« Nous nous choississons par nos fêlures... »
(Michel del Castillo, De père français).
Si, dans le choix de nos amis, nous sommes séduits, attirés par des qualités, des forces, des vertus, je crois en effet que c'est plutôt par nos fêlures que nous laissons un autre s'approcher de ce que nous avons de plus précieux : le coeur, les sentiments. Accepter l'amitié, et l'amour en fait, c'est d'abord se reconnaître vulnérable avant de conjuguer nos forces...
7 commentaires:
ce peut être par une assymétrie dans les félures, ou par une méconnaissance des félures de l'autre, mais là faut corriger
Oui, je crois que vous avez raison, Brigetoun ; l'asymétrie a une certaine importance. Mais je pensais d'abord que ce qui facilite l'approche entre deux êtres c'est peut-être le sentiment que l'autre nous permettra de combler un manque et que, pour cela, nous sommes prêts à laisser transparaître notre vulnérabilité... Mais cela se passe, la plupart du temps, dans l'inconscient, je crois...
C'est vrai et je ne sais pas trop si je devrais le dire d'un ton mélancolique ou enjoué...
Selon les jours, Miss Patata, ce peut-être mélancolique ou enjoué ;o)
Magnifique tableau, moi qui adore Dali!
Magnifiques pensées aussi qui sont véridiques :)
Béo, je sais que tu me croiras : je cherchais une immage pour illustrer cette courte citation de Michel del Castillo, écrivain français, en dépit du patronyme espagnol (j'ai longtemps boudé cet écrivain ; je raconterai un jour ce qui m'a fait changer d'opinion à son sujet) et, en tombant sur ce tableau j'ai été intrigué : je me suis demandé ce qu'il avait à voir avec l'amitié, les sentiments... Le titre parlait d'expression de sentiments ; il semble que ces deux bouts pain expriment l'affection, le partage... En voyant qu'il s'agissait d'un tableau de Dali, j'ai pensé à toi et j'ai choisi cette image d'un peintre pour illustrer une citation d'un écrivain français né en Espagne de père français...
...d'un peintre *espagnol*
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