facilement qu'au moment où il arrivait à ma hauteur, une femme élégante traversait la rue en criant : « Jacques ! Jacques ! » Alors, Jacques s'est arrêté au bout du banc où j'étais assis pour attendre sa « présidente préférée ». La femme en question a été nommée récemment présidente d'un organisme gouvernemental et le ministre de la Justice du Québec (puisque c'était lui) tenait à assurer « Marie-Andrée » de son soutien dans ses nouvelles fonctions. Il n'interviendrait pas trop personnellement, il allait convaincre le premier ministre de ceci ou de cela ; il allait demander à untel et à un autre de se joindre au comité de sélection présidé par Marie-Andrée, etc. Bien sûr, les attachés politiques vont continuer de soumettre des candidatures (partisanes) chaque fois qu'il y aura des postes à combler, mais il appartiendra à la présidente « Marie-Andrée » de choisir...
Sur le trottoir d'en face, un jeune homme avait attiré mon attention par sa fraîcheur et sa beauté ; il m'a rappelé un autre jeune homme croisé dans un bar à la mode de la même rue une fin d'après-midi où j'y prenais l'apéritif avec des collègues et qui pourrait à lui seul m'inspirer un roman... En revenant avec mes fleurs, je me suis organisé pour passer près de lui. À la porte du marchand de journaux, il vendait le dernier numéro d'un magazine d'actualité : il aurait vendu n'importe quoi, je crois que je me serais laissé convaincre ou peut-être que j'aurais feint de ne pas être décidé pour le seul plaisir de lui parler un peu plus longtemps et d'évaluer par la même occasion ses chances de réussite dans la vie. À en juger par son physique, par son allure, son attitude et son discours, il m'a semblé jouir déjà d'excellentes bases.
Content de posséder un magazine acheté dans de si agréables conditions, j'ai traversé la rue en me faufilant entre les voitures de luxe, jouant d'adresse pour réussir à traverser car les Outremontais au volant se sentent chez eux partout, à plus forte raison dans leur quartier, et ils considèrent les piétons comme des nuisances publiques. Il m'est arrivé à quelques reprises de donner un coup de poing sur des voitures qui ne s'étaient pas arrêtées pour me laisser passer alors que j'avais la priorité ; il est arrivé plus d'une fois que le conducteur descende de sa voiture immobilisée dans l'intersection, portière laissée ouverte et sortant tout ce qu'il pouvait trouver pour m'insulter en me montrant son poing pendant que je continuais ma route en toute sérénité. Une autre fois, un conducteur a ouvert sa portière alors que j'arrivais à sa hauteur a vélo ; j'ai dû freiner brusquement pour ne pas entrer dans la portière de la Mercedes ; je suis tombé, je me suis écorché les genoux, les jambes, les bras. Si une autre voiture me suivait, elle me passait dessus. Pas un instant cet imbécile de conducteur ne s'est arrêté pour savoir si j'étais blessé, si j'avais besoin d'aide. Il est entré dans une boutique en me laissant dans la rue, sonné ; tels sont les conducteurs à Outremont.
Non loin du restaurant, il y avait un banc. J'y ai déposé mes fleurs et je me suis assis pour parcourir le magazine que j'avais acheté, tout en jetant un coup d'oeil discret sur la faune du quartier qui passait devant moi en me marchant presque sur les pieds. J'y ai reconnu plusieurs personnalités, dont la présidente de l'Ordre des psychologues professionnels du Québec, femme très sympathique avec qui j'avais été invité dans une émission de télévision pour y analyser un film que l'on venait de présenter aux téléspectateurs (nous avions eu, elle et moi, une semaine pour regarder le film chacun chez soi ou à son bureau).
Parmi la faune en tenue d'été, soignée ou décontractée, j'ai vu venir vers moi un homme en short, t-shirt et sandales, au teint cuivré, que j'ai immédiatement reconnu, d'autant plus facilement qu'au moment où il arrivait à ma hauteur, une femme élégante traversait la rue en criant : « Jacques ! Jacques ! » Alors, Jacques s'est arrêté au bout du banc où j'étais assis pour attendre sa « présidente préférée ». La femme en question a été nommée récemment présidente d'un organisme gouvernemental et le ministre de la Justice du Québec (puisque c'était lui) tenait à assurer « Marie-Andrée » de son soutien dans ses nouvelles fonctions. Il n'interviendrait pas trop personnellement, il allait convaincre le premier ministre de ceci ou de cela ; il allait demander à untel et à un autre de se joindre au comité de sélection présidé par Marie-Andrée, etc. Bien sûr, les attachés politiques vont continuer de soumettre des candidatures (partisanes) chaque fois qu'il y aura des postes à combler, mais il appartiendra à la présidente « Marie-Andrée » de choisir...
Ce qui était étonnant, c'était de voir en tenue de vacances ce politicien qui, bien que ministre de la Justice de tous les Québécois en principe, est toujours si arrogant, si hargneux envers les membres de l'opposition à l'Assemblée nationale. Peu soucieux de décorum et de respect de sa fonction de ministre, il a toujours l'air du roquet enragé qui n'hésite pas à faire de la basse politique pour tenter de discréditer l'adversaire. Quand, à l'extérieur de l'Assemblée nationale, il doit faire des déclarations publiques, on se demande toujours quel journaliste il va finir par mordre. Et là, tout bronzé, il était tout détendu, mais il n'en continuait pas moins de vouloir mener les affaires du Québec comme si ce Québec qu'il veut mieux fondre dans le Canada (ajouter ici le qualificatif « anglais » serait un pléonasme) appartenait à son parti politique et que tous les postes clés devaient revenir aux amis du parti.
Dans le même ordre d'idée, mais dans un autre pays, je ne sais pas si tous les Français remarquent que l'on ne parle plus en France du Président de la République, mais du « Président Sarkozy », exactement comme au pays de George le Buisson. Il n'y a donc plus en France de république, mais il y a une grande société qui devra marcher selon le bon vouloir de son président-directeur général et de ses actionnaires, ceux-là même qui lui paient de très luxueuses vacances en essayant de faire croire qu'il n'en coûtera rien aux contribuables. Essaie-t-on vraiment de prendre encore les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages ?
11 commentaires:
On dirait bien que ton décompte a disparu... C'EST AUJOURD'HUI!!!!
BON ANNIVERSAIRE! ;-x
Merci, Béo. Je suis touché que tu y aies pensé. Tu n'es que la deuxième à souligner cet anniversaire, après mon charmant ex-petit voisin acrobate qui m'a fait signe de l'Alaska où il se trouve en ce moment.
Ce soir je vais dîner chez un ami récemment installé dans une nouvelle maison ; nous serons six, mais en principe c'est le hasard si cela tombe le jour de mon anniversaire ; c'était l'anniversaire de cet ami la semaine dernière.
Demain, je vais dîner chez d'autres amis... à Outremont ;o)
Tu virevoltes dans ton billet comme tu dois te déplacer entre les voitures outremontaises (les fois où tu ne te retrouves pas les quatre fers en l'air).
La personnification de la fonction présidentielle avait déjà commencé sous l'ère Chirac, à petite dose. Maintenant c'est à grands coups de massue qu'on nous assène du "président Sarkozy" pour bien nous faire comprendre que plus rien ne peut fonctionner sans lui. On en bouffe, on en respire, on nous en distille par tous les bouts et on est pas mal à en vomir. Il est omniprésent, omniscient, il a le don d'ubiquité. Je pense que cet être est d'essence divine et je ne serais pas surpris qu'en haut lieu on envisage déjà sa béatification.
pauvres de nous ! j'étais bien ds votre coin de vieille bourgeoisie, un peu le 6ème parisien et le bout de la presqu'ile à Lyon ou les abords du parc, avec juste le petit énervement devant l'invasion là aussi de la "nouvelle élite" cette engeance que je ne goûte que peu.
Un peu de tristesse en apprenant que Hédiard et Le Notre ne sont pas dignes de quartiers en voie de gentrification (vous auriez du essayer Fouquet et Dalloyau), je tombe ici aussi sur notre petit bonhomme qui est en train de jeter tout ce que mon pays avait de bien pour en faire une pâle copie d'un monde anglo saxon.
Il ne nous restera que du folklore comme le peintre.
Seuls points positifs : les fromages, le charmant vendeur et votre petit jeu
et zut ! Béo tient mieux que moi ses tablettes ! peux-t-on encore s'incliner devant vos années ?
Brigetoun: c'est fou ce qu'un petit postit, bien en vue sur le carénage de mon écran d'ordinateur peut faire pour la mémoire ;)
Sinon Alcib; maintenant que j'ai pris le temps de lire ton billet, je vois qu'une simple sortie de ta part peut amener tout un roman par ici!
J'aime bien ;)
Vincent, on dirait que ça fait perdre du prestige à la France : report du prestige d'un État sur une personne, sous forme de vedettariat, oserions-nous dire d'Hollywoodisation ?
Personnellement, j'évite de plus en plus les bulletins de nouvelles qui parlent de la France.
Brigetoun, oui, il y a un peu du 6e - Saint-Germain-Montparnasse - dans cette portion de la rue Laurier. Je pensais d'ailleurs à vous en écrivantce billet.
Bien que je ne sois pas de ce quartier, j'y connais quelques personnes à qui je ne fais pas trop honte quand ils m'invitent.
Ce n'est peut-être pas le meilleur endroit, cependant, pour y découvrir les nouveaux fromages de qualité que le Québec met sur le marché en production artisanale.
C'est vrai que, rue Laurier comme dans plusieurs autres rues de Montréal, il y a de très beaux garçons ; mais si en plus ils ont reçu une bonne éducation, ils en sont d'autant plus intéressants. Et il n'y a pas de mal à regarder et à apprécier tout ce qui fait leur valeur. Je ne suis pour eux qu'un admirateur silencieux et presque discret.
Merci, Brigetoun, pour les voeux. Ce n'était pas un anniversaire important, pas de changement de dizaine, mais il a été dignement célébré : samedi avec des amis que je ne vois pas souvent et dimanche chez mes amis d'Outremont.
Oui, Béo, je dois me contenir pour ne pas écrire ici un roman à chaque fois ;o)
bah, j'en ai voulu à mes concitoyens d'avoir élu le nabot, mais après tout, ils n'ont que ce qu'ils méritent ! S'ils sont assez stupides pour suivre les consignes de vote de TF1 (dont un proche de Sarko vient de prendre la direction...)
Il ne faut pas avoir d'empathie pour les moutons de panurges sinon on ne s'en sort plus !
Désolé Alcib, j'étais à l'extérieur et je reviens aujourd'hui trop tard pour te souhaiter un joyeux anniversaire. Mais je le fais quand même. Puisses-tu passer les 12 prochains mois dans la sérénité et la détente (si tes contrats te le permettent)
Pendant ce temps-là, à Québec, on s'adapte comme on peut avec le décès de notre mairesse. Maintenant, beaucoup de citoyens lui trouvent de grandes qualités.
Merci, cher Lux ; je dis toujours à mes amis qu'ils ont 11 mois et 25 jours environ pour souligner mon anniversaire. J'ai récemment été invité au restaurant pour souligner celui de l'an dernier ;o)
Tant mieux si tu étais à l'extérieur pour de bonnes raisons. L'été, ça sert à cela en principe.
Je crois bien que d'ici un an, j'arriverai à me trouver du temps et des loisirs. Mais pour l'instant, je suis parfois dépassé par la quantité de décisions à prendre tout en accomplissant les mandats que j'accepte.
Oui, cette nouvelle de la mort de Mme Boucher m'a vraiment surpris, comme tout le monde, je pense.
Bien entendu qu'elle a maintenant toutes les qualités, surtout celle de ne plus pouvoir contredire ceux qui n'étaient pas d'accord, je suppose.
Bon retour à Québec, malgré tout. J'espère que la santé est bonne et que la fin de l'été sera agréable...
Pour moi tout va très bien. Très bel été reposant et diversifié, comme j'aime.
Pour toi? Ai-je bien compris? Tu acceptes encore des mandats !!! Tu devrais te construire un logiciel:
"Critères-de-sélection-hyperlogique-
des-mandats-avec-expulsion-
automatique-des-mandats-
trop-lourds-ou-fatiguants"
Attention Alcib! Comme le disait La Fontaine: "Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse". Évidemment le mot cruche est totalement symbolique et aléatoire ;-)
À suivre mon ami.
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