La convalescence, en général, on ne tient pas à s'y attarder et, une fois passée, on essaie de l'oublier.
On voudrait, au contraire, souhaiter que les vacances se prolongent et qu'une fois passées, on puisse y penser encore avec plaisir.
Quant à l'anniversaire, une fois qu'il est passé, on peut se dire que c'est une bonne chose et que l'on peut passer à autre chose.
Mais voilà que les vacances me font rêver encore ce matin, puisque je n'ai pas eu de vraies vacances (une convalescence, si légère soit-elle, ne remplace pas des vacances).
Je n'ai cependant pas trop le temps de rêver aujourd'hui, et il en sera probablement ainsi toute la semaine. J'essaierai tout de même de rédiger ce soir un billet, sur un sujet que j'ignore encore.
En attendant, puisque je dois assumer mes responsabilités, je vous propose un peu d'humour sur les personnes « responsables ».
Au cours de la visite d'un asile psychiatrique, le président des États-Unis, le W Buisson, demande au directeur comment il peut vérifier la guérison d'un patient avant de le laisser partir.
- « Eh bien, dit le directeur, c'est assez simple : nous remplissons d'eau une baignoire ; nous offrons ensuite au patient une petite cuillère et une tasse à thé en lui demandant de vider la baignoire. »
- « Je comprends, dit W Buisson... Une personne normale choisit la tasse, parce que ça ira plus vite. »
- « Non ! répond le directeur. Une personne normale tire le bouchon de la baignoire. »
- « Personne ne s'intéresse à moi, au collège... Les professeurs ne m'aiment pas, les autres non plus. L'inspecteur voudrait me renvoyer et les chauffeurs des bus scolaires ne peuvent plus me sentir. Je ne veux plus aller au collège ! »
- « Allons ! dit sa mère. Il faut pourtant que tu ailles au collège ! Sois courageux et responsable... Après tout, tu as 48 ans et si tu n'y retournes pas, que feront-ils sans leur directeur ? »
5 commentaires:
moi je trouvais qu'une convalescence faisait de très jolies vacances, sensation que j'avais oubliée, du coup j'ai pris ma retraite.
La première histoire est jolie mais je la connaissais - si un certain nombre de directeurs ou de "leaders" pouvaient ne pas avoir de mère pour leur remonter le moral..
la première je la connaissais mais elle est jolie - pour la seconde : si un certain nombres de "leaders" pouvaient ne pas avoir de mère pour les encourager..
Oui, vous avez raison, Brigetoun : c'est assez agréable d'être en convalescence, surtout quand « la pente à remonter » n'est pas trop raide. Mais le regret que j'exprime au sujet des vacances tient plutôt au fait de n'être pas sorti de chez moi de tout l'été, sauf durant ces quatre jours passés à l'hôpital (d'où le titre de ces trois billets). Je sens que les « vraies vacances » auront été ces journées passées à l'hôpital, où j'aurai eu le temps de prendre un peu de soleil et de retrouver quelque couleur...
Quant à votre remarque sur la présence des mères, je suppose qu'elle vaut aussi pour les conjoints et conjointes ; il serait bon de prodiguer des conseils plus éclairés.
Hi! Hi! Rigolo Alcib, politique en plus... On aime ça!
Ah, et bien au sujet des blagues, je ne connaissais ni l'une ni l'autre! Quant à la convalescence, j'ai la chance de n'en avoir jamais eu besoin. Les vacances, c'est surtout bien avant et après: avant car on se rejouit, après car on se projete de nouveau; enfin, les anniversaires...oui, c'est toujours un mauvais moment à passer en ce qui me concerne!
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