vendredi 20 janvier 2006

Amour sacré, Amour profane

L'Amour sacré, l'Amour profane - Le Titien
(en cliquant sur l'image, vous la verrez agrandie)

J'ai bien failli avoir dans mon salon une reproduction de ce tableau du Titien. Il y a quelques années, je cherchais quelque chose pour dissimuler un bout de mur que je ne voulais pas voir nu. Or un ami, qui était étudiant en Histoire de l'Art et de surcroît assez habile en dessin, avait proposé de me réaliser une reproduction de ce tableau, dont les proportions semblaient idéales pour couvrir la section du mur en question.
Quand il m'a nommé l'oeuvre, ça ne me disait rien ; je connaissais bien d'autres tableau du Titien, mais je ne me souvenais pas avoir vu celui-ci. Nous en avons cherché des reproductions dans mes encyclopédies, dans mes livres sur l'Art, sans rien trouver. De toute façon, un tableau du Titien, ça me convenait tout à fait, surtout si c'était cet ami qui me le proposait ; et j'étais particulièrement sensible au titre de celui-ci qui associait l'Amour sacré et l Amour profane. Cet ami et moi étions sur la même longueur d'ondes à ce sujet.
Durant ses vacances de Noël, l'ami en question avait entrepris de réaliser cette reproduction ; il m'a dit avoir très bien réussi le dessin et la couleur, sauf que lorsqu'il a voulu appliquer sur tout cela un produit qui devrait protéger de la poussière et de l'humidité, il a gâché tout le travail qu'il avait mis des heures à réaliser. Il n'a pas eu le courage de recommencer et je n'ai donc jamais eu de (faux) Titien chez moi (sauf en plus petites reproductions).
On a donné de ce tableau plusieurs interprétrations divergentes. Je n'essaierai pas de trancher ou de choisir celle qui me convient le mieux. On pourra lire à ce sujet en cliquant sur ce lien, d'où j'ai emprunté cette image.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Aahhh Panofsky......

Lorsque j'étais étudiant, j'ai peint "l'Inspiration du poète" de Poussin sur le mur de mon studio !
Pendant une nuit j'ai projeté une diapositive de l'oeuvre sur le mur et j'ai "repassé" celle-ci à la gouache.
Le lendemain, à la lumière du jour, j'ai fait le cadre du tableau.
Je n'ai jamais pensé prendre une photo.

Alcib a dit…

Quel dommage, « Quel fourbi », qu'il ne reste rien de cette « inspiration du poète » !
J'avais un ami qui, aménageant dans un appartement aux murs lézardés, au lieu de dépenser une fortune en travaux de réfection, alors qu'il était aussi étudiant, avait peint, à l'huile, tous les murs et les plafonds de la grande pièce avec des chevaux, des cavaliers nus, un peu à la Delacroix ; c'était pour le moins impressionnant ! Je crois avoir conservé de cela des photos en noir et blanc...

Beo a dit…

Je suis admirative devant la technique que tu as utilisée Quel fourbi!

Il fut un temps où j'aimais bien habiller les murs de mes oeuvres... je sais pas si j'en aurais encore le courage. Surtout que mes nouveaux murs sont en crépis... dur dur de tracer correctement là dessus!

Alcib a dit…

Dans le contexte actuel, où nous bougeons peut-être plus qu'avant (je dis cela, mais j'haite le même appartement depuis presque dix-neuf ans), il est peut-être plus sage de peindre sur des toiles ou sur d'autres supports mobiles..

Brigetoun a dit…

je n'avais pas de mur nu, trop de livres. Et maintenant je suis locataire. En plus je pense possible d'avoir de façon permanente (fresque ou mur peint) l'ouvrage d'un autre mais pour supporter sa propre création il faut être très sur de soi, figé dans son évolution et en même temps capable de faire d'une oeuvre qui vous est propre un élément de décoration.
Merci pour le lien