mardi 29 août 2006
De choses et d'autres, sans importance... 01
Déjà, la couleur de la lumière du jour a changé, le soleil se couche plus tôt, l'air est plus sec et plus frais. Pour moi, tout est parfait : j'adore ce temps-ci de l'année, qui marque la fin des chaleurs inhumaines et de l'insupportable taux d'humidité sur l'île de Montréal. Je l'oublie à chaque fois, mais quand le mois d'août arrive, année après année, j'entre dans une période où je ne me sens plus intelligent, où je ne suis pratiquement plus qu'une bête souffreteuse, un corps égrotant...
Dès que mon anniversaire de naissance est passé, je sens déjà l'énergie revenir et, avec cette énergie renouvelée, le goût de bouger, de retrouver les activités faisant appel autant aux facultés intellectuelles qu'aux capacités musculaires. Cette fébrilité coïncide avec la rentrée, dans les établissements scolaires et universitaires, mais aussi dans la plupart des entreprises.
Je n'ai pas, en ce moment, de patron qui attende quoi que ce soit de moi. Je suis cependant très occupé à essayer d'atteindre des objectifs que je me suis fixés et de respecter des échéanciers que j'ai moi-même négociés avec des collègues et des fournisseurs. J'essaie de rédiger des textes qui seront mis en ligne dans quelques jours, tout en travaillant à un plan d'action à moyen terme et en assumant mes responsabilités d'administrateur d'association. L'alternance entre les activités qui exigent concentration et créativité et celles qui demandent plutôt de la stratégie et du doigté ne se fait pas toujours sans mal et il arrive qu'elles s'interrompent mutuellement et se chevauchent...
Je prends le temps, surtout le matin avant de me mettre au travail, de lire certains blogues et de laisser parfois des commentaires. Je n'aurai cependant pas toujours la concentration nécessaire pour rédiger un billet quotidien ; je vous prie de m'en excuser. Dès que je le pourrai, j'essaierai de reprendre mon rythme normal.
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21 commentaires:
de belles meules - un billet tonique - vive la vie
Merci, Brigetoun. Vive la vie, en effet.
Visite en deux temps : 1- pour le Monet qui me rappelle des souvenirs de jeunesse (maintenant ce sont les rouleaux, les meules n'existent plus) 2- pour lire du bout de l'aile
Pas d'excuse qui tienne, tu es chez toi et tu fais ce que tu veux ! C'est tout beau pour l'écriture et j'apprécie l'humour.
"colchiques dans les prés
c'est la fin de l'été"
Hier soir, je me suis rendu compte que j'avais oublié deux anniversaires, celui de ma belle-mère et le tien. J'espère que tu me pardonneras.
De ce côté ci de l'Atlantique, septembre annonce annonce souvent les plus agréables journées de l'année.
chaque homme
Merci, Chaque Homme. D'abord, je ne m'attends pas à ce que l'on souvienne de mon anniversaire, même si je le mentionne à l'occasion : c'est plus pour en dire un peu plus à mon sujet que pour souligner une date précise. Je comprends aussi que tu as en tête des choses plus importantes et plus préoccupantes. Cela dit, elle doit être quelqu'un de bien, ta belle-mère ;o)))
Je crois que le mois de septembre chez vous doit ressembler à celui que nous avons ici : j'adore cette période de l'année. Les journées sont souvent belles et assez chaudes pour moi ; les nuits sont cependant plus fraîches et permettent de bien dormir. Jusquu'au mois de novembre, je trouve que tout va bien, avant que ne commencent les pluies froides et la neige...
Puis-je me permettre, Chaque Homme, de poser une question ? Tu laisses un commentaire « Anonyme » ; sais-tu que tu peux envoyer ton commentaire avec ton pseudonyme et ainsi afficher le lien vers ton blogue ? Cela permettrait aux lecteurs du mien d'aller lire le tien. Ce n'est qu'une suggestion, pas une exigence de ma part.
Cordiales salutations.
J'aime beaucoup ce billet, ces sensations de fraîcheur encore chaude, et cette toile de Monet.J'aime aussi cette évocation de l'exigence pour soi, de concentration et de créativité.
Et puis aussi cette curieuse sensation, que j'éprouve aussi, de "soulagement" une fois son anniversaire passé, et alors d'énergie renouvelée...
J'aime aussi ce changement de temps, de lumière. On guette les premières feuilles jaunies, et on savoure les trottoirs libres de neige...
Je me sens un peu déphasé, puisque j'ai passé tout mon été à travailler sur de nouveaux projets. J'espère avoir le temps de plus profiter de l'automne.
Merci pour le Monet. C'est un de mes peintres préférés.
Merci, Sophie, et bienvenue ici. Je lis aussi avec plaisir tes commentaires sur le blogue d'Olivier de Paris.
Au sujet de l'énergie, quelqu'un m'avait expliqué qu'à la fin du cycle des douze mois entre deux anniversaires, l'énergie diminue et ce n'est qu'au moment de l'anniversaire qu'il y a comme uyne renaissance, le début d'un nouveau cycle... Je ne sais pas si c'est vrai pour tout le monde, quel que soit le mois de naissance, ou si, pour moi, cela coïncide avec les chaleurs, la canicule fréquente du mois d'août. Si je vivais dans un climat plus frais, plus sec, aurais-je cette même sensation de lourdeur et de fatigue physique, de vide intellectuel ? Je me led emande : il faudrait que j'en fasse l'essai, un jour ;o)
Olivier, tu as donc profité de la fraîcheur du bureau climatisé ;o)
Je n'ai pas profité vraiment de l'été non plus, car j'ai passé la plupart du temps enfermé chez moi,à cause du climatiseur. Je déteste l'humidité ; même au parc du mont Royal, certains jours, c'est désagréable car l'humidité fait sortir les moustiques et la lutte entre eux et nous est incessante.
J'aime beaucoup Monet aussi ; je ne connaissais cependant pas celui-ci.
Marie, merci de cette visite et des commentaires. Je viens de découvrir - ou de redécouvrir - ton blogue. J'aime beaucoup la citation d'alberto Manguel. J'irai lire les autres pages.
En effet, les rouleaux ont remplacé les meules ; j'ai même vu hier, par hasard, des photos de ces rouleaux sur d'autres blogues.
Fuligineuse, je ne connaissais ni la contine ni la fleur qu'elle évoque.
Je me demandais bien quelle pouvait être cette maladie, qu'on appelle « colchique », et qui serait associée à l'été ;o)
Beau billet en effet. Je suis moi-même sensible à ces détails subtils de la fin de l'été, cette particularité de la lumière qui s'adoucit. Le meilleur de l'année. Propice à l'écriture, non?
Contente de découvrir ton blog. En passant, j'ai toujours sous les yeux la citation de Cocteau sur l'écriture... bien en évidence sur le mur derrière l'écran de mon ordi. À bientôt.
Merci et bienvenue, Danaée.
En effet, la beauté de la lumière et l'air frais, surtout après la lourdeur de l'été, me donne aussi le goût de rêver et d'écrire. Hélas, en ce moment, je manque d'« innocence » pour écrire vraiment, pour écrire des textes qui ne soient pas d'abord utilitaires.
Je n'aime pas trop Cocteau, mais j'aime cette citation. Même si on ne l'aime pas, on doit reconnaître qu'il a souvent, sinon la plupart du temps de jolies formules (et au fond, si on ne l'aime pas, c'est peut-être justement parce que l'on le perçoit comme un générateur de « formules », brillantes, mais systématiques...)
Alcib, ce n'est pas une comptine, c'est une chanson française. Une vieille chanson. Je te mets toutes les paroles :
Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Nuages dans le ciel, s'étirent, s'étirent
Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone, tombe en tourbillonnant
Et ce chant dans mon cœur, murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur.
Le colchique est une fleur sauvage mauve, délicate, de la famille des cyclamens, je crois, enfin un truc à bulbe.
J'adore cette chanson. C'est pourtant connu au Québec Alcib! Sauf que j'oublie qui la chantait.
C'est quoi ton rythme normal? Hihihhi!
J'ai dû être « malade » pendant quelques années, Béo : cette chanson ne me dit rien. J'aurais retenu ce nom bizarre de « colchique » si je l'avais vu ou entendu auparavant.
Je reviendrai plus tard répondre à la question sur le « rythme normal » ; pour l'instant, je suis en retard ;o)
Je serais très mal placé pour te faire la morale, tu es vraiment plus discipliné que moi - et plus fidèle dans tes commentaires aussi (je pense) - Nous vivrons donc un automne heureux à travailler durement sur nos objectifs respectifs cher Alcib.
P.S. Tu as utilisé un mot que je ne connaissais pasm, et il me tarde d'aller voir sa signification exacte dans mon dictionnaire à la maison (je suis dans mon aquarium!)
ÉGROTANT (!!!) Quel drôle de mot! J'ai tout de suite des images... Malheureusement peu flateuse... Hi! Hi! Hi!
Alcib,hum, je crois que cette histoire d'énergie une fois la date de son anniversaire passé et que tu as évoqué avec délicatesse, mine de rien,( et c'est cette légèreté -dans le bon sens du terme !- que j'apprécie dans ton écriture)n'a pas à voir directement avec la météo. Car mon anniversaire fin février me crée la même impression. Je crois plutôt que c'est inconsciemment sans doute la prise que nous donnons aux saisons.
Fin février marque la fin de l'hiver, les premières jacynthes, et la sensation merveilleuse que tout est possible car le printemps ne va plus tarder...Et l'énergie est là. L'anniversaire est comme un signal peut-être.
Il nous rappelle aussi-si cela était nécessaire !- notre condition de mortel et nous donne un nouvel élan pour vivre...
En tous cas, bon anniversaire à toi...avec une brassée de colchiques (comme Fuligineuse a toujours de belles idées !)
Ah comme j'aime ces post vélléitaires ! "Dès que je le pourrai, j'essaierai de reprendre mon rythme normal"... Prends ton temps, la fin de l'été, c'est pas le nouvel an, les résolutions, même bonnes, peuvent attendre.
Au plaisir de te lire ;)
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