Grâce aux liens, parfois très nombreux, qu'affichent sur leurs blogues respectifs les amis français établis au Québec, il m'arrive à l'occasion d'aller à la découverte des nouveaux arrivants et, assez souvent, de leur souhaiter la bienvenue.
Je suis curieux de savoir comment ils vivent le déracinement, comment ils s'adaptent à leur nouvelle terre d'accueil, comment ils perçoivent les autochtones et leurs habitudes de vie. J'aime bien, d'une certaine façon, redécouvrir le pays que j'habite à travers le regard de ceux qui le découvrent. La naïveté de certains propos fait parfois sourire et la perspicacité de certains autres porte à réfléchir...
Je suis la plupart du temps amusé de lire ce qu'ils écrivent sur les différences linguistiques entre la France et le Québec, même si la généralisation est facile et la caricature souvent grossière (les exemples présentés pour tourner en dérision la langue parlée des Québécois ne représentent pas forcément la langue de tous les Québécois). Je n'ai pas l'intention de défendre ici la langue parlée au Québec ; d'une part parce que je suis plutôt d'accord avec certaines critiques sévères et rigoureuses qu'en font les personnes qualifiées et, d'autre part, parce que ce n'est pas le sujet de ce billet.
Là où j'ai moins envie de sourire, cependant, c'est en lisant les propos sur les habitudes alimentaires. S'il fallait en croire une grande partie des blogueurs français qui arrivent au Québec, aussi bien dire à Montréal, ou qui y sont venus durant quelques jours ou quelques semaines, le plat « national » des Québécois serait la poutine. Or je suis né au Québec et je n'ai jamais mangé de poutine ; je ne connais pas non plus, dans ma famille, parmi mes amis ni parmi les gens que je fréquente, qui que ce soit qui mange ou qui ait déjà mangé ce plat que l'on veut qualifier de « national ». Au fond, je me demande si la poutine n'a pas été inventée par un Québécois qui voulait donner à un touriste français empressé de donner son avis de quoi s'étouffer, à défaut de corde pour se pendre.
Le raccourci est un peu gros, de qualifier les Québécois de « mangeux de poutine ». La malbouffe existe aussi en France et, bien que les traditions culinaires françaises soient bien établies, les commerces de restauration rapide au choix limité et au goût standardisé sont aussi bien fréquentés à Paris et en France que partout ailleurs dans le monde. Et, même si c'est dit avec le sourire, car on sait que les Québécois savent mal résister à un sourire (ils sont si gentils et si tolérants, ces indigènes ! Je préférerais que l'on dise qu'ils sont intelligents et compréhensifs, mais ce serait peut-être trop généraliser) c'est aussi méprisant de la part de ces candides explorateurs lancés à la redécouverte du Nouveau Monde, que si l'on disait que tous les Français sont des râleurs, agressifs et désagréables, qui sentent mauvais, simplement parce que l'on a eu le malheur de prendre un taxi en descendant de l'avion. Je suis toutefois de ceux qui reconnaissent à celui qui a une poutre dans l'oeil le droit de critiquer celui qui aurait une paille aussi bien logée, et vice versa (avec ou sans trait d'union, comme on voudra).
Amis qui me lisez, je sais que ce commentaire ne vous concerne pas car je connais votre intérêt et votre respect, si ce n'est votre amour, pour ces « cousins » de l'Amérique du Nord qui ont conservé leur attachement à ce qui fut la langue et l'histoire communes mais qui ont dû, à compter de 1760, assumer eux-mêmes leur destin et créer leur propre histoire tout en préservant, du mieux qu'ils ont pu dans cet océan anglophone, leur langue et leur culture.
Je suis curieux de savoir comment ils vivent le déracinement, comment ils s'adaptent à leur nouvelle terre d'accueil, comment ils perçoivent les autochtones et leurs habitudes de vie. J'aime bien, d'une certaine façon, redécouvrir le pays que j'habite à travers le regard de ceux qui le découvrent. La naïveté de certains propos fait parfois sourire et la perspicacité de certains autres porte à réfléchir...
Je suis la plupart du temps amusé de lire ce qu'ils écrivent sur les différences linguistiques entre la France et le Québec, même si la généralisation est facile et la caricature souvent grossière (les exemples présentés pour tourner en dérision la langue parlée des Québécois ne représentent pas forcément la langue de tous les Québécois). Je n'ai pas l'intention de défendre ici la langue parlée au Québec ; d'une part parce que je suis plutôt d'accord avec certaines critiques sévères et rigoureuses qu'en font les personnes qualifiées et, d'autre part, parce que ce n'est pas le sujet de ce billet.
Là où j'ai moins envie de sourire, cependant, c'est en lisant les propos sur les habitudes alimentaires. S'il fallait en croire une grande partie des blogueurs français qui arrivent au Québec, aussi bien dire à Montréal, ou qui y sont venus durant quelques jours ou quelques semaines, le plat « national » des Québécois serait la poutine. Or je suis né au Québec et je n'ai jamais mangé de poutine ; je ne connais pas non plus, dans ma famille, parmi mes amis ni parmi les gens que je fréquente, qui que ce soit qui mange ou qui ait déjà mangé ce plat que l'on veut qualifier de « national ». Au fond, je me demande si la poutine n'a pas été inventée par un Québécois qui voulait donner à un touriste français empressé de donner son avis de quoi s'étouffer, à défaut de corde pour se pendre.
Le raccourci est un peu gros, de qualifier les Québécois de « mangeux de poutine ». La malbouffe existe aussi en France et, bien que les traditions culinaires françaises soient bien établies, les commerces de restauration rapide au choix limité et au goût standardisé sont aussi bien fréquentés à Paris et en France que partout ailleurs dans le monde. Et, même si c'est dit avec le sourire, car on sait que les Québécois savent mal résister à un sourire (ils sont si gentils et si tolérants, ces indigènes ! Je préférerais que l'on dise qu'ils sont intelligents et compréhensifs, mais ce serait peut-être trop généraliser) c'est aussi méprisant de la part de ces candides explorateurs lancés à la redécouverte du Nouveau Monde, que si l'on disait que tous les Français sont des râleurs, agressifs et désagréables, qui sentent mauvais, simplement parce que l'on a eu le malheur de prendre un taxi en descendant de l'avion. Je suis toutefois de ceux qui reconnaissent à celui qui a une poutre dans l'oeil le droit de critiquer celui qui aurait une paille aussi bien logée, et vice versa (avec ou sans trait d'union, comme on voudra).
Amis qui me lisez, je sais que ce commentaire ne vous concerne pas car je connais votre intérêt et votre respect, si ce n'est votre amour, pour ces « cousins » de l'Amérique du Nord qui ont conservé leur attachement à ce qui fut la langue et l'histoire communes mais qui ont dû, à compter de 1760, assumer eux-mêmes leur destin et créer leur propre histoire tout en préservant, du mieux qu'ils ont pu dans cet océan anglophone, leur langue et leur culture.
26 commentaires:
Raaaahhhh la la la la la la, mais enfin, tu detruis tout un monde, cher ami! QUOI??? La poutine n'est pas le plat national des quebecois??? Que je suis decue!
Sans rire, je pense que la poutine est un plat tellement different (et surprenant, surtout quand on vous demande si vous voulez des crottes de fromage dessus, huhuh) des autres "fast-foods" de ce bas monde que c'est pour cela qu'on la remarque tellement :)
J'étais tombé par hasard sur un reportage qui disait qu'en fait la poutine était l'invention assez récente d'un restaurateur dans les années soixante.
La poutine, j'en ai mangé car c'est exotique pour nous mais en effet, il suffit de connaître un peu les Québecois pour savoir que bien peu en mangent...
Non, pour moi le Québec c'est plutôt le pâté chinois, les fèves au lard, les cretons, le ketchup (maison, pas en bouteille) et cette tourte dont je cherche désespérément le nom depuis cinq minutes, sans succès.
Dr CaSo : je suis désolé de « péter ta baloune », de détruire un mythe ;o)
En faisant allusion aux « crottes » de fromage, tu ne fais plus seulement du commentaire gastronomique, mais aussi linguistique ; en fait, il faut être très polyvalent pour analyser et comprendre la complexité de la culture québécoise ;o)
Tu sais sans doute que dans l'un des restaurants de Montréal, un cuisinier réputé sert aussi de la poutine aux foie gras et aux truffes ? Ça vaut tout de même mieux qu'un Big Mac, même consommé rue de Rivoli à Paris.
Vincent, j'ai lu hier, sur le blogue d'un Français, que l'inventeur de la poutine était décédé, récemment, j'imagine (à vrai dire, je n'ai même pas retenu son nom, puisqu'il fait partie de la légende, avec les autres).
Je ne sais pas s'il y a beaucoup de Québécois qui mangent de la poutine ; dans les classes populaires, sans doute, comme partout ailleurs. Il ne faut pas croire que madame Dupont de la rue Delambre à Paris ou madame Dubois de la Saulnier, ou monsieur Durand du boulevard de Clichy, pas plus que monsieur Martin du boulevard Sébastopol, pas plus que monsieur Monnet de la rue Mozart, mangent toujours ce qu'il y a de mieux dans la cuisine française. Et ce n'est pas non plus parce que le produit vient de chez Fauchon ou de chez Hédiard qu'il est forcément plus meilleur pour la santé.
Tous ces plats que tu mentionnes font en effet partie de la cuisine traditionnelle québécoise, mais les Québécois ne portent pas toujours les jours non plus la ceinture fléchée, le chapeau de castor, les raquettes de babiches, etc. Pas plus, j'imagine, que les Français ne mangent tous les jours l'andouillette, le coq au vin, les rognon de veau, les tripes à la mode de Caen ou la crêpe bretonne...
Le mot que tu cherchais, c'est sans doute la « cipaille », le « cipâte » ou « six-pâtes », selon les régions. Et il ne faut évidemment pas confondre la tourtière du Saguenay avec la cipaille du Bas-Saint-Laurent ou le cipâte d'ailleurs...
En passant : savais-tu qu'au Saguenay, les bleuets (myrtilles) sont si gros qu'il n'en faut qu'un seul pour faire une tarte ? ;o)
Ah mais attention, mon petit resto préféré ici fait une poutine délicieuse malgré l'absence de foie gras! Comme quoi il y a poutine et poutine, gastronomiquement et linguistiquement parlant ;)
Il faudra alors que je vienne dans ton pays goûter la délicieuse poutine ;o) Depuis le temps que ma soeur, mariée avec un Anglais, qui vit dans une ville avec un nom de chêne, m'invite à venir (elle est même prête à me payer le billet de train), je pourrais bien fair un saut (pour le sot, c'est déjà fait) dans la ville aux grands buildinges. D'autant plus que j'y ai d'anciennes amours qui sont des amitiés actuelles. Justement, ce soir, le premier grand Amour m'a envoyé une photo de la vue de son balcon ; on y voit des arbres, une église et, un peu plus loin, de l'eau... Il est très heureux de son nouvel appartement.
Linguistiquement, le mot « poutine » vient sûrement de l'anglais « pudding », mot fourre-tout pour tout mélange indéfinissable
dois je croire que la France exporte en priorité des membres de sa communauté de 60% d'imbéciles ? je crains que le proucentage soit faible, laissez moi mes illusions
Brigetoun, non, je ne crois pas que ceux qui s'exportent soient en priorité des imbéciles (ce qui serait une mauvaise nouvelle pour la France si la majorité de vos 60 % présumés imbéciles restaient sur place. ;o)
Vous connaissez sans doute cette méchante blague qui circulait au moment où les Soviétiques occupaient la Pologne (blague reprise ailleurs par la suite) : « Si tous les soldats soviétiques qui occupent la Pologne rentraient chez eux, le quotient intellectuel moyen des deux pays en serait rehaussé de 50 % »
Je ne crois pas non plus que parmi ceux qui arrivent ici il y ait beaucoup d'imbéciles. Je crois au contraire qu'il faut énormément de talent et de courage pour réussir ce projet, avec tous les obstacles et les longues attentes en amont, et tout ce qu'il faut pour s'adapter ensuite.
Je crois qu'il faille plutôt mettre sur le compte de l'enthousiasme et de la spontanéité les commentaires qui finissent par déplaire à certains indigènes. Il est normal que sur son blogue, un nouvel arrivant sente le besoin d'identifier le monde dans lequel il arrive, qu'il soit porté à en signaler d'abord ce qui le différencie du monde qu'il connaît, des habitudes qui étaient les siennes et qu'il devra changer en grande partie... J'aime lire ces impressions, ces perceptions. De nombreux Québécois qui arrivent en France ne se privent sans doute pas d'exprimer leurs impressions, leur étonnement, etc.
Je crois toutefois qu'il faut éviter de généraliser : tous les Français ne ressemblent pas forcément à ceux que l'on rencontre à Pigalle ou dans une certaine section de la rue Saint-Denis à Paris.
Je suis très heureux de voir arriver ici autant de jeunes et de moins jeunes, surtout quand ils parlent français ou qu'ils souhaitent l'apprendre (ça change de ceux qui sont venus il y a 35 ou 40 ans et qui n'ont encore jamais eu le temps d'apprendre un seul mot de français et qui vous obligent à parler avec eux un anglais que bien souvent ils possèdent si peu). Je n'ai pas nécessairement des affinités avec tous les Français, mais s'ils arrivent et s'ils sont contents d'être ici, je suis content avec eux.
Et, pour terminer, ce moment d'humeur est passé. Il m'est venu hier à la suite de quelques démarches désagréables. Aujourd'hui, le ciel est gris et il va pleuvoir ; ma mauvaise humeur d'hier sera lavée par cette pluie.
Tu seras le bienvenue par chez moi aussi :)
Merci pour ton message hier soir (rahhh, j'etais au boulot jusqu'a 10 heures!). Je n'ai pas pu appeler parce que j'ai pas ton numero mais n'hesite pas a ecrire si tu as encore des questions.
J'ai mangé ûne fois de la poutine. Ca devait être en 1998 ou 1999... ;)
Pour la "perception du mode de vie des autochtones"... :) c'est bien normal que chacun repère les différences, les choses qu'il n'a pas chez lui. Sinon, à quoi bon voyager?
C'est vrai que c'est toujours un peu la même chose pour celui qui vit ici, puisque les immigrants forment un groupe qui se renouvelle en permanence. Il ne faut pas se formaliser, je crois.
Cela dit, j'avoue que je suis moi même assez agacé quand j'entends des Français dans l'avion entre Paris et Montréal qui ricanent parce que le commandant de bord ou les hotesses "ont un drôle d'accent". (soupir)
Très amusante cette blague sur les Soviétiques en Pologne. On pourrait la transposer avec l'Irak...
Ah! Je goûterais bien de la poutine au foie gras et truffes... Où se trouve ce restaurant? :o)
Je dois dire Olivier que je trouve aussi, parfois, l'accent assez « épais » et que j'ai un peu honte. Il me semble que lorsqu'on voyage à l'étranger on devrait tout de même faire le même effort de langage pour être bien compris que lorsqu'on s'habille pour aller séduire la poulette du bar de quartier.*
Je connais plusieurs Québécois qui ont vécu à Paris pendant plusieurs mois et qui se plaignaient constamment de n'être pas compris des Français. J'avais beau leur répéter qu'ils pourraient faire un effort pour utiliser le mot précis ou de le prononcer correctement, ils s'y refusaient pour ne pas « changer leur personnalité ». Les pauvres, si leur personnalité ne tient qu'à une certaine forme de prononciation ou si leur entêtement est plus ferme et plus clair que leur articulation, je les plains !
Mais, que l'on soit Québécois ou Français, je pense que personne n'aime se faire pointer ses verrues, surtout par quelqu'un qui n'est pas de la famille.
Le restaurant s'appelle Au pied de cochon, rue Duluth : http://www.restaurantaupieddecochon.ca/#
*Au sujet de poulette, savais-tu qu'à Bâle, en Suisse, en 1474, on a jugé, condamné et brûlé sur la place publique un coq qui avait eu la mauvaise idée de pondre un oeuf ? ;o)
Dr CaSo, merci de l'accueil. Si je viens je te ferai signe.
Quant à mon appel d'hier, c'était surtout pour te dire que le renseignement que je voulais te demander n'est plus nécessaire puisque la situation de l'ami en question a changé, semble-t-il.
Mon cher Alcib, ça travaille beaucoup au niveau des accommodements raisonnables et du pluriculturalisme sur ton blogue.
À propos de la poutine, il semble qu'elle a été inventée à Victoriaville.
Petite question: comment doit-on classer culturellement la poutine italienne et le hamburger Caruso?
Anecdote: lors de mon voyage à Paris en 2003, c'est dans un McDonald que j'ai trouvé la toilette publique (WC) la plus grande et la mieux tenue. Ça compense un petit peu pour les gras trans.
En passant Alcib, je suis impressionné par la fréquence et la valeur de tes messages depuis quelques temps. As-tu plus de temps ou bien proscrastines-tu autre chose? ;)
Cher lux, je suis ravi de te retrouver. J'espère que tu étais agréablement occupé ailleurs plutôt que déçu des écrits bloguesques...
En réponse à ta première question, je dirais qu'il faut les classer avec le tournedos à la Rossini et le Chateaubriant ;o)
* Parlant de Rossini, ma perruche a été enchantée d'apprendre hier, sur France Musique, je crois, que le compositeur avait dédié à sa chère perruche un air qu'il avait ainssi signé : « Compilations des Talents de Societé de ma chère Perruche par son ami et Collégue, G. Rossini. »
La mienne perruche ne se sentait plus de joie. Elle était presque aussi excitée que lorsque Jean-Pierre Coallier l'avait personnellement appelée pour savoir pourquoi elle n'aimait plus la musique que sa station de radio diffusait.
La standardisation a du bon (vive la norme ISO) ; si ce n'est dans la nourriture, ce sera dans son élimination.
Je te remercie de ton compliment (un passage de Lux sans un compliment soulèverait des doutes sur l'authenticité du message ;o) et je te félicite de ta perspicacité : en fait, moins j'ai de temps, plus j'ai tendance à l'utiliser à autre chose que ce qui devrait retenir mon attention.
Je suis plutôt d'une humeur assez massacrante ces jours-ci car je suis en retard dans la réalisation d'un document important ; j'ai le sentiment de m'y perdre et d'être rapidement dépassé. Pour essayer de trouver un peu d'air, je fais autre chose ;o)
J'ai obtenu un délai de quelques jours pour remettre les documents.
un seul mot: bravo !
William, merci ! J'imagine que ton bravo ne concerne pas ma mauvaise humeur mais qu'elle s'adresse plutôt à la détermination des Canadiens-français qui sont devenus des Québécois quand ils se sont rendus compte qu'ils ne se reconnaissaient plus dans ce Canada qu'ils ont fondé de bonne foi mais que les Anglais se sont appropriés comme s'ils en étaient les seuls fondateurs.
J'ajouterais: qu'on a su conserver notre langue, notre culture et l'héritage culinaire de nos ancêtres!
Merci de soulever ce point que je trouve très agaçant et irritant quand on me sort que la poutine est notre plat national traditionnel...
C'est vrai que tout voyageur venant au Québec a vraisemblablement noté de ne surtout pas oublier de goûter ce mets dont il entends tellement parler...
Sinon, je constate que le débat s'est élargi au fil des commentaires ;)
Fini les folies Alcib!
"Gorroche-toi dans l'travail pis varge un gros coup su'a job".
Après ça, tu pourras te payer la traite avec un bon roteux pis une grosse Mol (comme dit Brian M. le vengeur-frustré).
Le prochain compliment suivra ta réalisation complétée :-()
À bientôt ???
Bientôt, on simpliera et on nous appellera simplement des « Poutines », comme les Anglais aimaient bien nous appeler les « Pea Soup » (et comme ils appellent les Français des « Frogs »). Ils sont charmants, ces Anglais ! Comme Jeanne d'Arc, je les préfère chez eux ; je veux dire, les vrais, en Angleterre, plutôt que nos voisins qui n'aiment pas trop voir des Latins près de chez eux.
Pas d'niaisage ac le pock ! 'E'm gorroche tisuit !
Sébô Jtewouatch pi Tcheckmouében apârsa
Quel language!
Go go go: pi ça presse! On veut des résultats!
Si j'ai bien compris c'est ton plan de vol... euh travail échelonné sur x mois qui t'embête... c't'idée itou de tout vouloir chronométrer... y a tellement d'impondérables, ciarge!
Béo, c'est effectivement ce document qui m'épuise même quand je n'y travaille pas. C'est beaucoup de planification ; il faut tout prévoir (statut juridique, permis, acquisitions, étude de marché, définition des tâches, plan des opérations, programme de promotion, prévisions financières, ...) pour les 36 prochains mois. Heureusement que j'ai le droit de ne pas travailler 24 heures par jour ; ainsi, je ne serai pas obligé d'inscrire à quelle heure j'ai l'intention d'aller faire pipi ;o)
exact!
...des poutines, c'est pas mal ca, en effet !
À mon avis, la poutine, c'est comme le sandwich gréco-turc à Paris : c'est tout juste bon à assouvir un "trip bouffe" en fin de brosse (s'tu vois c'que j'veux dire, mon homme !)
Voici le commentaire avisée d'une touriste qui n'a voyagé au Canada que 2 fois dans sa vie (mais j'espère bien ne pas m’arrêter en si bon chemin). J'ai la chance d'avoir sur place une amie qui m’est très chère et bien une des choses qu'elle nous a fait goûté ce fut de la poutine. Non pas par ce que c'est le plat typique de Montréal, mais c'est un peu comme allez en Haute-Savoie (ou en suisse) sans manger de fondue... Bon et je sais pas si tu as déjà mange de la fondue, mais culinairement parlant y pas plus léger... Ce qui ne nous a pas empêché d'aller manger chez des amis ou au restau des plats succulents et fins... Mais bon la poutine à la fin d'une soirée de réveillon arrosée ça passe très bien
Quand à ta réflexion sur les français, je dois encore te contredire, nous sommes bels et biens vu par le reste du monde comme des râleurs agressifs et désagréables, qui sentent mauvais et chauvin en plus de ça. Je crois qu’on ne peut rien y faire. Juste apprendre a recevoir le compliment avec humour… Bien souvent il suffira d’une soirée passée ensemble pour que la personne pense que tu es le seul français qui ne soit pas râleur agressif et désagréable, chauvin et qui ne sent pas mauvais…
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