vendredi 20 janvier 2006

Épitaphe


Sur la tombe de Marguerite Yourcenar, dans le petit cimetière de Somesville, dans l'île des Monts-Déserts, on peut lire ces lignes dont je ferais volontiers ma seule prière :

«Plaise à Celui qui est peut-être
de dilater le coeur de l'homme
à la mesure de toute la vie.»


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je viens de décider que, juste pour lire de mes yeux cette si merveilleuse prière, j'irai à Monts-Déserts l'été prochain. Merci Alcib pour cette belle inspiration !

Alcib a dit…

Merci, Cassioppée ! Quel merveilleux projet ! Moi qui ne l'ai pas encore vue en trois dimensions, je vous envie énormément ! Mais je sais, pour avoir vu d'autres lieux, d'autres maisons d'écrivains, que c'est toujours un moment émouvant. Et Yourcenar, ce n'est pas seulement une riche source d'émotions ; c'est d'abord et avant tout, je crois, une fine intelligence et un remarquable trésor de connaissances.

Beo a dit…

J'ai toujours aimé lire Yourcenar malgré les chamboulements qui arrivent avec quand on la comprends bien!